PREMIÈRE LECTURE : Les militaires disent à Ottawa de trouver quelqu'un d'autre pour expulser les camionneurs
Les libéraux tentent à nouveau de censurer l'internet
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Bien que la police d'Ottawa ait brièvement évoqué la possibilité d'une intervention militaire pour dégager les camionneurs du Freedom Convoy qui bloquent le centre-ville, les Forces armées canadiennes ont rapidement fait savoir qu'elles ne feraient rien de tel. Un porte-parole du ministre de la Défense a déclaré jeudi au Wall Street Journal : "Les Forces armées canadiennes ne participent pas à l'application de la loi dans cette situation, et il n'y a aucun plan pour une telle participation des FAC."
Le Premier ministre Justin Trudeau a également déclaré jeudi qu'une réponse militaire n'est "pas dans les cartes pour le moment". "Il faut être très, très prudent avant de déployer des forces militaires dans des situations engageant des Canadiens", a-t-il dit. (La première lecture recommanderait également la prudence avant de déployer les forces militaires contre des non-Canadiens).
Il n'y a eu que deux incidents antérieurs dans les temps modernes où l'armée canadienne a été appelée pour réprimer des troubles civils. Le premier, la crise d'octobre 1970, a en fait très bien fonctionné pour éradiquer le terrorisme séparatiste québécois. Mais la vue de soldats armés détenant en masse des nationalistes québécois même pacifiques a toujours marqué l'héritage du premier ministre de l'époque, Pierre Trudeau. La seconde, la crise d'Oka de 1990, a eu un héritage beaucoup plus sombre. Les militaires ont fini par contraindre une manifestation menée par les Mohawks à lever le blocus d'un projet d'agrandissement d'un terrain de golf contesté, mais l'affaire a été tellement désordonnée qu'elle est surtout devenue un modèle de ce qu'il ne faut pas faire. L'expérience d'Oka est sans doute l'une des principales raisons pour lesquelles les forces de l'ordre canadiennes hésitent à s'attaquer aux blocages de toutes sortes, même lorsqu'ils s'emparent complètement des voies ferrées du pays pendant des jours.
Quoi qu'il en soit, tout ce discours militaire n'a commencé que parce que le chef de la police d'Ottawa, Peter Sloly, a déclaré mercredi "qu'il n'y a peut-être pas de solution policière à cette manifestation" et que "nous examinons toutes les options, y compris l'aide militaire au pouvoir civil".
[...]https://nationalpost.com/news/canada/first-reading-mi..
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