Pourquoi la chloroquine ne sera pas disponible en médecine de ville
DÉCRYPTAGE - De l’avis de tous les scientifiques que Le Figaro a interrogés depuis un mois, donner de l’hydroxychloroquine à tous les malades serait contre-productif.
Par Cécile Thibert
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, l’a réaffirmé samedi soir: l’hydroxychloroquine, un dérivé de la chloroquine, ne pourra pas être prescrite en ville. Seules les personnes hospitalisées, les cas graves donc, pourront y prétendre. «J’appuie toutes mes décisions sur les recommandations des sociétés savantes. Elles ont été sept à se prononcer et à dire que les données cliniques dont nous disposons étaient bien trop insuffisantes pour prendre le risque de prescrire le traitement à d’autres Français que dans ces conditions», a-t-il insisté.
En parallèle, le très médiatique Didier Raoult, directeur de l’Institut hospitalo-universitaire Méditerranée infection (IHU) à Marseille, a décidé de traiter tous les patients diagnostiqués dans son institut avec de l’hydroxychloroquine associée à un antibiotique, l’azithromycine. Une association pourtant déconseillée, en raison du risque accru de troubles cardiaques. «1003 patients traités», annonçait-il sur son compte Twitter dimanche.
Ce n’est pas éthique de donner un médicament en dehors d’un essai clinique alors qu’on ne sait pas encore s’il est efficacePr Mathieu Molimard
«Ce n’est pas
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