vendredi 10 mai 2019

Des scientifiques savent désormais comment stopper la propagation des cellules cancéreuses

Des scientifiques savent désormais comment stopper la propagation des cellules cancéreuses

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Expression de l'activine B (en rouge) formant une barrière protectrice à gauche
L’un des plus grands défis dans la lutte contre le cancer est d’arrêter les métastases – empêcher les cellules tumorales de se propager dans l’organisme. Aujourd’hui, des scientifiques ont trouvé une nouvelle façon prometteuse de bloquer cette croissance, et elle a donné d’excellents résultats chez la souris.

Note ExoPortail : Même si nous savons qu’il existe des remèdes et technologies de soins bien plus avancés qui sont occultés à l’humanité, il est toujours bon de mettre en avant les découvertes pertinentes qui montrent une dynamique d’écroulement de Big pharma qui cultive le cancer pour les masses ) 


Une équipe de chercheurs en Suisse a trouvé une «barrière» qui empêche le cancer de se métastaser. Il est constitué d’une protéine appelée Activin B et d’un récepteur appelé ALK7 – le combo des deux semble jouer un rôle crucial dans l’arrêt des tumeurs.
Les résultats de leurs recherches jusqu’à présent montrent que Activin B et ALK7 créent une voie de communication qui amène les cellules cancéreuses à se tuer naturellement (apoptose) et empêche la formation (tumorogenèse) et la propagation des tumeurs.
Bien que la plupart des tests n’aient été effectués jusqu’à présent que sur des souris, nous partageons suffisamment de similitudes biologiques et chimiques avec les rongeurs à fourrure, en particulier en ce qui concerne l’évolution du cancer – cette barrière pourrait donc être une cible prometteuse pour les médicaments anticancéreux à l’avenir.
«Cette étude confirme l’idée que l’apoptose est une barrière importante à la tumorigénèse et que son contournement par les cellules cancéreuses est une caractéristique essentielle des cellules cancéreuses pendant la malignité et les métastases», explique Douglas Hanahan, de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), membre de cette équipe.
Pour que le blocage du cancer fonctionne, le récepteur ALK7 et la protéine Activin B qui l’active doivent travailler en tandem.
Les complexes protéiques appelés activines, dont l’activine B fait partie, jouent un rôle crucial dans de nombreuses parties du corps – ils participent à la croissance et à la propagation des cellules, à notre métabolisme, à la réponse immunitaire de l’organisme et à la régulation du cycle menstruel.
L’équipe a étudié le cancer neuroendocrinien pancréatique et le cancer du sein chez des modèles murins. Ils ont ensuite examiné des patients humains atteints de divers cancers et ont découvert un lien entre la présence d’ALK7 et un risque moindre de rechute.
Les métastases semblaient également être tenues à distance plus longtemps lorsque des taux plus élevés d’ALK7 étaient présents, en particulier dans les cas de cancer du sein.
Cela confirme l’idée qu’ALK7 et son partenaire Activin B pourraient être des agents chimiques utiles dans la prévention des métastases, bien qu’il nous faudra plus de recherche avant que cette découverte ne serve de base à un traitement réel.
Plus nous avons de moyens de cibler le cancer, mieux c’est : les scientifiques continuent de faire des progrès dans la définition de différentes approches d’attaque, de la détection plus efficace des dommages à l’ADN à l’arrêt de la formation de groupes anormaux de cellules.
Selon l’équipe, ALK7 a eu tendance à passer «sous le radar» dans le passé, mais nous pouvons maintenant l’ajouter à notre arsenal d’armes potentielles.
La recherche a été publiée dans «Developmental Cell».
Traduction : ExoPortail

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