Capitaine Juving-Brunet et Fabrice Marchand : « Ils ont sacrifié les Français pour de l’argent ! »
Le vendredi 18 février, le capitaine Alexandre Juving-Brunet – candidat à l’élection présidentielle – et Fabrice Marchand – maire du village d’Ardeuil-et-Montfauxelles (Ardennes) et cofondateur du Collectif des maires résistants (CDMR) – ont donné une conférence de presse à Paris.
Le vendredi 18 février, le capitaine Alexandre Juving-Brunet – candidat à l’élection présidentielle – et Fabrice Marchand – maire du village d’Ardeuil-et-Montfauxelles (Ardennes) et cofondateur du Collectif des maires résistants (CDMR) – ont donné une conférence de presse à Paris.
Les deux hommes ont notamment tenu à souligner des dysfonctionnements dans le cadre du régime des parrainages, un dispositif décisif pour être en capacité de briguer la magistrature suprême.
Selon Fabrice Marchand, certaines dispositions qui régissent le dispositif des parrainages constituent en effet un frein majeur pour les élus de petites communes. Lors de la conférence de presse, M. Marchand a notamment fustigé le fait que les parrainages accordés par les élus soient devenus publics depuis une réforme adoptée en 2016.
La fin de l’anonymat découragerait en effet de nombreux élus de petites communes rurales qui craignent de se voir reprocher leur choix par leurs administrés, mais aussi de ne pas obtenir les subventions dont ils ont besoin pour financer leurs projets. «
Beaucoup d’élus sont menacés, ils ne peuvent pas donner de parrainages parce qu’ils reçoivent des menaces de la part de présidents de région ou de département ». D’après lui, le seuil des parrainages nécessaires pour pouvoir participer au 1er tour de l’élection présidentielle devrait également être revu à la baisse afin de faire émerger des candidatures hors du système des partis politiques traditionnels.
« Tout est structuré pour empêcher des citoyens qui veulent absolument faire le nécessaire pour leur pays, qui ont des convictions et une foi, d’être candidats. C’est totalement inadmissible, ce n’est pas démocratique », a expliqué le maire ardennais. Critique envers les représentants des grands partis, adeptes de « la politique politicienne » et dont il estime qu’ils « ne sont pas là pour aider les citoyens français » mais pour courir les places et les prébendes, M. Marchand appelle tous les élus des petites communes de France « à prendre leurs responsabilités » et à « dépasser la peur » en accordant leur parrainage à de petits candidats afin de « faire vivre la démocratie ». « Nous étions le phare de l’humanité. Nous ne le sommes plus depuis trois candidats, depuis Nicolas Sarkozy. Ceux d’avant avaient encore du respect pour la France. Je ne dis pas qu’ils étaient clairs et honnêtes, mais ils avaient encore du respect pour la France. Depuis M. Sarkozy, il n’y a plus de respect pour notre pays, il n’y a plus de respect pour le citoyen français. Ils ont sacrifié ce pays, ils ont sacrifié le peuple français pour de l’argent. Aujourd’hui, ils pensent que c’est l’argent qui fait la force d’un être humain et d’un homme, non ! Ce qui fait la force d’un être humain et d’un homme, c’est ce qu’il a au fond de lui, la foi qu’il veut porter, l’amour qu’il veut donner aux autres. À l’origine, l’argent devait servir l’être humain et le citoyen, aujourd’hui il l’asservit. » « Je n’abandonnerai pas et je battrai le terrain jour et nuit s’il le faut, j’irai jusqu’au bout pour faire le nécessaire afin de rendre sa démocratie et sa souveraineté au peuple français. » Prenant la parole à la suite de l’allocution de Fabrice Marchand, le capitaine Juving-Brunet a également exhorté les maires à faire preuve de courage en accordant leur parrainage à de petits candidats. « Le danger est bien réel. Les élus ont peur, une peur tout à fait légitime. Nous sommes face à un rouleau compresseur légaliste, mais aussi politico-mafieux qui empêche les communes de vivre décemment avec une autonomie, voire une indépendance financière qui leur permettraient de présider à leur propre destinée à l’échelon local », a déclaré le capitaine Alexandre Juving-Brunet. « La peur des maires est de perdre une partie de leur budget nécessaire au bon fonctionnement de leur commune, mais le plus grand danger est bien que la démocratie disparaisse sous nos yeux. Que seront demain vos budgets, municipaux, intercommunaux et j’en passe, si la démocratie n’est plus ? Nous sommes face à une situation historique où les citoyens comme les élus doivent prendre leurs responsabilités. S’ils courbent l’échine face à la pression et face à la peur, ils auront donné du crédit, ils auront donné leur assentiment à ce que la démocratie s’éteigne. » Et le capitaine Juving-Brunet de conclure : « La colère est palpable dans les rues de France. Elle ne sera pas éteinte en alimentant la peur. Il faut faire preuve de courage et réorienter cette colère vers quelque chose de constructif et de positif. » ____________________________________________________ Inscrivez-vous à notre newsletter pour ne rien rater de l’actualité : https://www.epochtimes.fr/newsletter Soutenez notre travail et contribuez au journalisme indépendant : https://www.epochtimes.fr/donation Suivez-nous sur YouMaker, une plateforme vidéo libre à 100 % : https://www.youmaker.com/c/EpochTimes...
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