Retraites : en Espagne, le nouveau gouvernement augmente les pensions
Le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, a acté mardi une revalorisation des retraites, à l’issue de son tout premier conseil des ministres.
La première mesure du nouveau gouvernement de Pedro Sanchez devrait bénéficier à plus de 11 millions de retraités. REUTERS/Jon Nazca
Par C.M. avec AFP
Le 15 janvier 2020 à 12h05
Il n'y a pas qu' en France que le sujet des retraites est dans tous les esprits. En Espagne aussi. À tel point que la toute première mesure du nouveau Premier ministre ibère, Pedro Sanchez, est une revalorisation des retraites. Le socialiste l'a annoncé mardi, à l'issue du premier conseil des ministres de son gouvernement de coalition formé avec le parti de gauche radicale Podemos.
Par C.M. avec AFP
Le 15 janvier 2020 à 12h05
Il n'y a pas qu' en France que le sujet des retraites est dans tous les esprits. En Espagne aussi. À tel point que la toute première mesure du nouveau Premier ministre ibère, Pedro Sanchez, est une revalorisation des retraites. Le socialiste l'a annoncé mardi, à l'issue du premier conseil des ministres de son gouvernement de coalition formé avec le parti de gauche radicale Podemos.
Nous avons approuvé « un décret pour augmenter les retraites de 0,9 % cette année », a précisé Pedro Sanchez. Cette première mesure du nouveau gouvernement devrait bénéficier à plus de 11 millions de retraités, a ensuite ajouté le ministère de la Sécurité sociale.
Les pensions de retraite espagnoles seront ainsi de nouveau indexées sur la hausse des prix. Ce n'était plus le cas depuis 2014, à la suite des mesures d'austérité du gouvernement conservateur de l'époque. Et, si l'inflation dépasse les 0,9 %, « les retraités recevront par un paiement unique la différence entre les 0,9 % et l'inflation » effective, « d'ici à avril 2021 », a encore promis le Premier ministre.
Bientôt une nouvelle augmentation du salaire minimum
Par ailleurs, Pedro Sanchez a annoncé vouloir renégocier les objectifs de déficit public de l'Espagne avec la nouvelle Commission européenne pour les prochaines années. En effet, son accord avec Podemos prévoit une hausse des dépenses publiques et des mesures comme l'augmentation progressive du salaire minimum, déjà relevé de 22 % l'année dernière.
Madrid table actuellement sur un déficit public contenu à 2 % du PIB en 2019 et vise 1,7 % en 2020, un objectif auquel ne croit pas le patronat espagnol.
Ce mardi, le président de la première organisation patronale (CEOE), Antonio Garamendi, a déclaré qu'avec toutes les dépenses prévues, « nous avons l'impression que le déficit de cette année sera de 3,5 %, et c'est déjà un problème avec l'Europe ».
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