LE DOSSIER QUI DÉPASSE L’IMAGINATION :
URANIUM ONE.
Le 11 janvier 2018
Source: Chronicles Magazine | Par Anne Williamson
L’histoire à plusieurs niveaux autour d’Uranium One – l’ancienne société Sud-Africaine, puis Canadienne et maintenant Russe, dont à la fois Bill et Hillary Clinton et leur fondation familiale ont été les heureux bénéficiaire – présente tous les éléments usuels d’un scandale Clinton typique.
L’arnaqueur de talent qu’est Bill Clinton, a peaufiné son jeu en Arkansas. Par le contrôle qu’il exerçait sur les contrats d’état, les services de réglementation et les nominations judiciaires, la création d’instituts de crédit publics et de services, tels que l’"Arkansas Development and Finance Authority" (Service de Développement et de Financement de l’Arkansas) et l’usage détourné qu’il en a fait, Clinton, alors Gouverneur de l’Arkansas, a été en mesure de récompenser ses amis, de punir ses ennemis et de mêler sa machine politique à chaque projet, public ou privé, au niveau national. Clinton a rendu indispensable la franchise que constituait son couple en se faisant continuellement réélire Gouverneur de l’Arkansas, pendant que son épouse s’occupait de la paperasse dans la Société d’Avocats Rose.
Lorsque Bill et Hillary* ont déménagé de Little Rock à Washington, le territoire sous leur influence s’est élargi et les deniers publics à leur disposition se sont accrus de manière significative, mais leur mode opératoire est resté le même. La seule chose qui a changé lorsque Hillary a entamé sa carrière au Sénat des États-unis et ensuite au Département d’Etat, est que c’est elle qui était désormais la détentrice du pouvoir politique, et que Bill a désormais joué les utilités.
*Tous deux des Rockefeller (NdT)
Le prédécesseur d’Uranium One est une société Canadienne, UrAsia Energy Ltd., fondée en 2005 par le financier de l’exploitation minière, le Canadien Frank Giustra. Par des moyens mystérieux, Giustra sut donner un contenu à ce qui n’était guère qu’une coquille vide, grâce aux droits d’exploitation de trois mines d’uranium situées au Kazakhstan, une ancienne République Soviétique qui est fantastiquement riche en minerais, y compris d’uranium. Bill Clinton semble avoir joué un rôle non négligeable pour arrondir les angles trop rugueux de la bonne fortune de Giustra en soutenant la candidature du Président Kazakh Noursoultan Nazarbaïev à la direction d’un service des Nations Unies destiné à valider les élections, un excellent coup médiatique pour Nazarbaïev.
Après quoi, Bill a pu utiliser le luxueux jet privé de Giustra, et tous deux commencèrent à faire ensemble le tour du globe en avion à destination de pays du Tiers-Monde qui bénéficiaient de ressources naturelles attirantes. Bill faisait les discours, et Frank faisait des affaires.
En 2007, UrAsia acheta une société d’uranium Sud-Africaine, Uranium One, et transféra le siège au Canada tout en conservant la raison sociale Sud-Africaine. Bill et Frank montèrent ensuite leur propre entité philanthropique, la Clinton Giustra Sustainable Growth Initiative (L’Initiative Clinton Giustra de Croissance Durable), pour promouvoir « des pratiques environnementales et sociales progressistes dans l’exploitation des ressources naturelles ». Giustra fit don de 100 millions de $ de sa poche et réunit 16 millions de $ supplémentaires lors d’un gala de charité bourré de vedettes en 2008 à Toronto.
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