SARKOZY INCULPÉ,
LE RETOUR DE KADHAFI.
Sarkozy, le traître pose pour la postérité, Kadhafi n'imagine pas la bassesse du personnage. |
Vu des USA :
Les procureurs français ont accusé l'ancien président français Nicholas Sarkozy d'avoir accepté des fonds du meurtrier Mouammar Kadhafi, pour sa propre campagne présidentielle. Les campagnes présidentielles sont l'un des moyens de solliciter des fonds auprès de donateurs internationaux en échange du sacrifice des intérêts de son pays.
Bien que, dans le cas de Sarkozy, il n'ait pas réellement vendu des intérêts français en faveur de la Libye de Kadhafi. Mais il était l'un de ceux qui ont mené la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne et des bombardements de la Libye par l'OTAN en 2011.
Le président libyen Mouammar Kadhafi (à gauche) salue son homologue français Nicolas Sarkozy au palais Bab Azizia de Tripoli le 25 juillet 2007, au lendemain de la libération de six médecins étrangers des prisons libyennes.
"Les procureurs ont accusé l'ancien président français Nicolas Sarkozy d'avoir accepté des contributions illégales de la campagne du régime de Mouammar Kadhafi en Libye avant les élections françaises de 2007, selon une personne au parquet de Paris au courant de l'affaire.
Sarkozy a été inculpé après avoir été détenu par la police depuis mardi matin pour être interrogé par une unité spéciale des crimes financiers, selon la personne, qui a demandé à ne pas être identifié parce que le processus est confidentiel. Sarkozy a nié les allégations. Dans le système de justice pénale français, des accusations sont portées lors d'une enquête, avant qu'une décision soit prise quant à la question de savoir si l'affaire va être jugée.
L'homme de 63 ans n'est pas le premier ancien président français à être pris dans des problèmes juridiques, bien que son cas soit probablement le plus sérieux. Son prédécesseur, Jacques Chirac, a été reconnu coupable en 2011 d'avoir offert de faux emplois à des membres du parti alors qu'il était maire de Paris. Il a été condamné à deux ans de prison avec sursis.
Sarkozy a été la cible de plusieurs enquêtes criminelles depuis qu'il a quitté son poste en 2012. En 2014, il a été accusé de trafic d'influence en raison de prétendus efforts pour que les juges le tiennent informé de l'état d'avancement de certaines enquêtes. Un juge d'instruction a décidé en février 2017 de le renvoyer en jugement pour des accusations selon lesquelles il aurait utilisé de fausses accusations pour dépasser illégalement les limites de dépenses électorales dans son offre réélue de 2012. Les deux cas sont toujours en attente.
Les juges d'instruction ont commencé à tapoter le téléphone de Sarkozy en 2013 dans le cadre de l'enquête sur la question de savoir s'il recevait des fonds du régime de Kadhafi. Cette surveillance a conduit à des accusations de trafic d'influence. Cette semaine, c'était la première fois que Sarkozy était interrogé dans le dossier libyen, dont une grande partie repose sur des allégations d'anciens membres ou associés de Kadhafi, qui ont été tués en 2011 par des rebelles soutenus par la France. "
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