dimanche 3 juin 2018

«STOP SOROS» : COUP DUR POUR LES ONG PRO-MIGRANTS EN HONGRIE.

«STOP SOROS» : COUP DUR POUR LES ONG 
PRO-MIGRANTS EN HONGRIE. 

Hongrie – Le 29 mai,  le gouvernement hongrois a présenté son projet de loi annoncé plus tôt, « Stop Soros », visant à empêcher les ONG immigrationnistes de poursuivre leurs activités anti-nationales en toute impunité.
Fort du résultat des élections d’avril, Viktor Orbán a présenté son projet de loi pour contrer l’influence et les activités des Organisations Non-Gouvernementales (ONG) favorables à l’immigration de masse et incontrôlée.

Le projet de loi vise à modifier la Loi Fondamentale (constitution hongroise), ce que la majorité des deux-tiers du parlement acquise à l’homme fort de Budapest lui permet d’envisager sans crainte. « Stop Soros » devrait être voté aux alentours du 20 juin.
La loi « Stop Soros » criminalisera les ONG actives dans l’aide aux clandestins et demandeurs d’asile abusifs. En effet, il est prévu par exemple que toute aide apportée à un clandestin dans le but de lui permettre d’acquérir un dossier d’asile ou un permis de résidence sera passible de 5 à 90 jours de prison. Si ce genre d’activité est régulière et/ou monnayée, l’intéressé pourra aller en prison pour un an.
Une mesure qui inquiète les ONG concernées. Leurs documents expliquant aux migrants clandestins comment déjouer les règles de l’Union européenne – par exemple, ceux les incitant à mentir systématiquement sur leur âge pour être inexpulsables – sont particulièrement visés par cette loi.
Autre raison d’inquiétude pour les ONG pro-immigration : les cours de justice pourront bannir les activistes et salariés des ONG immigrationnistes d’une zone de 8 km de la frontière. Certains craignent que cela concerne tous les points de passages frontaliers, y compris ceux de l’aéroport international de Budapest, interdisant ainsi l’accès à la capitale hongroise aux activistes concernés. Le risque d’expulsion pour les activistes étrangers collaborant avec les ONG pro-immigration est également fortement accru.
En parallèle, le gouvernement de Viktor Orbán cherche avec cette loi à redéfinir le statut juridique des demandeurs d’asile afin de limiter les abus. Selon la loi « Stop Soros » présentée au parlement, la Hongrie n’acceptera que les demandes d’asile des personnes persécutées – la Hongrie a un programme actif d’aide aux Chrétiens persécutés dans le monde – et en grave danger. Ce qui selon les observateurs exclurait tout demandeur arrivant de Serbie, pays considéré comme sûr.

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