jeudi 5 juillet 2018

« Bataille entre Trump et l’État profond aux USA », par Charles GAVE

L’État profond. Charles Gave vous livre ici une mise à jour d’un ancien billet qu’il avait consacré au sujet de l’immense bataille qui se joue au sein même de l’élite américaine. Il n’utilise pas les mêmes mots que moi, bien que je pense que nous décrivions une réalité identique. En ce qui me concerne, je pense que c’est un combat de titan entre la partie souverainiste et nationaliste et la partie mondialiste et libre-échangiste.


Je pense également que Donald Trump est également bien meilleur et bien plus intelligent que ce qu’il laisse transparaître, car l’essentiel de la bataille ne se situe pas à ce niveau-là.
Charles SANNAT
Compte tenu de la complète nullité de le la presse française dès qu’il s’agit de ce que dit ou fait monsieur Trump puisqu’elle ne prend ses informations que du New York Times, j’ai pensé qu’une petite mise à jour de ce qui se passe à Washington intéresserait peut-être les lecteurs de l’IDL.
En voici un (très bref) résumé.
Le numéro deux du FBI, Andy McCabe, a été viré du FBI il y a quelques semaines en perdant tous ses droits à la retraite pour faute(s) lourde(s) à la suite d’une enquête diligentée par monsieur Horowitz, contrôleur général de l’administration aux USA, personnage totalement indépendant des pouvoirs politiques et qui d’ailleurs avait été nommé à ce poste par Obama.
La semaine dernière, la même administration a demandé à ce que monsieur McCabe soit inculpé par le ministère de la Justice pour avoir menti au moins trois fois lors de témoignages qu’il avait effectués sous serment devant le Congrès, ce qui aux USA est passible de la prison à vie. Par exemple, il aurait organisé des fuites de documents confidentiels en direction du Wall Street Journal, aurait juré devant le congrès que ce n’était pas lui et aurait envoyé des notes de service à tout le monde au FBI en exigeant que les fuites – dont il était l’auteur – cessent !
Monsieur Comey, quant à lui, le numéro un du FBI jusqu’à ce que monsieur Trump ne le vire, est également dans de très sales draps. Il a avoué avoir fait fuiter volontairement par l’intermédiaire de l’un de ses amis professeurs de droit à Columbia des documents top secret qui se seraient retrouvés le lendemain matin en première page du New York Times. Le but de cette manœuvre ? Monsieur Comey, dans ce document, laissait entendre qu’il avait été viré pour empêcher le FBI d’enquêter sur les liens entre Trump et Poutine, ce qui constituerait le crime d’obstruction à la justice. L’allégation ayant été prouvée fausse et la fuite de documents top secret étant aussi un crime, monsieur Comey risque aussi de terminer sa vie en prison. … Le plus rigolo est que monsieur Comey aurait affirmé lors d’un témoignage sous serment au Congrès qu’il n’était pas au courant des fuites organisées par monsieur McCabe alors que monsieur McCabe aurait juré que le numéro un était au courant de tout… Quelqu’un ment et a menti sous serment.

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