mercredi 29 avril 2020

L’OPEP CACHE SON PÉTROLE SUR 80 SUPERTANKERS TRANSFORMÉS EN CARCASSES FLOTTANTES…

L’OPEP CACHE SON PÉTROLE SUR 80 SUPERTANKERS 
TRANSFORMÉS EN CARCASSES FLOTTANTES…  


Par Sputnik News - Russie, le 19 avril 2020
La pandémie du coronavirus et les mesures d’isolement volontaire qu’elle a provoquées ont déclenché une chute brutale de la demande mondiale de pétrole. Les négociants ont désormais du mal à trouver des emplacements de stockage pour le volume de brut en surplus, en espérant que la demande va augmenter rapidement après la levée du confinement.
Le Président Trump a déclaré qu’une coalition de 23 nations avait conclu un accord dimanche pour résoudre le problème de la surabondance de pétrole en réduisant la production de 20 millions de barils par jour, soit plus du double du nombre révélé à l’origine. https://on.wsj.com/2y7wymD 


La tactique de Trump : résoudre la baisse de la demande par une réduction de la production de pétrole. L’accord met fin à une bataille coûteuse entre l’Arabie Saoudite et la Russie qui a fait baisser les prix, au bénéfice de l’industrie pétrolière des Etats-Unis.
Le véritable marché pétrolier souffre d’une surabondance de pétrole et la baisse de production de l’OPEP+ ne commencera pas avant mai, donc la baisse n’aura aucun effet sur l’approvisionnement en pétrole pendant des mois.
Le véritable marché du pétrole est en train de sombrer et l’accord de l’OPEP+ ne peut le sauver
Le marché physique du pétrole, où des millions de barils de véritables cargaisons sont négociés chaque jour, aurait nécessité que les baisses de production historiques de l’OPEP+ soient décidées il y a des mois. bloomberg.com

Les prix de l’essence ont baissé dans la plupart du pays parce qu’il y a surabondance de pétrole. Il y a tellement de pétrole qu’il n’y a pratiquement plus de place pour le stocker. Pourtant en Californie, les prix de l’essence tournent TOUJOURS aux environs de 4 $/gallon (près d’1 euro le litre).

Le prix de l’essence dans une à cette station du Wisconsin est à moins de 0,22 euro le litre

Une quantité record de 160 millions de barils de pétrole est actuellement stockée dans d’énormes pétroliers ancrés à l’extérieur des ports d’expédition en raison d’un manque d’espace de stockage, c’est ce qu’a annoncé Reuters sur la base de sources de l’industrie du fret maritime. Cela représente le plus haut niveau de pétrole stocké dans des tanker depuis 2009, lorsque plus de 100 millions de barils ont été stockés en mer, le double d’une estimation datant de deux semaines.
Des supertankers réquisitionnés pour stocker les surplus de pétrole brut. http://dlvr.it/RV3WgB 

En février, près de 10 très gros porteurs de pétrole brut (VLCC), également appelés supertankers parce qu’ils sont capables de contenir jusqu’à 2 millions de barils, ont été réquisitionnés pour stocker du pétrole en mer au lieu des installations de stockage conventionnelles. Ce nombre a maintenant augmenté de 25 à 40 début avril pour atteindre 60, les plus gros étant ancrés près de Singapour et près de la Côte Américaine du Golfe du Mexique. On estime que le coût de stockage a maintenant atteint les 350 000 $ par jour – en ayant doublé en un mois.

#Oil Glut : Au moins 160 millions de barils sont stockés dans des Tankers en raison du manque de stockage à terre. Rapport

Surplus de pétrole : Au moins 160 millions de barils sont stockés dans des Tankers en raison du manque de stockage à terre – Rapport
La pandémie du coronavirus et les mesures de confinement volontaire ont déclenché une énorme baisse de la demande de pétrole. Les négociants peinent à trouver des espaces de stockage.

On utilise également de petits pétroliers pour le stockage alors que les négociants cherchent à stocker le pétrole jusqu’à ce que la situation se stabilise et que la demande mondiale de pétrole revienne « à la normale ».
« C’est une époque sans précédent dans l’histoire des pétroliers et pendant que le stockage dans les superpétroliers fait la une des journaux, des pétroliers plus petits sont également utilisés pour le stockage », déclare l’analyste du fret maritime de la BTIG Gregory Lewis, cité par Reuters.
Selon des estimations, le nombre de VLCC utilisés pour le stockage pourrait même tripler au cours des mois à venir.