Pourquoi les banques aiment les guerres
Les guerres sont les entreprises les plus chères et... les plus rentables
09/01/2018
La Bataille de Waterloo, peinte par William Sadler. Les banques londoniennes ont prêté 5 millions de livres à Napoléon pour la financer. (Crédit : domaine public)
« La guerre ne bénéficie à personne, pas même aux vainqueurs », paraît-il. Pourquoi alors l’humanité a-t-elle eu tant de ces épisodes sanglants, en particulier au cours du siècle dernier ?
Le commandant en chef de l’aviation de l’Allemagne nazie, Hermann Göring, avait une réponse convaincante : « Le peuple ne veut pas la guerre… pourquoi un pauvre fermier voudrait-il risquer sa vie quand le mieux qu’il puisse en obtenir est de revenir en un seul morceau ? » expliquait-il en 1946, au moment du procès de Nuremberg et lors d’un entretien avec le journaliste Gustave Gilbert. « Mais, après tout, ce sont les dirigeants du pays qui décident, et il est toujours facile de pousser les gens à suivre, que ce soit dans une démocratie ou une dictature fasciste, un régime parlementaire ou un dictature communiste »,poursuivait-il.
Les dirigeants déclenchant des guerres, parfois sous forme de frappes dites préventives et défensives, doivent y trouver un intérêt, que ce soit la puissance ou le renom, le besoin de sortir d’une récession… Mais ce ne sont pas les dirigeants nationaux qui en bénéficient le plus – d’ailleurs la plupart du temps, ils n’en bénéficient pas du tout.
L’éternel gagnant, quel que soit le vainqueur militaire, est celui qui finance la guerre et prend ses intérêts du sang des innocents.
Le financement des guerres dans l’histoire
Le secteur bancaire est le seul capable de fournir les moyens financiers des guerres, les impôts étant à eux seuls insuffisants et responsables de générer de l’instabilité sociale.
Avant que la banque moderne ne naisse, les rois empruntaient de l’or aux orfèvres et aux nobles pour équiper leurs armées. Les guerres médiévales, bien que longues et brutales, connaissaient une ampleur limitée du fait des limites de leur financement et des armes encore rudimentaires.
La création de la Banque d’Angleterre, en 1694, a changé la situation en permettant au gouvernement britannique de financer les efforts de guerre par l’émission d’obligations. Cette banque centrale privée arriva à point nommé pour permettre le lancement de la guerre de succession avec l’Espagne en 1701.
Les banques propriétaires de la Banque d’Angleterre – et les centaines d’établissements derrière – avaient découvert que le prêt aux entreprises était limité par les capacités de croissance de celles-ci, aussi bien en terme de ressources humaines que d’actifs. Les guerres détruisant les deux, le besoin d’emprunt, et donc le potentiel de profit pour les banques, devenait presque sans limite.
La maison des Rothschild Mayer Amschel Rothschild, patriarche d’une véritable dynastie de banquiers. (Crédit : domaine public)
Un siècle plus tard, le financement des guerres par les banques atteignait son degré de perfection, avec la famille Rothschild. Le patriarche de cette dynastie de banquiers, Mayer Amschel Rothschild, créa sa première banque à Francfort, au début des années 1760. Ses fils ont internationalisé la banque à Paris, Londres, Vienne et Naples. Par leur réseau banquier, la famille a fait fortune pendant les guerres napoléoniennes en spéculant avec l’argent du prince allemand William d’Hesse-Kassel. Les Rothschilds devaient investir son argent dans des obligations du gouvernement britannique, mais ont choisi de l’utiliser pour des ventes d’armes. Ils ont, ensuite, restitué l’argent bonifié des intérêts qui auraient été obtenus avec les bons du trésor britannique – et ont gardé l’excédent, en violation complète de leur obligation fiduciaire.
La famille a cependant aussi aidé les expéditions du Duc de Wellington contre Napoléon en faisant passer de l’or depuis la France vers l’Espagne, et en prêtant directement au gouvernement britannique.
Certains historiens ont alors affirmé que les Rothschilds avaient été les premiers banquiers à financer les deux partis en opposition dans une guerre. Cependant, d’après Robert McNair Wilson, l’auteur du livre Promesse de paiement (Promise to Pay), les banques de Londres elles-mêmes avaient prêté à Napoléon plus de 5 millions de livres pour financer l’expédition des 100 jours. Même si peu auraient parié sur une victoire de Napoléon, les nations vaincues devaient de toute façon payer leurs dettes aux financeurs internationaux, exactement comme ce qui s’est produit avec l’Allemagne après les deux guerres mondiales. Les financiers y gagnent de toute façon, quelle que soit l’issue de la guerre.
Un autre point de débat entre historiens est celui de l’implication des Rothschilds dans le krach de la livre britannique : après qu’ils aient su avant tous la victoire de Wellington à Waterloo en 1815, Nathan de Rothschild aurait sciemment déclenché une panique bancaire à Londres en faisant croire à la victoire de Napoléon, pour ensuite racheter les devises dévaluées qui, quelques heures plus tard, valaient une fortune. Les Rothschilds se sont ainsi retrouvés maîtres de l’économie britannique.
Ce sur quoi tous les historiens sont d’accord et le fait que la famille Rothschild soit devenue, grâce à la guerre, la plus riche de tout le 19ème siècle. Même si d’autres noms sont devenus populaires dans le monde de la finance au 21ème siècle, l’attitude du journal The Economist, toujours en faveur des solutions armées, que ce soit en Afghanistan, en Irak, en Libye, ou en Syrie, est-il un hasard ou lié au fait que le journal est contrôlé par la famille Rothschild ?
Implication américaine
Si les banques européennes ont dominé le 19ème siècle, finançant même la guerre civile américaine, les banques américaines ont pris le relais au 20ème siècle.
John Moody écrit dans Les maîtres du capital au sujet de la première guerre mondiale : « L’Angleterre et la France n’ont pas fait que payer leurs équipements avec de l’argent venant de Wall Street, ils ont dû le faire en utilisant la devise américaine… Et bien sûr, la maison (JPMorgan) a été
Un siècle plus tard, le financement des guerres par les banques atteignait son degré de perfection, avec la famille Rothschild. Le patriarche de cette dynastie de banquiers, Mayer Amschel Rothschild, créa sa première banque à Francfort, au début des années 1760. Ses fils ont internationalisé la banque à Paris, Londres, Vienne et Naples. Par leur réseau banquier, la famille a fait fortune pendant les guerres napoléoniennes en spéculant avec l’argent du prince allemand William d’Hesse-Kassel. Les Rothschilds devaient investir son argent dans des obligations du gouvernement britannique, mais ont choisi de l’utiliser pour des ventes d’armes. Ils ont, ensuite, restitué l’argent bonifié des intérêts qui auraient été obtenus avec les bons du trésor britannique – et ont gardé l’excédent, en violation complète de leur obligation fiduciaire.
La famille a cependant aussi aidé les expéditions du Duc de Wellington contre Napoléon en faisant passer de l’or depuis la France vers l’Espagne, et en prêtant directement au gouvernement britannique.
Certains historiens ont alors affirmé que les Rothschilds avaient été les premiers banquiers à financer les deux partis en opposition dans une guerre. Cependant, d’après Robert McNair Wilson, l’auteur du livre Promesse de paiement (Promise to Pay), les banques de Londres elles-mêmes avaient prêté à Napoléon plus de 5 millions de livres pour financer l’expédition des 100 jours. Même si peu auraient parié sur une victoire de Napoléon, les nations vaincues devaient de toute façon payer leurs dettes aux financeurs internationaux, exactement comme ce qui s’est produit avec l’Allemagne après les deux guerres mondiales. Les financiers y gagnent de toute façon, quelle que soit l’issue de la guerre.
Un autre point de débat entre historiens est celui de l’implication des Rothschilds dans le krach de la livre britannique : après qu’ils aient su avant tous la victoire de Wellington à Waterloo en 1815, Nathan de Rothschild aurait sciemment déclenché une panique bancaire à Londres en faisant croire à la victoire de Napoléon, pour ensuite racheter les devises dévaluées qui, quelques heures plus tard, valaient une fortune. Les Rothschilds se sont ainsi retrouvés maîtres de l’économie britannique.
Ce sur quoi tous les historiens sont d’accord et le fait que la famille Rothschild soit devenue, grâce à la guerre, la plus riche de tout le 19ème siècle. Même si d’autres noms sont devenus populaires dans le monde de la finance au 21ème siècle, l’attitude du journal The Economist, toujours en faveur des solutions armées, que ce soit en Afghanistan, en Irak, en Libye, ou en Syrie, est-il un hasard ou lié au fait que le journal est contrôlé par la famille Rothschild ?
Implication américaine
Si les banques européennes ont dominé le 19ème siècle, finançant même la guerre civile américaine, les banques américaines ont pris le relais au 20ème siècle.
John Moody écrit dans Les maîtres du capital au sujet de la première guerre mondiale : « L’Angleterre et la France n’ont pas fait que payer leurs équipements avec de l’argent venant de Wall Street, ils ont dû le faire en utilisant la devise américaine… Et bien sûr, la maison (JPMorgan) a été
Des soldats de l’infanterie américaine approchent du Rhin en 1918. (Hulton Archive/Getty Images)
« La guerre a donc donné à Wall Street un tout nouveau rôle. Il est devenu l’épicentre de la finance mondiale, le plus grand financeur de l’industrie mondiale qu’on n’ait jamais vu. En plus de vendre des actions et des obligations, de financer la construction de chemins de fer, de réaliser d’autres tâches d’un grand centre bancaire, Wall Street s’est en plus intéressé aux abris militaires, aux canons, aux sous-marins, aux couvertures, vêtements, chaussures, jusqu’à la nourriture en conserve, la farine, et des milliers d’autres articles indispensables à une grande guerre. »
Certains historiens, comme Robert Ferrell dans son livre Woodrow Wilson et la première guerre mondiale ont même accusé le Président Woodrow Wilson d’être entré en guerre pour protéger les banques américaines des pertes liées aux emprunts non remboursés, si la France et l’Angleterre avaient perdu la guerre.
Si Ferrell dit juste – et la question est débattue – les américains qui ont voté pour Wilson en 1916 parce qu’il avait promis de ne pas entrer en guerre, ont été entraînés dans une guerre qu’ils ne voulaient pas mais que leurs dirigeants souhaitaient pour des raisons financières secrètes.
Ce furent, bien sûr, les citoyens et pas leurs dirigeants qui durent payer cette guerre et bien d’autres, au prix de leur sang et par la suite en subissant taxes et inflation au moment de la reconstruction.
La première guerre mondiale a été la plus meurtrière de l’histoire de l’humanité, du fait d’armes plus puissantes, mais surtout de ressources financières plus importantes grâce aux nouveaux leviers d’emprunts non indexés sur le cours de l’or.
Et même si, en Allemagne, William II dû abdiquer, les banques qui avaient financé l’Allemagne n’ont pas souffert : la responsabilité du remboursement des dettes retomba sur les allemands.
Propagande médiatique
Aux États-Unis, un peu comme The Economist et d’autres médias comparables, les journaux ont aidé les politiciens et les banquiers à tourner l’opinion populaire en faveur de la première guerre mondiale, révèlent des documents du Congrès américain :
« La guerre a donc donné à Wall Street un tout nouveau rôle. Il est devenu l’épicentre de la finance mondiale, le plus grand financeur de l’industrie mondiale qu’on n’ait jamais vu. En plus de vendre des actions et des obligations, de financer la construction de chemins de fer, de réaliser d’autres tâches d’un grand centre bancaire, Wall Street s’est en plus intéressé aux abris militaires, aux canons, aux sous-marins, aux couvertures, vêtements, chaussures, jusqu’à la nourriture en conserve, la farine, et des milliers d’autres articles indispensables à une grande guerre. »
Certains historiens, comme Robert Ferrell dans son livre Woodrow Wilson et la première guerre mondiale ont même accusé le Président Woodrow Wilson d’être entré en guerre pour protéger les banques américaines des pertes liées aux emprunts non remboursés, si la France et l’Angleterre avaient perdu la guerre.
Si Ferrell dit juste – et la question est débattue – les américains qui ont voté pour Wilson en 1916 parce qu’il avait promis de ne pas entrer en guerre, ont été entraînés dans une guerre qu’ils ne voulaient pas mais que leurs dirigeants souhaitaient pour des raisons financières secrètes.
Ce furent, bien sûr, les citoyens et pas leurs dirigeants qui durent payer cette guerre et bien d’autres, au prix de leur sang et par la suite en subissant taxes et inflation au moment de la reconstruction.
La première guerre mondiale a été la plus meurtrière de l’histoire de l’humanité, du fait d’armes plus puissantes, mais surtout de ressources financières plus importantes grâce aux nouveaux leviers d’emprunts non indexés sur le cours de l’or.
Et même si, en Allemagne, William II dû abdiquer, les banques qui avaient financé l’Allemagne n’ont pas souffert : la responsabilité du remboursement des dettes retomba sur les allemands.
Propagande médiatique
Aux États-Unis, un peu comme The Economist et d’autres médias comparables, les journaux ont aidé les politiciens et les banquiers à tourner l’opinion populaire en faveur de la première guerre mondiale, révèlent des documents du Congrès américain :
Une copie de The Economist, à Londres en 2015. (JACK TAYLOR/AFP/Getty Images)
« En mars 1915, les intérêts de J.P. Morgan, à savoir l’acier, la construction navale, les munitions, rassemblèrent 12 hommes parmi les plus influents auprès des médias en les payant pour identifier les journaux les plus influents des États-Unis, en nombre suffisant pour donner la tendance générale de la presse américaine », explique le républicain Oscar Callaway, représentant du Texas. « Ils ont découvert qu’il suffisait de contrôler 25 des plus grands journaux… Un accord a été trouvé ; ces journaux ont été achetés. »
Les banques internationales de Wall Street ont aussi financé l’ascension d’Adolf Hitler, dans les années 30 en Allemagne, et ont continué leur soutien pendant la guerre, expliquent Adam LeBor et Antony Sutton dans leurs livres respectifs La tour de Bâle et Wall Street et l’émergence d’Hitler.
Sutton écrit : « La clé de voûte du sytème était la banque d’arbitrage international, à Bâle, en Suisse. Elle a continué à agir pendant toute la seconde guerre mondiale et servait de relais aux banquiers – qui, eux, ne se faisaient pas la guerre – pour échanger leurs idées et préparer le monde d’après-guerre. »
D’après Sutton, les mêmes pratiques ont continué pendant la guerre froide.
Financement des guerres aujourd’hui
Les choses ont-elles changé ? Malheureusement, trop peu. Les peuples ne veulent toujours pas de guerre ; mais les cartels bancaires internationaux trouvent toujours qu’elle est la plus rentable des activités, et la soutiennent donc dans les médias ou par la voix d’hommes politiques.
Durant la dernière élection présidentielle américaine, Hillary Clinton a fait campagne en défendant une position va-t-en-guerre dans les conflits entre Russie et Ukraine, ainsi que vis-à-vis de la Syrie. Elle a reçu des millions de dollars de dons et de rétributions, provenant de grandes banques, pour ses interventions.
Aux États-Unis, les banques financent le gouvernement américain, directement ou indirectement avec les bons du Trésor ou via la Réserve fédérale.
« En mars 1915, les intérêts de J.P. Morgan, à savoir l’acier, la construction navale, les munitions, rassemblèrent 12 hommes parmi les plus influents auprès des médias en les payant pour identifier les journaux les plus influents des États-Unis, en nombre suffisant pour donner la tendance générale de la presse américaine », explique le républicain Oscar Callaway, représentant du Texas. « Ils ont découvert qu’il suffisait de contrôler 25 des plus grands journaux… Un accord a été trouvé ; ces journaux ont été achetés. »
Les banques internationales de Wall Street ont aussi financé l’ascension d’Adolf Hitler, dans les années 30 en Allemagne, et ont continué leur soutien pendant la guerre, expliquent Adam LeBor et Antony Sutton dans leurs livres respectifs La tour de Bâle et Wall Street et l’émergence d’Hitler.
Sutton écrit : « La clé de voûte du sytème était la banque d’arbitrage international, à Bâle, en Suisse. Elle a continué à agir pendant toute la seconde guerre mondiale et servait de relais aux banquiers – qui, eux, ne se faisaient pas la guerre – pour échanger leurs idées et préparer le monde d’après-guerre. »
D’après Sutton, les mêmes pratiques ont continué pendant la guerre froide.
Financement des guerres aujourd’hui
Les choses ont-elles changé ? Malheureusement, trop peu. Les peuples ne veulent toujours pas de guerre ; mais les cartels bancaires internationaux trouvent toujours qu’elle est la plus rentable des activités, et la soutiennent donc dans les médias ou par la voix d’hommes politiques.
Durant la dernière élection présidentielle américaine, Hillary Clinton a fait campagne en défendant une position va-t-en-guerre dans les conflits entre Russie et Ukraine, ainsi que vis-à-vis de la Syrie. Elle a reçu des millions de dollars de dons et de rétributions, provenant de grandes banques, pour ses interventions.
Aux États-Unis, les banques financent le gouvernement américain, directement ou indirectement avec les bons du Trésor ou via la Réserve fédérale.
Un tank américain Abrahms, en Irak. (Scott Nelson/Getty Images)
Au travers du réseau des « spécialistes en valeurs », les grandes banques comme JPMorgan et Bank of America « impriment de l’argent », sans coût, pour faire crédit au gouvernement fédéral et reçoivent en retour des bons du trésor, à haut niveau d’intérêt.
Elles les gardent ou les revendent au public, à la Fed, qui elle-même peut imprimer de l’argent gratuitement et est dépositaire de près de 2 milliards de milliards d’euros de dette américaine.
Les banques profitent grandement des émissions de dette fédérale et des guerres comme celle de George W. Bush – un autre favori de Wall Street – en Irak et Afghanistan qui, d’après les services du budget du congrès américain, ont coûté 2,4 milliards de milliards de dollars – à peine moins que la dette américaine portée par la Fed.
Au travers du réseau des « spécialistes en valeurs », les grandes banques comme JPMorgan et Bank of America « impriment de l’argent », sans coût, pour faire crédit au gouvernement fédéral et reçoivent en retour des bons du trésor, à haut niveau d’intérêt.
Elles les gardent ou les revendent au public, à la Fed, qui elle-même peut imprimer de l’argent gratuitement et est dépositaire de près de 2 milliards de milliards d’euros de dette américaine.
Les banques profitent grandement des émissions de dette fédérale et des guerres comme celle de George W. Bush – un autre favori de Wall Street – en Irak et Afghanistan qui, d’après les services du budget du congrès américain, ont coûté 2,4 milliards de milliards de dollars – à peine moins que la dette américaine portée par la Fed.
Le Président afghan Hamid Karzai (à d.) s’entretient avec le Sénateur John McCain (à g.) à Kaboul. (Massoud Hossaini/AFP/Getty Images)
Donc, si les banques sont si puissantes et la guerre si rentable, pourquoi ne pas déclencher une autre guerre mondiale ? La première raison est bonne : Internet a complètement renouvelé les codes de la communication, et limité les capacités d’influence des médias traditionnels. Les gouvernements ont aussi trouvé, depuis les années 70 une nouvelle façon de générer de la dette, qui coûte moins de vies et sert tout autant les banques : la guerre contre la pauvreté.
Les opinions de cet article sont celles de son auteur et ne reflètent pas nécessairement celles de The Epoch Times.
Donc, si les banques sont si puissantes et la guerre si rentable, pourquoi ne pas déclencher une autre guerre mondiale ? La première raison est bonne : Internet a complètement renouvelé les codes de la communication, et limité les capacités d’influence des médias traditionnels. Les gouvernements ont aussi trouvé, depuis les années 70 une nouvelle façon de générer de la dette, qui coûte moins de vies et sert tout autant les banques : la guerre contre la pauvreté.
Les opinions de cet article sont celles de son auteur et ne reflètent pas nécessairement celles de The Epoch Times.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire