AFFAIRE EPSTEIN-MAXWELL... ON PEUT ATTENDRE LONGTEMPS LES RÉVÉLATIONS... ISRAËL VEILLE AU GRAIN
Affaire Epstein / Maxwell : chantage à la pédophilie au sein d’un réseau d’espionnage israélien à Yankland et ailleurs…
Affaire Epstein / Maxwell : chantage à la pédophilie au sein d’un réseau d’espionnage israélien à Yankland et ailleurs…
Affaire Epstein : Ghislaine Maxwell est finalement traduite en justice !
Jonas Alexis et Philip Girardi
1er décembre 2021
url de l’article original: https://www.veteranstoday.com/2021/12/01/ghislaine-ma..
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
La suspicion qu’Epstein travaillait pour l’agence de renseignement extérieur d’Israël, le Mossad, ou sa contre-partie du renseignement militaire est fondé sur de nombreuses preuves et le fait qu’il ait été “protégé” a aussi été vraisemblablement confirmé par des sources américaines et israéliennes.
Jonas E Alexis: Ghislaine Maxwell, l’entremetteuse sociale qui aurait recruté des jeunes-filles mineures pour Jeffrey Epstein et des oligarques comme le prince Andrew, voit finalement son procès s’ouvrir. Nous sommes impatients de voir ce qui va sortir de cette affaire. L’évaluation de Philip Girardi ci-dessous est intéressante.
de Philip Giraldi
La rabatteuse de Jeffrey Epstein, Ghislaine Maxwell, est finalement au tribunal, dans le processus de la sélection des jurés et des déclarations d’ouverture de procès après avoir passé 17 mois au Centre de Détention Métropolitain de Brooklyn. Etant donnant le départ quelque peu suspicieux d’Epstein de cette terre dans ce qui aurait plus été un assassinat qu’un suicide (NdT : ou une mascarade, l’intéressé ayant été exfiltré vers Israël, ce qui est aussi plausible…), Maxwell a été emprisonnée selon un régime pénitencier plus intrusif demandant une surveillance constante et ne pouvant pas faire grand chose d’autre que de s’assoir sur le banc en ciment de sa cellule et contempler son futur.
Maxwell s’est souvent plainte de son isolation, de l’abus de ses geôliers et de la terrible bouffe. Il ne fait aucun doute qu’elle a raison sur la bouffe. Sa proposition de donner 28 millions de dollars de caution pour sortir en attendant son procès a été refusée par le juge qui observa que Maxwell avait plus de quinze comptes en banque d’investissement différents ainsi que de multiples passeports. Elle suggéra que Ghislaine pourrait bien avoir plus d’argent et autres biens épargnés hors des Etats-Unis, ce qui faisait d’elle un haut risque d’évasion et de disparition, de manière présumée vers Israël qui n’a aucun accord d’extradition avec les Etats-Unis.
Il y a une toile de fond conséquente à considérer lorsqu’on examine la saga Ghislaine Maxwell / Jeffrey Epstein. La suspicion que Jeffrey Epstein travaillait pour l’agence de renseignement extérieur d’Israël, le Mossad ou sa contre-partie du renseignement militaire est fondée sur une considérable série de preuves et qu’il était “protégé” est aussi semble t’il confirmé par des sources israéliennes et américaines.
De fait, il existe déjà des preuves qu’Epstein a été le bénéficiaire inhabituel d’un laxisme lorsqu’il fut condamné en Floride en 2008 pour crimes sexuels impliquant 19 jeunes filles mineures ; il ne reçut qu’une peine s’apparentant plus à une tape sur la main qu’autre chose. Après l’affaire, le procureur de Miami Alexander Acosta, qui était impliqué dans l’affaire, a rapporté que l’arrestation et la condamnation venait de plus haut que sa position, qu’on lui avait dit qu’Epstein “appartenant aux services de renseignement” et de “le laisser tranquille”, un commentaire qui n’a jamais été pris en compte par les enquêteurs.
Aussi dans un livre récent d’Ari Ben-Menashe “Epstein : Dead Men Tell No Tales”, l’ancien officier du renseignement israélien qui affirme avoir mené l’opération Epstein, a décrit comment Epstein faisait chanter des politiciens connus pour les services israéliens. Epstein a commencé à travailler pour le gouvernement israélien dans les années 80 et son opération, qui était financée par Israël et des juifs américains influents, était une classique opération de piège à la séduction (honey trap), qui utilisait des mineures d’âge pour appâter des politiciens du monde entier, une liste de gens piégés incluant Bill Clinton et le prince Andrew. Clinton a été rapporté avoir volé au moins 26 fois dans le jet privé Boeing 727 d’Epstein, le “Lolita Express”, vers une propriété privée en Floride ainsi que sur une île privée, propriété d’Epstein, dans les Caraïbes. L’île était connue des locaux du vocable de “l’île aux pédophiles”. Les politiciens y étaient photographiés et filmés dans leurs ébats avec les jeunes filles. Ils étaient plus tard approchés pour “rendre quelques services et faveurs” à Israël.
Ghislaine Maxwell est en fait la fille du super espion d’Israël Robert Maxwell, qui a reçu des funérailles d’état en Israël après sa mort mystérieuse en 1991, funérailles où figuraient le premier ministre ainsi que tous les anciens patrons des services de renseignement du pays. Ghislaine est présumée avoir été une participante active dans l’opération d’Epstein, agissant en rabatteuse et gérante des jeunes filles (NDT : mère maquerelle quoi…) et qui a laissé entendre en au moins une occasion, qu’elle savait où étaient les enregistrements des ébats de Bill Clinton et de Donald Trump avec les mineures.
Cela ne prend pas grand chose pour tirer ce qui est déjà connu et poser la question “qui parmi les célébrités et les politiciens de haut-niveau cultivés par Epstein furent et sont encore des espions d’Israël ?” Et bien sûr il y a un complot sous-jacent : assumant qu’Epstein était de fait bien impliqué dans le recrutement et/ou la gestion d’agents de haut niveau américains dans une “opération d’influence” (NdT: en clair, de chantage à la pédophilie…) qui aurait utilisé des manœuvres de chantage, il devient alors plausible qu’il ait été tué en prison et que l’histoire du suicide ne fut q’une opération de couverture de l’assassinat. L’affaire Epstein demeure officiellement ouverte et non résolue, toujours sous le coup d’une enquête, bien qu’il ne semble pas que grand chose ne se passe, le signe certain que quelqu’un de puissant au sein de l’establishment s’assure que rien de compromettant ne puisse faire surface. Ceci est parfois appelé une couverture gouvernementale.
Donc dans tout ce fatras de drame et de possibilités, on pourrait légitimement se demander pourquoi la couverture médiatique du procès Maxwell est bien moins sous les feux de la rampe que ne le furent récemment les procès Rittenhouse et Arbery ? Bien moins même que le procès en cours d’Elisabeth Holmes. Et bien la réponse est en fait assez simple, même en ignorant les médias libéraux et leur désir d’enflammer la passion raciale dès que possible ; nous sommes dans une ère de contrôle de l’information par le gouvernement (NdT : faudra nous expliquer quand le gouvernement n’aurait-il pas contrôlé l’information d’une manière ou d’une autre ?… La théorie de la presse libre “4ème pouvoir” est un vaste leurre qui ne fait plus recette aujourd’hui…) et nous sommes les témoins de la gestion sélective de ce que Maxwell sera accusée d’avoir fait afin d’éliminer tout dégât possible à des politiciens américains connus ou à Israël.
Nonobstant les drames juridiques télévisuels, le fait est que les gens ne sont traduis devant un tribunal une fois que des chefs d’accusation sont émis pour un ou des crimes spécifiques. Le résultat passe ensuite devant un procureur généralement politiquement orienté, qui s’il est d’accord qu’il y a effectivement une affaire judiciaire, la fait ensuite passer devant un juge élu ou politiquement nommé pour passage devant un tribunal. Ceci veut dire en pratique que les procès devant un jury de pairs sont sujets à un processus d’effeuillage minutieux avant qu’ils n’arrivent devant un cour de justice et ce qui en sort à la fin n’est souvent que ce que le système de justice criminelle voit comme “gagnable” ou désirable en termes de politiquement correct.
Pour le dire autrement plus à propos des cas Maxwell et Epstein, malgré de considérables preuves suggérant l’espionnage, il n’y a absolument aucune suggestion qu’à la fois le NYPD et le FBI n’aient jamais interrogé sérieusement quelque partie que ce soit sur leur relation avec Israël ou toute forme de renseignement lié à Israël. Il n’y a pas non plus la moindre indication que des “célébrités” qui auraient pu être ciblées comme par exemple Bill Clinton, n’aient jamais même été questionnées. Ceci n’est en rien une coïncidence dans la mesure où Israël évite presque toujours toute forme d’attention trop poussée.
De fait, Israël, malgré son historique démontré et très bien documenté d’espionnage massif aux Etats-Unis, a très peu de chances de se retrouver confronté judiciairement parce qu’il y a un consensus bipartite qu’un tel embarras à la plus formidable amitié du monde entre Washington et Tel Aviv ne devrait jamais être sujet à un examen sérieux et poussé (NdT: suffit aussi de voir l’enfouissement total de la “piste Israël” concernant les attentats du 11 septembre…). Voilà pourquoi Maxwell n’a été officiellement accusée que de complicité avec le prédateur sexuel condamné Epstein dans le traffic et l’abus sexuel de quatre femmes, dont trois mineures, ainsi que de mensonge et parjure dans une affaire de droit civil. Elle a refusé les accusations, elle est puissamment entourée d’avocats et sa défense va sans aucun doute impliquer le bris du narratif de la nature et de l’intimité de sa relation avec Epstein. Un compromis sera sans doute atteint après plusieurs semaines de joutes judiciaires et tout cela finalement accouchera d’une souris.
L’acte d’accusation de Maxwell portant sur huit chefs d’accusation a été publié le 29 mars courant. Si sa défense échoue de convaincre et qu’elle est condamnée pour les huit chefs d’accusation liés au traffic sexuel et conspiration de traffic sexuel, Maxwell est passible de 80 ans de prison. De la même manière, Epstein ne fut arrêté et accusé que de traffic sexuel et d’abus sexuel sur mineurs lorsqu’il mourut en attente de son procès et pas d’avoir été engagé dans le renseignement avec une puissance étrangère impliquée dans l’espionnage dirigé contre les Etats-Unis et autres nations.
Au fait, il existe des lois contre ces activités incluant la loi contre l’espionnage de 1918 et le Foreign Agents Registration Act (FARA) de 1938, ce dernier ayant été récemment invoqué et appliqué contre des médias russes. Si quiconque s’attend à ce que l’angle de l’espionnage ne fasse surface au cours du procès Maxwell, il y aura une bien grosse déception parce qu’Alison Nathan, la juge du district sud de New York nommée par Obama et de manière appropriée, lesbienne, ne le permettra pas, le procureur n’ira pas sur ce terrain et les avocats de la défense n’y feront aucunement allusion dans leurs plaidoiries et arguments de défense.
Ne vous attendez donc à rien de bien dramatique en provenance de ce tribunal de New York. Nous devons suspecter qu’une affaire impliquant le Mossad gérant un gros cercle d’espionnage aux Etats-Unis utilisant un pédophile et des jeunes filles mineures pourrait bien être bien trop grosse à tolérer pour certaines personnes du pouvoir et ces personnes se sont assurées que cet angle de l’affaire ne verra jamais le jour. Ceci est la véritable histoire qui est maquillée. Une fois de plus, Israël espionne et Washington nie l’évidence.
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