lundi 5 février 2018

DÉSINFORMATION - VOUS FINANCEZ VOTRE MANIPULATION.

DÉSINFORMATION - VOUS FINANCEZ VOTRE MANIPULATION. 


Michel Françaix
La désinformation est subventionnée à plus de 1,1 milliards d’€/an payés avec votre argent !
UN SCANDALE BIEN FRANÇAIS
Fin octobre 2012, Michel Françaix, député de l’Oise, membre de la commission des affaires culturelles et de l’éducation de l‘Assemblée Nationale, présentait les conclusions d’un audit, sur notre presse tricolore, dont le site Owni a tiré les infos clés.
Le chiffre d’affaires du secteur est évalué à 10 milliards d’euros, dont environ 1,1 milliard d’aide. En 2013, les seules aides directes prévues au titre de la loi de finances représentent 516 M€. Rapporté aux 40.000 journalistes encartés, cela représente plus de 10.000 € par tête de pipe. Selon Michel Françaix, une grande partie de l’argent public versé à la presse est mal employé. Il sert à renflouer des médias condamnés à mort, par l’évolution technologique sans assurer la relève du secteur. Parmi les mauvais exemples d’acharnement thérapeutique, le député cite notamment les 50 centimes versés à France Soir, pour chaque numéro vendu ou les béquilles financières fournies au groupe Hersant pour éviter la conflagration. Le tout sans résultat, autre que de faire des trous dans le bas de laine des finances publiques, bas de laine, déjà si bien troué, que très bientôt il n’en restera plus rien ? 


Tous les médias se bousculent au guichet, quand il s’agit d’empocher des euros. En 2011, ce sont Le Monde (15 millions), Le Figaro (14,5 millions) et Ouest France (14 millions) qui ont perçu les plus gros chèques.
L’Humanité a empoché plus de 3 millions d’euros au titre de l’aide à la pluralité, La Croix (2,94 millions) et Libération (2,87 millions). 
De son côté, Le Petit Quotidien (4 pages destiné aux enfants à partir de cinq ans pour que chaque jour, du lundi au samedi inclus, "votre enfant prenne la bonne habitude de la lecture quotidienne") a profité de plus de 2,5 millions de subventions.
Plus d’un milliard d’aides au total : Ces aides directes, ne prennent absolument pas en compte le super taux de TVA réduit à 2,1%, pour la presse papier, ni les aides postales, ni les aides au développement du portage, ni "l’enveloppe" SNCF, ni celle données aux diffuseurs… 
Au final, aides directes + aides indirectes dépassent le milliard d’euros.
C’est notamment, la presse magazine, qui bénéficie des aides fiscales les plus fortes (35% des bénéficiaires) contre 24% pour la PQR (presse quotidienne régionale) et 15% pour la presse nationale. Michel Françaix préconise de limiter la TVA réduite aux seuls journaux d’information. Cela reviendrait notamment à priver la presse people de ce viatique, semblant totalement outrancier. 

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