samedi 18 avril 2020

Le cuivre, ennemi mortel du Covid-19


Le cuivre, ennemi mortel du Covid-19
Le coronavirus est rapidement éliminé par les vertus antiseptiques du cuivre. Les professionnels du secteur se mobilisent dans la lutte contre la pandémie.
16 avr. 2020 à 06:04 | mis à jour à 06:55 - Temps de lecture : 3 min
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Au Chili, des entreprises fabriquent des masques intégrant des nanoparticules de cuivre. Photo Martin BERNETTI/AFP

L'un des pires adversaires du nouveau coronavirus est un métal des plus courants.

Selon plusieurs études publiées par le New England Journal of medicine et les Universités américaines de Californie, Los Angeles et Princeton, le nouveau coronavirus peut survivre entre deux et trois jours sur du plastique et de l'acier inoxydable. Mais sur le cuivre, il disparaît en quatre heures seulement.

Reprenant les conclusions des recherches de Bill Keevil, microbiologiste à l’université de Southampton en Grande-Bretagne, le Huffington Post nous apprend ainsi que ce métal "fait “exploser” le micro-organisme parfois en quelques minutes seulement". Cette propriété antiseptique existe aussi pour l'or ou l'argent. Mais elle est plus forte encore pour le cuivre. Virus, bactéries et champignons sont rapidement éliminés à son contact.
Une propriété connue depuis longtemps

Connue depuis des siècles, cette capacité du cuivre est utilisée depuis l'Antiquité: dans l'armée, dans l'agriculture, pour l'hygiène ou pour les canalisations. A l'époque moderne, plusieurs établissements de santé ont ainsi opté pour le cuivre, notamment dans l'ouverture des portes, afin de limiter les infections nosocomiales.

Partant de ce constat, les applications concrètes dans la lutte contre la pandémie de coronavirus arrivent. Des universitaires américains ont ainsi créé des autocollants en cuivre pour limiter la propagation du Covid-19.

En France, un industriel de la Marne rappelle que les poignées de portes et les mains courantes qu'il fabrique en alliage peuvent être utiles, notamment dans les Ehpad. "Nous ne prétendons pas avoir la solution miracle mais nous pensons que cela peut être une barrière parmi d’autres", explique l'entreprise Lebronze alloys dans les colonnes de L'Union.



Marius Colin@MariusColin2



Nouvel article de @UnionArdennais sur les travaux réalisés par @BiosUrca et @LebronzeAlloys : on y parle des surfaces en alliages de cuivre et leur rôle dans la lutte contre la transmission des pathogènes. https://www.lunion.fr/id141292/article/2020-03-24/les-poignees-en-cuivre-experimentees-dans-la-marne-sont-un-moyen-supplementaire …#cuivre #copper #coronavirus #COVID19


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18:08 - 26 mars 2020
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Au Chili, des masques au cuivre

Le Chili compte lui aussi profiter de sa place de premier producteur mondial de cuivre pour apporter sa pierre à l'édifice. L'entreprise Copper 3D (Cuivre 3D en français, NDLR) s'est ainsi lancée dans la fabrication de masques réutilisables à base d'un polymère, dans lequel ont été injectées des nanoparticules de cuivre, et fabriqués avec des imprimantes 3D.

Les nanoparticules de cuivre "détruisent les acides nucléiques de l'ADN d'un virus ou d'une bactérie en un processus très rapide et efficace", explique Daniel Martinez, l'un des initiateurs du projet, qui cherche des fonds pour fabriquer ces masques à grande échelle pour un prix de vente moyen de 25 dollars pièce.
Utilisé dans les hôpitaux

Selon Codelco, la compagnie publique chilienne d'extraction, le cuivre est déjà utilisé dans les unités de soins intensifs dans les hôpitaux, où les surfaces conçues en cuivre permettent de diminuer de 40% les risques d'infection. Dans le pays sud-américain, le cuivre est d'ailleurs déjà utilisé pour fabriquer des ustensiles médicaux, des plans de travail dans les laboratoires, des poignées de portes, des rambardes d'escaliers, etc...

Une autre entreprise chilienne, The Copper Company, spécialisée dans le textile, fabrique également des masques, en utilisant des tissus agrémentés de nanoparticules de cuivre. "Nous produisons entre 15.000 et 20.000 masques en tissu avec des nanoparticules de cuivre par semaine et nous avons vendu toute notre production", a déclare Luz Briceño, le directrice générale de l'entreprise.

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