SCOLARISATION OBLIGATOIRE À 3 ANS :
CE QUE CACHE L’ANNONCE DE MACRON…
NATIONALE DÉTRUIT NOS ENFANTS VOLONTAIREMENT.
Les 27 et 28 mars 2018 ont eu lieu les « Assises de la maternelle » ouvertes par MACRON lui-même et préparées par le neuropsychiatre Boris CYRULNIK au nom du ministre de l’Education Jean-Michel BLANQUER, Assises auxquelles 400 membres et partenaires de la communauté éducative ont participé.
Nos gouvernants sont coutumiers de ces prétendues Assises, débats, consultations… dont les conclusions sont connues bien avant que les problèmes n’aient été soulevés et les questions posées !
Ces Assises ont prétendûment eu pour objectif de repenser la maternelle pour en faire une véritable « école du langage et de l’épanouissement ».
Qu’en est-il ?
Un abaissement de l’âge de la scolarisation obligatoire ?
Nos gouvernants sont coutumiers de ces prétendues Assises, débats, consultations… dont les conclusions sont connues bien avant que les problèmes n’aient été soulevés et les questions posées !
Ces Assises ont prétendûment eu pour objectif de repenser la maternelle pour en faire une véritable « école du langage et de l’épanouissement ».
Qu’en est-il ?
Un abaissement de l’âge de la scolarisation obligatoire ?
Pour repenser la maternelle (sic), « …Nous abaissons l’âge de la scolarisation obligatoire à 3 ans… » ! dit le ministre BLANQUER, et cette annonce est relayée à grands renforts de publicité par tous les medias.
En réalité, bien que l’âge de la scolarisation obligatoire fixé à 6 ans par Jules Ferry soit toujours en vigueur, dans les faits, la scolarisation des enfants de 3 ans est une situation acquise depuis longtemps. Selon le site du gouvernement, la quasi-totalité des enfants de trois à 5 ans est accueillie dans l’enseignement pré-élémentaire depuis 20 ans et le ministre reconnait lui-même : « aujourd’hui, 97% des enfants sont déjà scolarisés à l’école maternelle ».
Néanmoins, cette mesure qui pourrait, de ce fait, apparaître purement symbolique, a en réalité une portée beaucoup plus considérable qu’il n’y paraît.
3% d’enfants restant à scolariser correspondent à 20.000 enfants.
Néanmoins, cette mesure qui pourrait, de ce fait, apparaître purement symbolique, a en réalité une portée beaucoup plus considérable qu’il n’y paraît.
3% d’enfants restant à scolariser correspondent à 20.000 enfants.
La première question à se poser est celle de savoir qui sont ces 20.000 enfants qui n’ont pas encore été scolarisés à 3 ans ? Et quand nous entendons Jean-Michel BLANQUER déclarer «… Cette décision traduit la volonté gouvernementale de faire émerger grâce à l’école une société plus juste… », on peut penser que cette mesure est encore destinée à scolariser les nouveaux arrivants immigrés clandestins.
Une annonce en trompe-l’œil
Ensuite, il est à noter que dans les faits, il ne s’agit pas d’un abaissement de l’âge de l’obligation scolaire à 3 ans mais d’une augmentation de l’âge de la scolarisation effective.
En effet, depuis 1999, la scolarisation des enfants de 2 ans est une pratique relativement courante puisqu’elle concerne 93.600 enfants et, selon le site education.gouv.fr, l’« accueil différé des enfants de deux ans » – c’est-à-dire en clair, la suppression de la scolarisation des enfants de deux ans, permettrait de scolariser environ 20.000 élèves supplémentaires en maternelle. En réalité, comme nous allons le voir, cela permettrait (et permettra) beaucoup plus que cela !
Et pour nous convaincre du bien fondé de cette suppression, une autre mise en scène eut préalablement lieu, celle-ci beaucoup plus discrètement.
En effet, depuis 1999, la scolarisation des enfants de 2 ans est une pratique relativement courante puisqu’elle concerne 93.600 enfants et, selon le site education.gouv.fr, l’« accueil différé des enfants de deux ans » – c’est-à-dire en clair, la suppression de la scolarisation des enfants de deux ans, permettrait de scolariser environ 20.000 élèves supplémentaires en maternelle. En réalité, comme nous allons le voir, cela permettrait (et permettra) beaucoup plus que cela !
Et pour nous convaincre du bien fondé de cette suppression, une autre mise en scène eut préalablement lieu, celle-ci beaucoup plus discrètement.
Un débat préliminaire sur le bien fondé de la scolarisation à 2 ans
En effet, une étude d’Arthur HEIM, qui travaille aujourd’hui à l’évaluation scientifique du système scolaire (tout un programme !), a publié en janvier 2018, une étude sur l’impact de la scolarisation à deux ans qui est arrivée à point nommé (…) pour servir la politique du ministre, d’où il ressortirait que les résultats enregistrés ne réussissent pas à asseoir le bien-fondé de la « préscolarisation précoce » ! (entendez scolarisation à 2 ans).
Une étude curieusement tombée « à pic » pour nourrir le débat lancé par la majorité politique sur la « dimension éducative de la crèche et de l’école maternelle » qui eut lieu dans la foulée, le 7 février 2018 .
Quel heureux « hasard » ( !) et quelle chance pour Jean-Michel BLANQUER qui « a pris la balle au bond » dit-on sans rire, nous assurant que le débat sur la « préscolarisation précoce » était ouvert mais pour lui , « … l’école à 2 ans n’est pas l’alpha et l’omega…il est probable que la crèche soit plus pertinente que la scolarisation à 2 ans… », évoquant au passage un programme de développement du langage en crèche qui accréditerait l’idée selon laquelle la crèche peut tout à fait se substituer à la maternelle.
En réalité, se profile très nettement les véritables objectifs de toute cette mise en scène. La « ficelle » est un peu grosse mais comme disait Lénine « plus la ficelle est grosse, mieux ça passe ! ».
Quel heureux « hasard » ( !) et quelle chance pour Jean-Michel BLANQUER qui « a pris la balle au bond » dit-on sans rire, nous assurant que le débat sur la « préscolarisation précoce » était ouvert mais pour lui , « … l’école à 2 ans n’est pas l’alpha et l’omega…il est probable que la crèche soit plus pertinente que la scolarisation à 2 ans… », évoquant au passage un programme de développement du langage en crèche qui accréditerait l’idée selon laquelle la crèche peut tout à fait se substituer à la maternelle.
En réalité, se profile très nettement les véritables objectifs de toute cette mise en scène. La « ficelle » est un peu grosse mais comme disait Lénine « plus la ficelle est grosse, mieux ça passe ! ».
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