Bilan rapide de la visite de Macron à Moscou.
Accueil à la hauteur de l’importance donnée à Macron par le Président Poutine : aucun accueil officiel à l’aéroport, à part un employé du ministère des Affaires étrangères pour régler l’entrée du visiteur en Russie.
Accueil à la hauteur de l’importance donnée à Macron par le Président Poutine : aucun accueil officiel à l’aéroport, à part un employé du ministère des Affaires étrangères pour régler l’entrée du visiteur en Russie.
Au Kremlin, comme indiqué hier, accueil glacial : ni fleurs, ni boissons, ni même poignée de mains. Vladimir Poutine installe Macron en bout d’une immense table. Peur de la contamination sans doute, pas celle du covid mais celle des « valeurs » nauséabondes qu’incarne Macron.
Déclarations et conférence de presse à l’issue de la rencontre : en termes diplomatiques soigneusement choisis, même si Macron annonce des points positifs, la réalité est que rien n’a été résolu, comme le Kremlin le prévoyait. Les médias racontent n’importe quoi, par exemple le Financial Times écrit que « Moscou et Paris ont convenu d’un certain nombre de mesures » et que la Russie n’entreprendrait pas de nouvelles « initiatives militaires ».
Le Kremlin remet les pendules à l’heure aujourd’hui :
La Russie et la France n’ont pu conclure aucun « accord » lié à la réduction des tensions dans les relations avec l’Ukraine, a déclaré l’attaché de presse du Président russe Dmitri Peskov.
« Le Financial Times, bien sûr, a écrit essentiellement faux. Moscou et Paris n’ont pu conclure aucun accord, c’est tout simplement impossible. Parce que la France est à la fois membre de l’UE et membre de l’OTAN, là où la France n’a pas de leadership, le leadership appartient à un autre pays ». L’attaché de presse présidentiel a également noté qu’il n’avait pas entendu parler du refus de Moscou d’initiatives militaires.
Et si les médias occidentaux disent que Macron est arrivé à ce que le Président Poutine annonce le retrait des forces russes de Biélorussie à l’issue des manœuvres militaires actuellement en cours, c’est oublier qu’il n’a jamais été question qu’elles y restent, seuls les propagandistes de l’OTAN prétendaient que ces forces sont le fer de lance de l’ « invasion russe » en Ukraine !
Comme prévu donc, chou blanc pour Macron. Ceci s’explique par plusieurs choses :
D’abord la véritable question est non pas l’Ukraine mais la sécurité de la Russie. L’Ukraine n’est qu’un pion que l’OTAN et les États-Unis utilisent pour justement tenter de saper la sécurité de la Russie. Et sur ce point il n’y a pas et il n’y aura jamais de négociation possible.
Ensuite, comme l’a précisé Peskov, Macron n’a pas le leadership de l’OTAN et n’est donc pas un interlocuteur pris en considération.
Et enfin, et c’est peut-être la plus importante raison, Macron représente tout ce que Vladimir Poutine exècre : rejet des valeurs ancestrales, rejet des valeurs morales, soutien du lobby LGBT, mondialisation à marche forcée, etc., etc. Et en Russie, si on écoute poliment ce genre d’individu, on ne tient pas compte de leurs remarques et encore moins on ne signe d’accord avec eux. La mégalomanie de Macron en prend un sacré coup : pensait-il ne fût-ce qu’une seconde que Vladimir Poutine le considère comme un « égal » ?
Macron a donc dépensé quelques centaines de milliers d’euros pour venir se faire voir à Moscou. Comme disait son mentor François Hollande, « ça ne coûte rien, c’est l’État qui paye ! »
Pendant ce temps, l’armée ukrainienne renforce ses positions au Donbass et semble préparer une attaque massive, poussée par les États-Unis et l’OTAN. Les forces indépendantistes ont demandé aujourd’hui un soutien militaire à la Russie sous la forme d’une aide en matériel et en hommes, chiffrant à 30 000 soldats russes le nombre souhaité.
Rappel : Le 14 février le Parlement russe décidera très probablement de « reconnaître » l’indépendance des républiques de Donetsk et Lugansk. Dans ces 2 républiques, plus d’un million de citoyens ont reçu la nationalité russe et il est parfaitement clair que si l’Ukraine attaque, la Russie ira sur place défendre ses ressortissants.
Les conséquences de tout ceci vont être clairement visibles dans une dizaine de jours.
Boris Guennadevitch Karpov
https://boriskarpov.tvs24.ru
(*) Zhopa = Жопа.
Titre de l’article: Macron à Moscou: Un bon coup de pied au cul!
Et en prime une analyse d’un haut responsable des Services spéciaux, sous principe d’anonymat!
Le président français Emmanuel Macron prend ses désirs pour des réalités: Poutine n’a aucun accord avec Macron et n’en aura jamais. Macron n’est tout simplement pas la personne avec qui Poutine s’entendra sur quelque chose, car le président français ne décide vraiment rien sur la scène mondiale et ses garanties personnelles pour Poutine ne valent rien. Poutine utilise carrément Macron pour la manipulation. Hier, lors des négociations avec Macron, Poutine a assuré qu’il n’attaquerait personne et n’avait même pas l’intention de le faire, que tout cela était les intrigues de la presse ennemie, qui cherche la guerre là où il n’y en a pas. Poutine a promis des années de paix et de prospérité si Macron persuade Zelensky de se conformer aux accords de Minsk.
Il faut bien comprendre que Macron, à la veille des élections présidentielles en France, est dans une certaine dépendance à Poutine. Les trois plus proches rivaux de Macron dans la course présidentielle sont de fervents fans de Poutine, ce qu’ils déclarent ouvertement. Lors de la dernière élection présidentielle en France, l’ancien Premier ministre français Fillon, qui a abandonné la course présidentielle en raison d’un scandale avec l’emploi de sa femme, a été considéré Candidat de Poutine, ce que Poutine a confirmé en offrant à Fillon un siège au conseil d’administration de Zarubezhneft JSC après la fin de sa carrière politique. Maintenant, Poutine ne parie pas sur Macron, et Macron s’est également envolé pour Moscou pour recevoir des garanties de Poutine de ne pas interférer dans les élections françaises.
Macron est l’idiot utile de Vladimir Poutine.
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