mercredi 8 août 2018

VATICAN - ÉNORME SCANDALE DE PÉDOPHILIE : LA POLICE SAISIT LES ORDINATEURS PORTABLES.

VATICAN - ÉNORME SCANDALE DE PÉDOPHILIE : 
LA POLICE SAISIT LES ORDINATEURS PORTABLES. 

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La police fait des descentes dans les bureaux de l’Église catholique depuis juin, saisissant les ordinateurs portables et les dossiers appartenant aux responsables de l’Église et au Vatican, après que les procureurs ont été frustrés par la protection continue des prêtres pédophiles par l’Église catholique.

Selon le Pape François et le Vatican, l’Église catholique n’est pas tenue de divulguer des informations sur les prêtres pédophiles, affirmant que les détails des crimes sexuels commis par des fonctionnaires catholiques sont protégés par le droit canonique en tant que "secrets pontificaux".
Cependant, selon un rapport de Reuters, depuis la mi-juin, il y a eu six raids sur les bureaux appartenant à l’Église catholique. Les autorités auraient saisi des documents, des dossiers, des ordinateurs, des ordinateurs portables et des tablettes appartenant à des responsables de l’Église et au Vatican. Ces descentes s’inscrivent dans le cadre des enquêtes en cours sur les allégations d’abus sexuels d’enfants commis par des prêtres catholiques dans le monde entier. Les raids ont été mis en scène comme des balayages surprises et sont considérés comme les plus agressifs jamais entrepris par une autorité judiciaire contre l’Église catholique romaine.

Des rapports de Reuters : Deux envoyés spéciaux du pape François enquêtant sur un scandale d’abus sexuels d’enfants au Chili ont rencontré des prêtres et des travailleurs ecclésiastiques dans une université de la capitale chilienne le mois dernier lorsque des adjoins se sont précipités dans la salle : la police et les procureurs ont perquisitionné les bureaux de l’Église.
Les envoyés spéciaux ont participé à un séminaire de 90 minutes sur la manière d’enquêter sur les allégations d’abus sexuels commis par d’autres membres du clergé à la suite de révélations selon lesquelles des centaines d’enfants auraient pu être agressés. Pendant des décennies, l’Église catholique romaine au Chili a enquêté discrètement sur de telles allégations sans alerter la police, mais elle est maintenant accusée, même par le pape François lui-même, d’une dissimulation qui a permis aux agresseurs d’agir en toute impunité.

Jaime Ortiz de Lazcano, conseiller juridique de l’archevêque de Santiago, était l’un des membres du clergé visé par les envoyés spéciaux. Ses assistants se sont précipités à ses côtés et lui ont dit : "Père, allez aux bureaux de l’église parce qu’il va y avoir un raid", a raconté Ortiz plus tard.

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