La Lune a suffisamment d’oxygène à sa surface pour maintenir des milliards de personnes en vie pendant 100 000 ans
par EDOUARD LE RICQUE, le 12 novembre 2021 04:47
Sur la Lune, il y a en fait beaucoup d’oxygène. Il se trouve être enfermé dans du régolithe. Ce terme désigne l’épaisse couche de roche et de poussière fine de la surface lunaire.
La profondeur moyenne du régolithe sur la Lune est d’environ 10 mètres. Si tout l’oxygène pouvait en être extrait, cette couche pourrait fournir suffisamment d’oxygène pour faire vivre 8 milliards de personnes sur Terre pendant environ 100 000 ans.
La surface de la lune est composée de 45% d’oxygène – Crédits : Pixabay
Le paysage lunaire est dominé par des minéraux tels que la silice, l’aluminium, le fer et les oxydes de magnésium. Tous ces minéraux contiennent de l’oxygène, mais pas sous une forme pouvant être absorbée par les poumons humains.
Ces minéraux peuvent être trouvés sur la lune sous diverses formes, y compris de la roche dure, de la poussière, du gravier et des pierres. Ces débris se sont accumulés au fil des millénaires à la suite de la collision de météorites avec la surface lunaire.
Le régolithe est rempli d’oxygène
D’après une étude récente, l’oxygène entre dans la composition du régolithe de la Lune à hauteur de 45%. Le problème est que cet oxygène est étroitement lié aux minéraux qui le contiennent. Afin de briser ces liens forts, nous aurons alors besoin de beaucoup d’énergie. L’utilisation de l’énergie solaire ou d’autres sources d’énergie disponibles sur la Lune a grande échelle est la seule option envisageable à l’heure actuelle .
Un nouveau défi technologique
La logistique de l’extraction de l’oxygène sur la surface lunaire représente un réel défi technologique. Space Applications Services, une startup belge, a annoncé son intention de construire trois réacteurs. L’idée est de les envoyer sur la Lune pour créer de l’oxygène par électrolyse. La startup projette sa mise en œuvre d’ici 2025 en tandem avec le programme d’utilisation des ressources de l’Agence spatiale européenne.
Une conquête déjà en marche
De plus, le mois dernier, l’Agence spatiale australienne a déjà signé un accord avec la NASA pour envoyer un rover développé par l’Australie sur la Lune. Ce projet de collecter des roches lunaires qui pourraient éventuellement offrir de l’oxygène respirable s’inscrit le cadre du programme Artémis. Notons que le programme lunaire vient d’annoncer son retard et devrait démarrer en 2025.
La conquête de la lune et de ses ressources est excitante pour tous. Néanmoins, on doit craindre une nouvelle complexité géopolitique. Car à l’image de Richard Garriott qui déclare posséder une parcelle sur la lune, les questions de droits de propriété et d’exploitation sont loin d’être résolues.
À lire aussi : la NASA sélectionne 5 entreprises pour participer au projet Artémis
Source : theconversation
Le paysage lunaire est dominé par des minéraux tels que la silice, l’aluminium, le fer et les oxydes de magnésium. Tous ces minéraux contiennent de l’oxygène, mais pas sous une forme pouvant être absorbée par les poumons humains.
Ces minéraux peuvent être trouvés sur la lune sous diverses formes, y compris de la roche dure, de la poussière, du gravier et des pierres. Ces débris se sont accumulés au fil des millénaires à la suite de la collision de météorites avec la surface lunaire.
Le régolithe est rempli d’oxygène
D’après une étude récente, l’oxygène entre dans la composition du régolithe de la Lune à hauteur de 45%. Le problème est que cet oxygène est étroitement lié aux minéraux qui le contiennent. Afin de briser ces liens forts, nous aurons alors besoin de beaucoup d’énergie. L’utilisation de l’énergie solaire ou d’autres sources d’énergie disponibles sur la Lune a grande échelle est la seule option envisageable à l’heure actuelle .
Un nouveau défi technologique
La logistique de l’extraction de l’oxygène sur la surface lunaire représente un réel défi technologique. Space Applications Services, une startup belge, a annoncé son intention de construire trois réacteurs. L’idée est de les envoyer sur la Lune pour créer de l’oxygène par électrolyse. La startup projette sa mise en œuvre d’ici 2025 en tandem avec le programme d’utilisation des ressources de l’Agence spatiale européenne.
Une conquête déjà en marche
De plus, le mois dernier, l’Agence spatiale australienne a déjà signé un accord avec la NASA pour envoyer un rover développé par l’Australie sur la Lune. Ce projet de collecter des roches lunaires qui pourraient éventuellement offrir de l’oxygène respirable s’inscrit le cadre du programme Artémis. Notons que le programme lunaire vient d’annoncer son retard et devrait démarrer en 2025.
La conquête de la lune et de ses ressources est excitante pour tous. Néanmoins, on doit craindre une nouvelle complexité géopolitique. Car à l’image de Richard Garriott qui déclare posséder une parcelle sur la lune, les questions de droits de propriété et d’exploitation sont loin d’être résolues.
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Source : theconversation
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