dimanche 24 mars 2019

Le transfert de technologie d’armes à énergie dirigée en Israël avec une subvention des contribuables américains

Le transfert de technologie d’armes à énergie dirigée en Israël avec une subvention des contribuables américains

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Alors que la population américaine est en pleine diversion par la conclusion trop prévisible des enquêtes Mueller concernant la collusion supposée entre Trump et Putin lors de l’élection présidentielle de 2016, un nouveau projet de loi a été déposé en coulisse pour une mesure visant à transférer une des technologies destructrices les plus exotiques de notre époque, à savoir les armes à énergie dirigée qui comprennent les systèmes laser et à faisceau de particules.


Nous avons déjà vu comment ces technologies Tesla fonctionnent lors de l’incendie de forêt en Californie, à la fin de l’année dernière : https://exoportail.com/les-incendies-en-californie-sont-une-operation-de-terreur-par-lutilisation-darmes-a-energie-dirigee/
Maintenant, ils veulent le donner à Israël par la subvention des contribuables américains…

Un nouveau projet de loi permettrait aux contribuables américains de subventionner des armes laser expérimentales israéliennes :

La loi sur la coopération énergétique dirigée entre les États-Unis et Israël renforcerait l’accès d’Israël aux armes de guerre grotesques mises au point par l’armée américaine, mais dont l’utilisation par les troupes américaines a également été interdite.
En effet il a été présenté le «U.S.-Israel Directed Energy Cooperation Act», qui autoriserait «le Département de la Défense à mener une coopération bilatérale avec Israël pour développer des capacités énergétiques ciblées», selon un communiqué de presse.
Les armes à énergie dirigée comprennent les armes laser et les faisceaux de particules ; elles sont très destructrices, mais elles sont adoptées par les militaires pour leurs «charges infinis» et «vitesse et portée incroyable».
Plus précisément, le projet de loi – qui est identique à un projet de loi du même nom qui a été présenté l’année dernière mais qui n’a pas été adopté – permettrait au Pentagone  » de mener des activités de recherche, de développement, de test et d’évaluation, sur une base conjointe avec Israël, pour établir des capacités énergétiques ciblées qui contreraient des menaces aux États-Unis, par les forces des États-Unis, par Israël et d’autres fins ».
Ce qui est sans doute plus troublant, c’est que ce projet de loi élargirait l’accès d’Israël aux armes de guerre ubuesques que l’armée américaine a développées mais dont l’utilisation a aussi été interdite aux troupes américaines. Par exemple, à la fin des années 1990, les États-Unis et Israël ont collaboré au programme «Nautilus» qui a créé des lasers qui causent la cécité permanente chez les personnes ciblées par la «fonte du globe oculaire».
Bien que les lasers «Nautilus» aient été interdits aux États-Unis sous l’administration Clinton parce qu’ils pouvaient causer une cécité permanente, ils ont néanmoins été partagés avec le gouvernement israélien. Un porte-parole du «U.S. Army Space and Strategic Defense Command», John Cunningham, avait alors déclaré au «Washington Report on Middle Eastern Affairs» que la décision de partager la technologie avec Israël n’avait pas été prise par le commandement – qui était l’organisme responsable du programme – et avait plutôt déclaré :
«Nous prenons nos ordres du Secrétaire de la Défense[William Perry] et du Président Clinton.»
Les lasers «Nautilus» ont ensuite été mis en veilleuse pour servir de défense antimissile par Israël en 2006, alors que les États-Unis et Israël avaient dépensé 300 millions de dollars, en raison du «coût prohibitif» de leur opération. Cependant, Israël a continué d’utiliser cette technologie hautement expérimentale pour mettre au point un nouveau système qui, selon lui, était sur le point d’être achevé en décembre dernier.
A la lumière de ce projet de loi, il est important de revoir l’exemple du «Nautilus», car il montre clairement que le gouvernement américain, dans ses efforts de « collaboration » passés, a fourni des armes expérimentales et de haute technologie à Israël même lorsqu’elles sont si controversées, puissantes et mortelles que les militaires américains sont interdits de les utiliser. Ce point est d’autant plus troublant si l’on considère qu’Israël teste régulièrement ses armes expérimentales et nouvellement mises au point sur des Palestiniens, y compris des civils, qui vivent dans la bande de Gaza sous blocus et en Cisjordanie occupée.

Les États-Unis vont subventionner l’arsenal israélien :

Bien qu’il ait été présenté comme un moyen de recherche «conjointe» sur les armes à énergie dirigée, le texte du projet de loi révèle qu’il servirait à canaliser l’argent des contribuables américains pour subventionner la recherche israélienne sur les armes à énergie dirigée en Israël.
Par exemple, le projet de loi dit : «Le Secrétaire à la Défense est autorisé à fournir des services de maintenance et de soutien à Israël pour les activités de recherche, de développement, d’essai et d’évaluation des capacités énergétiques autorisées.» Il déclare ensuite que la contribution financière d’Israël à ces recherches ne devrait pas nécessairement être égale à celle des États-Unis, mais simplement «un montant qui répondrait autrement aux meilleurs efforts d’Israël, comme convenu mutuellement par les États-Unis et Israël».
En outre, le «mémorandum d’accord» entre les deux pays stipule que le projet de loi exigerait que «le Gouvernement des États-Unis reçoive des rapports semestriels sur les dépenses éventuelles du Gouvernement israélien, y compris une description de l’utilisation qui a été faite des fonds, du moment où les fonds ont été dépensés et une identification des entités qui ont dépensé les fonds». Ce passage suggère fortement que la recherche aura lieu en Israël sous la supervision du gouvernement israélien.
Ce projet de loi s’inscrit dans le cadre d’un récent effort du Congrès visant à imposer une coopération étroite entre les gouvernements israélien et américain dans le domaine des technologies sensibles, malgré le fait qu’Israël a toujours eu recours à cette collaboration pour voler des secrets d’État. Par exemple, une disposition largement négligée du «Security Assistance Authorization Act of 2018» des États-Unis et d’Israël – qui a été presque adoptée mais finalement bloquée au Sénat l’an dernier par Rand Paul – aurait exigé que la National Aeronautics and Space Administration (NASA) collabore étroitement avec l’Agence spatiale israélienne (ISA) «pour identifier et poursuivre en coopération des initiatives pacifiques dans le domaine spatial et scientifique d’intérêt mutuel».
Cette disposition a été incluse malgré le fait qu’un étudiant postdoctoral israélien, Amir Gat, de Caltech, avait illégalement transmis à Israël des informations classifiées sur la technologie de la NASA. Gat est maintenant employé par une institution de recherche publique israélienne.

Conclusion : 

Le projet de loi actuel ne semble pas procurer d’avantages directs aux États-Unis et promet plutôt d’être un moyen de subventionner la recherche sur les armes de haute technologie d’un gouvernement qui commet régulièrement des crimes de guerre. Bien que le représentant Ted Lieu ( un des deux représentants ayant déposé cette proposition de loi ) ait prétendu que la loi est une «opportunité» pour les Etats-Unis et qu’elle «sauverait des vies», il semble que les 31 850 $ qu’il a reçus du lobby pro-israélien l’année dernière aient pu influencer son opinion.
Par contre, l’autre parrain du projet de loi, le représentant Stefanik, n’a pas reçu autant de largesses du lobby israélien. Au lieu de cela, Stefanik est liée aux néoconservateurs les plus célèbres et les plus zélés du pays et a l’habitude de travailler pour eux lorsqu’elle était directrice des communications de l’Initiative de politique étrangère (FPI). FPI a été fondée en 2009 par les néoconservateurs Robert Kagan et Bill Kristol, successeurs du Projet pour un nouveau siècle américain (PNAC), dont le rôle dans la promotion de la guerre en Irak – et l’aide à la planification, selon certains – a été discrédité. Pourtant, l’association de Stefanik avec les néoconservateurs va au-delà de son association avec FPI, puisque John Bolton, conseiller néoconservateur pour la sécurité nationale, a approuvé sa candidature à la réélection en 2017.
Compte tenu de l’absence d’avantages pour les États-Unis – et de l’histoire des crimes de guerre d’Israël et des essais de ses nouvelles armes sur des Palestiniens privés de leurs droits dans la bande de Gaza ou en Cisjordanie occupée – ce projet de loi est un parfait exemple d’un autre projet de loi «Israël d’abord» qui est en passe d’être adopté au Congrès américain.
Dénonçons ce projet de loi afin qu’il ne soit jamais adopté.
Traduction : ExoPortail

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