PROFESSION GENDARME
Témoignage hallucinant d’un gendarme démissionnaire !
Témoignage hallucinant d’un gendarme démissionnaire !
À l’origine de son engagement dans la police, il y a la foi dans le service public, l’envie de se rendre utile aux autres et d’améliorer le monde à son échelle. La gendarmerie lui paraît alors le lieu où il pourrait s'épanouir, mais il finit vite par déchanter.
« On m'a catégorisé comme le gauchiste de la promotion et fait comprendre que je n’étais pas à ma place. »
Un milieu anormalement sur-politisé.
Outre l’ambiance nauséabonde, il faut ajouter les lacunes d’une formation qui favorisent toutes sortes d’abus et de falsifications dans les procédures : « Faut pas s’étonner de la qualité des procédures judiciaires, on ne nous forme pas. Chacun fait son micmac. »
Pas de cadrage, c’est le chaos.
« J’ai été naïf de croire que je pourrais changer les choses ».
« Un jour, [un collègue] a sorti : “Moi, vous me laissez une arme dans un quartier, je tire à vue, y a pas de souci”, mais quiconque ose les dénoncer se voit vite mis au ban de l’équipe : Quand on essaie d'en parler avec eux, ils s'en foutent et répètent que c'est comme ça et pas autrement ».
Ainsi, toute protestation se heurte au silence d’une institution au sein de laquelle le racisme et la violence restent des questions taboues.
La loi du plus fort prévaut alors…
« Défendre l'État et en même temps vouloir abolir l'État, c'est un peu compliqué », du coup il a décidé de démissionner.
Il a bien fait ! Au moins il est cohérent et il a refusé de travailler dans un asile d’aliénés. Il a refusé de devenir fou.
Les gens ne sont plus managés, ils sont administrés par des indicateurs inhumains. Une IA donnerait le même résultat.
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@leveil2022
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