SYRIE. LE TRAFIC D’ORGANES :
48€ LE CORPS D’UN MORT.
La libération d’Alep a permis de confirmer l’existence d’un important réseau de trafic d’organes monté par les groupes terroristes qui les faisaient passer à travers la frontière turque.
Il en a été de même au Kosovo. Bernard Kouchner, ancien ministre était impliqué.
Les habitants blessés de la ville avaient peur d’«être embarqués dans des ambulances- au bord desquelles figuraient des casques blancs- car ils n’avaient trop d’espoir de sortir des hôpitaux avec tous leurs organes.
Abo Mohammed, âgé de 60 ans, a vécu cette expérience qu’il a racontée à l’agence Sputnik:
«Les terroristes faisaient exploser des grenades au milieu de la foule et aussitôt après, les ambulanciers étaient dépêchés sur les lieux pour ‘ramasser les blessés’. Moi aussi, j’y étais pris au piège. On m’a embarqué dans l’ambulance et je suis sorti de l’hôpital avec un rein en moins et sans une partie de ma rate».
Selon une autre habitante d’Alep, Alya, un vaste marché a été organisé près de la frontière turque. «Dans ce marché on peut acheter pratiquement tout, dont des femmes et des enfants. Un mort y coûte 25.000 livres syriennes (48 euros), alors qu’un blessé est vendu trois fois plus cher, à 150.000 livres (278 euros). Chaque jour, les hôpitaux se remplissent de blessés qui sont considérés comme une source d’organes», a confié Alya à l’agence Sputnik.
Selon les statistiques non officiels, environ 18.000 transplantations illégales d’organes ont été recensées dans le nord syrien (Alep). Les victimes ont toujours peur d’en parler. Un groupe d’experts médico-légaux a déclaré à l’agence qu’il était très facile de se procurer des organes humains en ville. Des étrangers venus en ville sous couvert d’aide humanitaire étaient en réalité des membres de la mafia qui, d’un commun accord avec des médecins étrangers, volaient des organes humains et les faisaient passer par la frontière turque.
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