mardi 11 février 2020

JULIAN ASSANGE. LES PATRIOTES SONT PERSÉCUTÉS PAR LES TRAÎTRES. Mais une vague de fond arrive

JULIAN ASSANGE. LES PATRIOTES 
SONT PERSÉCUTÉS PAR LES TRAÎTRES. 
Mais une vague de fond arrive. 

Melzer s’adressant au meeting de Londres

Trump a bien commencé à nettoyer le marais aux USA et l'Union Européenne commence à battre de l'aile. Unissons-nous, mais pas derrière des syndicats ou de faux combattants qui veulent toucher le plus d'argent possible de leurs vidéos youtube ou qui travaillent pour leur petite image.

Le rapporteur de l'ONU Nils Melzer révèle les tentatives du gouvernement britannique d'entraver sa défense d'Assange (WSWS)
par Oscar Grenfell le 6 Février 2020,
Lors d'une réunion dans l’église New Church de St.Pancras à Londres lundi soir, le rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture Nils Melzer a fourni de nouvelles informations sur les efforts du gouvernement britannique et des médias de l'establishment pour entraver sa défense du fondateur de WikiLeaks emprisonné Julian Assange.

Melzer a fait une forte intervention à cette réunion, organisée par l'universitaire Deepa Driver et tenue sous la devise «Libérez la vérité». Les autres conférenciers étaient l'ancien diplomate britannique et lanceur d’alerte Craig Murray, Lisa Longstaff de Women Against Rape (Femmes contre le viol) et Eva Joly, ex-juge d’instruction en France et représentante des Verts français au Parlement européen.
Melzer a expliqué que, depuis la publication de ses conclusions en mai 2019 selon lesquelles Assange avait été soumis à une campagne de persécution sans précédent de neuf ans par la Grande-Bretagne, la Suède et les États-Unis, entraînant des symptômes médicalement vérifiables de «torture psychologique», ses enquêtes et recommandations avaient été ignorées. « Les États ont refusé d'enquêter ou d'engager un dialogue sur mes conclusions, même pour répondre aux questions que je suis tenu de leur poser en vertu du mandat qu’ils m’ont donné», a-t-il déclaré.

Le responsable de l'ONU a révélé que dans les coulisses, les autorités britanniques avaient activement cherché à le saboter.
Melzer a déclaré: «Ils sont allés voir la Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme pour se plaindre de moi. Ils ne semblent pas réaliser que je suis indépendant, je suis nommé directement par le Conseil des droits de l'Homme. Mais l'ambassadeur à Genève semble lui avoir dit qu'il n'était «pas satisfait» de la façon dont je conduis mon mandat. Soit dit en passant, j'ai entendu dire qu'ils avaient également dit à mon employeur à Glasgow qu'ils n'étaient pas trop satisfaits de ma façon de conduire mon mandat. »

Le fait que le gouvernement britannique obstrue simultanément les enquêtes de Melzer et mène apparemment une campagne contre lui, souligne l'illégalité flagrante de toute la vendetta dirigée par les États-Unis contre Assange.
Melzer est employé à l'Université de Glasgow en tant que professeur de droit international, indépendamment de son rôle de fonctionnaire des Nations Unies. La seule raison pour laquelle les autorités britanniques auraient à contacter l'université serait de faire pression sur elle pour qu'elle agisse contre Melzer au sujet de la position de principe qu'il a prise dans l'affaire Assange. Un tel comportement rappelle les attaques des gouvernements britannique et américain contre des experts de l'ONU ayant publiquement condamné les mensonges sur les «armes de destruction massive» lors des préparatifs de l'invasion illégale de l'Irak.
Melzer a déclaré avec véhémence: «Je refuse d'être intimidé. J'exécute le mandat que l'ONU m'a confié, au mieux de ma moralité et de mon jugement. C’est une violation de mon indépendance d’essayer de contourner les procédures officielles et de saper ma crédibilité et ma position auprès des Nations Unies et de mon employeur. Et je ne reculerai certainement pas. »
Il a fait remarquer que certains critiques l'avaient accusé de «dépasser les limites» et affirmé que le traitement d'Assange n'avait «rien à voir avec la torture». En réponse, Melzer a demandé: «Comment cela n'a-t-il rien à voir avec la torture quand un homme révèle des preuves de crimes de guerre de gouvernements, et de torture, et personne n'est poursuivi pour cela? »

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