Îles Marquises : des structures géantes découvertes à 2 900 km sous la surface de la Terre
SCIENCE & TECHNO
FRANCE
NEW SCIENTIST - LONDRESPublié le 12/06/2020 - 21:08
L’île d’Hiva Oa, dans l’archipel des Marquises, en Polynésie française. PHOTO AFP/Manuel Cohen
Quelque 1 000 km de diamètre et 25 km d’épaisseur : en étudiant des milliers d’enregistrements d’ondes sismiques réalisés dans l’océan Pacifique, des chercheurs ont identifié sous les îles Marquises, entre le noyau et le manteau terrestres, la présence d’une structure gigantesque à la composition inconnue.
La découverte n’aurait pas déplu à Jules Vernes. Selon une étude publiée le 12 juin dans la revue Science, une équipe de chercheurs dirigée par le géologue Doyeon Kim, de l’université du Maryland (États-Unis), a “révélé l’existence de structures géantes à 2 900 km sous la surface de la Terre, à la frontière entre le noyau externe et le manteau terrestre”, rapporte New Scientist.
En analysant les données “de centaines de séismes majeurs”, les scientifiques ont trouvé une de ces structures sous les îles volcaniques des Marquises, dans l’océan Pacifique. Connue sous le nom de zone de vitesse ultra-basse (ULV, pour ultra low velocity), cette structure a, selon Doyeon Kim, un diamètre d’environ 1 000 km et une épaisseur de 25 km.
Ces structures sont appelées zones ULV parce que “les ondes sismiques les traversent à des vitesses plus lentes”, explique New Scientist. Mais leur composition “reste un mystère”. D’après le magazine scientifique, ces zones ULV pourraient être “chimiquement distinctes de l’alliage fer-nickel du noyau externe et des roches silicatées du manteau terrestre” ou avoir “des propriétés thermiques différentes”.
Une autre structure sous Hawaï
Les chercheurs ont découvert la structure enfouie sous les Marquises en analysant 7 000 enregistrements des tremblements de terre qui se sont produits autour de l’océan Pacifique entre 1990 et 2018. Ils ont notamment examiné les échos générés “par un type spécifique d’ondes sismiques, appelées ondes de cisaillement”.
Selon New Scientist, l’équipe de Doyeon Kim a également révélé qu’une zone ULV découverte précédemment sous Hawaii est “beaucoup plus grande qu’on ne le pensait”. Pour le magazine, l’identification des zones ULV pourrait nous aider à mieux connaître la composition du manteau terrestre, et “à mieux comprendre si l’origine de certains volcans se trouve profondément sous la surface de la Terre”.
Quelque 1 000 km de diamètre et 25 km d’épaisseur : en étudiant des milliers d’enregistrements d’ondes sismiques réalisés dans l’océan Pacifique, des chercheurs ont identifié sous les îles Marquises, entre le noyau et le manteau terrestres, la présence d’une structure gigantesque à la composition inconnue.
La découverte n’aurait pas déplu à Jules Vernes. Selon une étude publiée le 12 juin dans la revue Science, une équipe de chercheurs dirigée par le géologue Doyeon Kim, de l’université du Maryland (États-Unis), a “révélé l’existence de structures géantes à 2 900 km sous la surface de la Terre, à la frontière entre le noyau externe et le manteau terrestre”, rapporte New Scientist.
En analysant les données “de centaines de séismes majeurs”, les scientifiques ont trouvé une de ces structures sous les îles volcaniques des Marquises, dans l’océan Pacifique. Connue sous le nom de zone de vitesse ultra-basse (ULV, pour ultra low velocity), cette structure a, selon Doyeon Kim, un diamètre d’environ 1 000 km et une épaisseur de 25 km.
Ces structures sont appelées zones ULV parce que “les ondes sismiques les traversent à des vitesses plus lentes”, explique New Scientist. Mais leur composition “reste un mystère”. D’après le magazine scientifique, ces zones ULV pourraient être “chimiquement distinctes de l’alliage fer-nickel du noyau externe et des roches silicatées du manteau terrestre” ou avoir “des propriétés thermiques différentes”.
Une autre structure sous Hawaï
Les chercheurs ont découvert la structure enfouie sous les Marquises en analysant 7 000 enregistrements des tremblements de terre qui se sont produits autour de l’océan Pacifique entre 1990 et 2018. Ils ont notamment examiné les échos générés “par un type spécifique d’ondes sismiques, appelées ondes de cisaillement”.
Selon New Scientist, l’équipe de Doyeon Kim a également révélé qu’une zone ULV découverte précédemment sous Hawaii est “beaucoup plus grande qu’on ne le pensait”. Pour le magazine, l’identification des zones ULV pourrait nous aider à mieux connaître la composition du manteau terrestre, et “à mieux comprendre si l’origine de certains volcans se trouve profondément sous la surface de la Terre”.