lundi 2 juillet 2018

EN FRANCE ON ENTEND PARLER DE LA PALESTINE, D'ISRAËL, MAIS QU'EN EST-IL DU HAMAS?

EN FRANCE ON ENTEND PARLER DE LA PALESTINE, 
D'ISRAËL, MAIS QU'EN EST-IL DU HAMAS? 


Dans toutes les grandes villes de France nous voyons ces manifestations.
DUNKERQUE : APPELS D’URGENCE !
Allo, les urgences !

Chacun sait que pour appeler les pompiers, il faut faire le 18, le SAMU, le 15 et la police, le 17. Pour les pays de l’Union européenne, on peut aussi appeler le 112… Mais pour les Palestiniens, il suffit d’appeler Dunkerque et quelqu’un vous répondra, qui sera sans doute un élu communiste ou socialiste… Soit encore des militants de l’Association Dunkerque-Gaza, eh oui, je ne plaisante pas, Dunkerque est jumelée avec Gaza !, ou les écolos, ou encore ceux qui collent des affiches de BDS ou mieux, le président local du MRC (Mouvement Républicain et Citoyen), par ailleurs président de Dunkerque-Gaza, puisque c’est en 1992 que l’ancien maire socialiste de la ville, Michel Delebarre a réalisé ce triste et fumeux jumelage… Mais pour l’heure, le magazine municipal Dunkerque et vous(n°40-Juin 2018, p.33) qui publie à 45000 exemplaires, ouvre ses colonnes aux représentants des partis politiques qui forment le conseil municipal, et publie entre autres, deux tribunes, l’une de l’élue communiste, madame Delphine Castelli et l’autre, plus anonyme vient du parti socialiste, qui signe du slogan de sa campagne municipale perdue de 2014, Tous ensemble nous sommes Dunkerque.

Communistes : hier comme aujourd’hui !
La première tribune ne fait qu’une colonne de 13 lignes. Elle est proportionnelle au nombre d’élus communistes à la ville. Delphine Castelli, qui représente ce parti, cultive facilement le verbe assassin et ne trouve pas mieux d’appeler « massacre » la riposte israélienne à Gaza depuis le 14 mai. C’est vrai que défendre sa frontière contre des gens assoiffés de haine n’est au bout du compte quand même pas très sympa. Mieux vaudrait que les Israéliens se fassent tuer et lyncher par plus de dix mille manifestants « pacifiques », curieux qualificatif d’ailleurs, que de riposter ! Lyncher, les Palestiniens ne s’en privent pas puisque le 12 octobre 2000, Yosef Abrahami et Vadim Norzich, deux réservistes israéliens, égarés à Ramallah, sont littéralement lynchés par une foule en délire alors qu’ils se réfugient dans le poste de police la ville. Le corps de l’un deux est jeté par la fenêtre tandis que les Palestiniens pendent l’autre. Leurs dépouilles sont ensuite traînées jusqu’à une place du centre ville sous l’acclamation de la foule… Qu’aurait alors fait une horde de 10.000 Palestiniens si elle avait traversé la frontière avec Israël ? On peut le deviner ! Selon l’élue communiste, semble-t-elle écrire, vive donc les frontières ouvertes avec une organisation terroriste dont les leaders politiques réclamaient il y a 14 ans le départ des Israéliens de la bande de Gaza (2005). Ils voulaient contrôler leur territoire, mais ont rencontré leurs contradictions car ils ne pensaient peut-être pas que les Israéliens allaient fermer la frontière après l’élection du Hamas du 25 janvier 2006. Du coup, ce sont les roquettes qui ont traversé la frontière. Comme quoi, écrivait Lacan, entre la demande et le désir, il y a toujours un écart. Le désir secret ou pas du Hamas était donc de contrôler l’intérieur de son territoire pour assiéger ensuite Israël. Seule une politique réaliste et lucide peut donc mesurer cet écart pour ne pas tomber dans un angélisme béat, surtout face à des terroristes, du style : « Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ».
Les communistes sont un peu comme ça sauf quand ils sont au pouvoir car alors, ils deviennent paranoïaques ou pervers. Néanmoins, ils ont toujours rêvé au Grand soir et aux lendemains qui chantent. Ce sont leurs peuples qui eux, sous leurs dictatures ont déchanté et déchantent encore ! Aujourd’hui, notre élue rêve à des terroristes palestiniens qui ne voudraient aucun mal aux Israéliens. Seulement voilà, ces lanceurs de cerfs-volants incendiaires ne venaient ni chanter, ni danser sur la frontière avec Israël. Ils ne voulaient ni aller faire leurs emplettes de l’autre côté, ni inviter les Israéliens à la fête des voisins, sinon, ils n’auraient pas pris leurs couteaux, leurs lance-pierres et autres armes. Ils n’auraient pas non plus annoncé leur visite à coups de roquettes ni n’auraient incendié 2500 hectares de champs. Les écolos n’en n’ont pas par ailleurs été très émus ! Madame Castelli ne semble pas vouloir comprendre le projet politico-coranique (c’est presqu’un pléonasme) des Palestiniens et selon une rhétorique bien communiste et marxiste, elle dénonce pêle-mêle « l’impunité des dirigeants israéliens qui colonisent, tuent et emprisonnent » Tout y passe quoi !, sans aucun discernement. Elle parle évidemment du massacre et de la misère des Palestiniens victimes du blocus israélien, sans se soucier du blocus égyptien, ni même ce qu’ils feraient en cas de non-blocus… Ah, ce fameux blocus qui sert d’alibi victimaire à un pouvoir islamique dont la population ne manque pourtant pas de nourriture, à voir les étals des marchés à Gaza, mais manque, c’est certain de travail, mais que leur confisque le Hamas, alors que lui, manque surtout de matériaux de construction pour fabriquer des tunnels à visée terroriste. La population manque aussi d’électricité mais que ne lui fournit pas toujours le pouvoir de Abbas à Ramallah. Et par-dessus tout, les Gazaouis manquent surtout de liberté d’opinion et autres formes de libertés, dont Israël n’est évidement pas responsable. Madame Castelli qui s’en prend si fermement aux « tueurs israéliens » est par ailleurs professeur de mathématiques. Cette « camarade » planche peut-être depuis des années sur une équation qui n’a plus guère d’inconnue pour les historiens : Le communisme = 100 millions de morts. Une moyenne serait de 79 millions, ce qui est déjà pas mal. A l’époque, sans doute, comme beaucoup de ses camarades, elle ne savait pas. Je me suis d’ailleurs souvent demandé pourquoi certains ne savaient pas alors que d’autres savaient, si ce n’est que les premiers déniaient que leur idéal était meurtrier…Ils niaient les déportations, les exécutions sommaires, le Goulag, les famines organisées, les assassinats de masse, les disparitions soudaines…
Bref, notre élue ne savait sans doute pas ! Pour elle, l’équation Gaza-Israël est plus facile à résoudre quand il s’agit de compter les morts et les blessés palestiniens. Mais il reste encore une inconnue à son équation qui est le nombre de terroristes, bien que le Hamas qu’elle ne nomme jamais, en a avoué 62 et sans doute davantage à ce jour. Lui les comptabilise, car ce sont des martyrs pour lesquels les familles toucheront 1000 dollars d’assurance martyrs-terroristes…ou martyrs-résistants, c’est selon ! Sans doute dira-t-elle encore dans quelques années que du terrorisme palestinien, elle ne savait rien, trompée qu’elle était par son étrange vertige négationniste et son aveuglement idéologique.
Notre élue communiste réclame aussi que la mairie de Dunkerque, jumelée avec Gaza depuis 1996, fasse quelque chose. Le maire actuel de Dunkerque, monsieur Patrice Vergriete qui a travaillé 12 ans sous l’ancien maire Michel Delebarre, n’a pas remis en cause le jumelage avec Gaza, mais n’a rien fait pour les Palestiniens depuis son élection.

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