ASSASSINAT DE SKRIPAL.
CE NEST PAS LA RUSSIE QUI A FAIT LE COUP!
Michael Shrimpton démolit les allégations absurdes de Theresa May selon lesquelles la Russie serait responsable des agressions meurtrières contre le Colonel Skripal et sa fille.
Par Michael Shrimpton de VetranToday, le 17 mars 2018
Il est impossible que les services de sécurité ou le gouvernement Russes aient été impliqués dans la tentative d’assassinat déplorable du dimanche 4 mars sur l’ancien officier du GRU et traître condamné, le Colonel Serguei Skripal à son domicile de Salisbury dans le Wiltshire.
Les preuves pointent en fait fortement vers l’organisation secrète du renseignement Allemand, le GO2, dont le siège se trouve à Vauxhall Cross à Londres, et pas seulement si la rumeur se vérifiait que le Colonel Skripal était près de révéler le rôle du GO2 dans l’élaboration du dossier bidon sur Donald Trump.
Il s’agissait de la première agression, indubitablement sérieuse, à l’arme chimique connue au Royaume Uni depuis que le DVD* avait essayé de m’assassiner en utilisant la substance interdite saxitoxine en 1999, une agression que le gouvernement Blair avait tolérée sans le moindre commentaire.
*Deutscher Verteidigungsdienst, basé à Dachau près de Munich, héritier de l’Abwehr de l’Amiral Canaris, service de renseignement occulte de l’Allemagne et maison-mère du GO2.
En disant cela je rejette l’absurde théorie de la conspiration qui prétend qu’un gentleman comme Vladimir Poutine ait ordonné le meurtre du Lieutenant-Colonel Litvinenko le 1er novembre 2006. Ce dernier s’est en fait empoisonné lui-même, avec du bleu de Prusse, le dangereux antidote métallique au Polonium-210. (D’un point de vue technique, le Po-210 est une arme radioactive et non une arme chimique, bien sûr).
Je sais bien évidemment que l’ancien juge de la Haute-Cour à la retraite, Sir Robert Owen, un gars bien par ailleurs, a été parachuté pour remplacer le Coroner (médecin légiste), le Dr Andrew Reid. Sir Robert, qui contrairement au Dr. Reid, n’avait pas de compétences médicales, a mené une enquête secrète et non-transparente qui n’a jamais produit le rapport d’autopsie original. Par manque d’expertise médicale, et n’étant pas le plus fûté des enquêteurs disponibles (sans vouloir l’offenser), Sir Robert a été aisément incité à croire que le Lieutenant-Colonel Litvinenko avait été assassiné.
Comme pour l’agression contre le Colonel Skripal, aucun mobile crédible n’avait été présenté pour la supposée agression contre le Lieutenant-Colonel Litvinenko. Il avait lui-même élaboré une théorie de la conspiration concernant la journaliste Anna Politkovskaïa, qui élucubrait sur de soi-disant violations des droits de l’homme par les Russes durant la Deuxième Guerre de Tchétchénie. Il y a bien eu d’étranges violations, sans aucun doute, mais pas de quoi en faire un plat.
Litvinenko avait été enrôlé par le milliardaire Russe corrompu Boris Berezovsky, qui avait probablement participé à des négociations de titres à haut rendement offshore sous contrôle Allemand. Il semble que ce soit Berezovsky qui ait eu la brillante idée de faire absorber du Polonium à Litvinenko en même temps que l’antidote, afin que cela ait l’air d’une tentative de meurtre à laquelle il survivrait. Malheureusement, le pauvre homme a contracté une péritonite, un effet secondaire du bleu de Prusse. Le Polonium ne venait pas de Russie, mais d’Iran, acheminé par un avion-cargo sur un aérodrome près de Hambourg. La piste du Polonium menait vers la Russie , mais pas de Russie.
Accablé de remords, Berezovsky a fini par se suicider en 2013. Tout comme les allégations à propos de Skripal, celles selon lesquelles Litvinenko avait été assassiné et que le gouvernement Russe en était responsable, n’étaient fondées sur aucune preuve crédible.
Sur instruction du Cabinet Office, si de telles preuves existaient, elles ont été dissimulées au gouvernement Russe par Sir Robert par l’usage controversé de soi-disant certificats d’Immunité de l’Intérêt Public (PII). Comme je l’explique dans Spyhunter, les certificats PII sont d’une légalité douteuse, puisqu’ils trouvent leur origine dans les tentatives pathétiques durant la Deuxième Guerre Mondiale de dissimuler une opération de sabotage de l’Abwehr contre un sous-marin Britannique, l’HMS Tethis.
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