il est temps de sortir du « déni social », dit un juge français
« En France, chaque année des dizaines de milliers d'enfants sont victimes de violences sexuelles », rappelle le juge Edouard Durand.
Le juge Durand a co-présidé pendant trois ans la Commission indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise).
« Le problème, c'est qu'on ne les voit pas ou qu'on fait comme si on ne les avait pas vus. Les violences sexuelles font l'objet d'un déni massif, puissant, ancien, dénonce le magistrat, un déni qui a un corollaire immédiat, l'impunité des agresseurs. »
Lorsqu'un enfant révèle les violences sexuelles qu'il subit à un professionnel, « celui-ci ne fait rien dans 60% des cas », montrent les chiffres de la Ciivise.
70% des plaintes classées sans suite.
Ainsi en France, plus de 70% des plaintes déposées pour violences sexuelles sur mineurs sont classées sans suite et seuls 3% des pédocriminels sont déclarés coupables par un tribunal ou une cour d'assises, rappelle le juge Durand dans 160.000 enfants. Violences sexuelles et un déni social, publié par les éditions Gallimard.
Ce déni a un coût « monumental »: humain « avec la souffrance des victimes et de leurs proches », social avec « la perte de confiance dans le contrat social et dans la loi » et économique avec « 9,7 milliards d'euros de dépenses publiques » par an.
Pour Edouard Durand, la seule solution est de « croire la personne qui dénonce des violences, et agir en conséquence ». Car aujourd'hui au lieu « de protéger les enfants qui révèlent ces violences, on les soupçonne de mentir, d'exagérer ou on accuse leur mère ou tout autre adulte protecteur de mentir, de manipuler », déplore-t-il.
https://www.ouest-france.fr/faits-divers/violence-sex..
« En France, chaque année des dizaines de milliers d'enfants sont victimes de violences sexuelles », rappelle le juge Edouard Durand.
Le juge Durand a co-présidé pendant trois ans la Commission indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise).
« Le problème, c'est qu'on ne les voit pas ou qu'on fait comme si on ne les avait pas vus. Les violences sexuelles font l'objet d'un déni massif, puissant, ancien, dénonce le magistrat, un déni qui a un corollaire immédiat, l'impunité des agresseurs. »
Lorsqu'un enfant révèle les violences sexuelles qu'il subit à un professionnel, « celui-ci ne fait rien dans 60% des cas », montrent les chiffres de la Ciivise.
70% des plaintes classées sans suite.
Ainsi en France, plus de 70% des plaintes déposées pour violences sexuelles sur mineurs sont classées sans suite et seuls 3% des pédocriminels sont déclarés coupables par un tribunal ou une cour d'assises, rappelle le juge Durand dans 160.000 enfants. Violences sexuelles et un déni social, publié par les éditions Gallimard.
Ce déni a un coût « monumental »: humain « avec la souffrance des victimes et de leurs proches », social avec « la perte de confiance dans le contrat social et dans la loi » et économique avec « 9,7 milliards d'euros de dépenses publiques » par an.
Pour Edouard Durand, la seule solution est de « croire la personne qui dénonce des violences, et agir en conséquence ». Car aujourd'hui au lieu « de protéger les enfants qui révèlent ces violences, on les soupçonne de mentir, d'exagérer ou on accuse leur mère ou tout autre adulte protecteur de mentir, de manipuler », déplore-t-il.
https://www.ouest-france.fr/faits-divers/violence-sex..
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