vendredi 20 juillet 2018

AFFAIRE BENALLA. PRÉCISIONS.

AFFAIRE BENALLA. PRÉCISIONS. 



Vu l'arrogance de Macron et le traitement qu'il réserve à la France, il a besoin de personnes de ce genre pour sa sécurité. Il faut écarter tous les contestataires lors des déplacements pour sa pub.

"Je ne sais pas ce que ce monsieur vient faire dans le décor", estime le fondateur du groupe de sécurité de la présidence



Pour tenter de mieux comprendre les fonctions occupées à l'Elysée par cet homme visé par une enquête, franceinfo a interrogé le fondateur du groupe de sécurité de la présidence de la République, Alain Le Caro.

Réserviste de la gendarmerie depuis 2009, Alexandre Benalla n'avait, selon l'AFP, été appelé sur aucune mission depuis 2015. Il avait toutefois participé à une formation "de haut niveau organisée à l’école des officiers de la gendarmerie à Melun" au printemps de cette année-là, rapporte Le Monde.
Pour tenter de mieux comprendre les prérogatives dont peut bénéficier cet homme – en charge de la sécurité d'Emmanuel Macron durant la campagne présidentielle – à l'Elysée, franceinfo a interrogé Alain Le Caro. Ancien membre du GIGN, ce fondateur du groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) et qui l'a dirigé de 1983 à 1988 se pose des questions sur le rôle d'Alexandre Benalla.
Franceinfo : Comment avez-vous réagi en apprenant l'existence d'Alexandre Benalla, qui était visiblement l'un des responsables de la protection du président avant sa rétrogradation ?
Alain Le Caro : Je ne sais pas ce que ce monsieur vient faire dans le décor ! Je ne connais pas le personnage, son niveau ou ses capacités. Mais quelqu'un qui apparaît de nulle part pour assurer la sécurité du président alors que celui-ci dispose un service compétent sur place… Je ne vois pas ce que cela peut apporter de plus au point de vue de l'efficacité du dispositif. Et en matière de discrétion, je n'en parle même pas ! Cela ne peut être que sujet à des débordements.
En cas d'intervention, vous avez déjà le GIGN et la police. Si en plus, quelqu'un qui ne fait pas partie du sérail s'en occupe... Même si je ne sais pas comment tout cela était organisé, cela me semble aberrant vu de l'extérieur.
Je ne connais pas ce monsieur, mais je l'avais déjà remarqué à la télévision. Je croyais qu'il appartenait aux services de police. Je ne sais vraiment pas ce qu'il venait faire dans le dispositif. La sécurité, c'est un dispositif qui se travaille, où chacun connaît son poste et sait comment il doit intervenir. Quelqu'un d'extérieur qui vient s'immiscer dans un dispositif comme cela, c'est une source d'emmerdes assurée.

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