Aujourd'hui
Charles 13:08
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Sylvie Fourcade
Aujourd'hui à 10:20
La fin de l’hégémonie américaine est sur les rails
Il est toujours étonnant d’entendre l’Amérique, pays qui n’a été en paix que quelques années depuis son indépendance en 1776, et qui a fomenté tous les coups d’État de la planète depuis 1945, se draper dans le manteau de la vertu au nom de la démocratie et du droit international.
Boris Karpov nous fait un bref rappel des propos tenus par Wang Wenbin, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, sur la « diplomatie » américaine.
L’Amérique est le plus grand producteur de guerre ;
Les États-Unis n’ont pas été en guerre pendant seulement 16 ans de leurs 240 ans d’histoire ;
Les États-Unis sont à l’origine d’environ 80 % des conflits armés dans le monde depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ;
Les États-Unis violent surtout la souveraineté d’autres pays et s’immiscent dans les affaires intérieures d’autres pays ;
Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont tenté de renverser plus de 50 gouvernements étrangers ;
L’Amérique s’est violemment ingérée dans les élections dans au moins 30 pays et a tenté d’assassiner plus de 50 dirigeants étrangers ;
Les guerres de l’OTAN contre l’Afghanistan, l’Irak et la Syrie sous les États-Unis ont fait plus de 900 000 morts et 37 millions de réfugiés.
« Tant que les politiques hégémoniques et les tendances guerrières de l’Amérique continueront, il n’y aura pas de paix dans le monde. »
Et c’est aussi l’agence de presse nationale chinoise Xinhua News qui recadre régulièrement les États-Unis, dont l’hégémonie maintenue avec des bombes, des coups d’État et des violations permanentes du droit international, reste le pire danger pour la sécurité de la planète. L’Amérique est systématiquement impliquée dans tous les conflits majeurs et toutes les révolutions depuis 1945.
Il est clair que l’Amérique n’a pas d’amis. Elle n’a que des ennemis ou des vassaux qu’elle soumet par tous les moyens et qu’elle trahit si cela peut lui être bénéfique. C’est l’empire du mensonge. Quelques extraits :
« Les États-Unis ont poussé à l’extrême le concept de sécurité nationale, abusé des contrôles à l’exportation et imposé des sanctions unilatérales aux autres. Le droit international, c’est d’abord le droit américain. »
« Le rapport de Xinhua News, en présentant les faits pertinents, cherche à exposer les abus de l’hégémonie des États-Unis dans les domaines politique, militaire, économique, financier, technologique et culturel et à attirer davantage l’attention de la communauté internationale sur les périls des pratiques américaines pour la paix et la stabilité mondiales et le bien-être de tous les peuples. »
Mais c’est toujours au nom de la démocratie et des droits de l’homme que Washington impose sa politique dominatrice. Leur droit national supplante le droit international.
L’Amérique est le seul pays en possession d’un stock d’armes chimiques et leurs laboratoires biologiques en Ukraine cachaient probablement des travaux inavouables, dont certains documents sont tombés aux mains des Russes et seront dévoilés en temps voulu.
L’histoire des États-Unis est caractérisée par la violence et l’expansion. Depuis leur indépendance en 1776, les États-Unis ont constamment cherché à s’étendre par la force : ils ont massacré des Indiens, envahi le Canada, mené une guerre contre le Mexique, déclenché la guerre américano-espagnole et annexé Hawaï.
Après la Seconde Guerre mondiale, les guerres provoquées ou lancées par les États-Unis ont inclus la guerre de Corée, la guerre du Vietnam, la guerre du Golfe, la guerre du Kosovo, la guerre d’Afghanistan, la guerre d’Irak, la guerre de Libye, la guerre de Syrie… et aujourd’hui l’Ukraine, après avoir fomenté le coup d’État de 2014 à Kiev.
Avec 800 bases dans le monde et 173 000 soldats répartis dans 159 pays, les Américains entendent imposer leur loi partout.
« Les États-Unis ont combattu ou ont été militairement impliqués dans presque tous les 190 pays reconnus par les Nations unies. Comme l’a dit l’ancien Président américain Jimmy Carter, les États-Unis sont sans aucun doute la nation la plus belliqueuse de l’histoire du monde. »
« De 1776 à 2019, les États-Unis ont entrepris près de 400 interventions militaires dans le monde, dont 34 % en Amérique latine et dans les Caraïbes, 23 % en Asie de l’Est et dans le Pacifique, 14 % au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, et 13 % en Europe. »
Depuis 2001, les guerres et opérations militaires lancées par les États-Unis au nom de la lutte contre le terrorisme ont fait plus de 900 000 morts, dont environ 335 000 civils, des millions de blessés et des dizaines de millions de déplacés.
Les États-Unis ont également adopté des méthodes effroyables en matière de guerre. Au cours de la guerre de Corée, de la guerre du Vietnam, de la guerre du Golfe, de la guerre du Kosovo, de la guerre d’Afghanistan et de la guerre d’Irak, les États-Unis ont utilisé des quantités massives d’armes chimiques et biologiques ainsi que des bombes à fragmentation, des bombes thermobariques, des bombes au graphite et des bombes à l’uranium appauvri, causant d’énormes dommages aux installations civiles, d’innombrables victimes civiles et une pollution durable de l’environnement.
Après la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont dirigé les efforts visant à mettre en place le système de Bretton Woods, le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, qui, avec le plan Marshall, ont formé le système monétaire international centré sur le dollar américain.
Les États-Unis exploitent les richesses du monde à l’aide du seigneuriage. La production d’un billet de 100 dollars ne coûte qu’environ 17 cents, mais les autres pays doivent débourser 100 dollars de biens réels pour en obtenir un. Il y a plus d’un demi-siècle, il a été souligné que les États-Unis jouissaient d’un privilège exorbitant et d’un déficit sans larmes créé par leur dollar et qu’ils utilisaient ce billet de papier sans valeur pour piller les ressources et les usines des autres nations.
L’hégémonie du dollar américain est la principale source d’instabilité et d’incertitude dans l’économie mondiale.
Tout n’est que rapport de forces et de sanctions en tous genres. Les Américains ont brisé la puissance économique du Japon dans les années 80 et veulent tuer l’Allemagne et l’Europe, en les privant du gaz russe bon marché.
Les États-Unis monopolisent la propriété intellectuelle au nom de la protection. Ils ont inventé un grand nombre d’excuses pour réprimer les entreprises chinoises de haute technologie compétitives au niveau mondial et ont inscrit plus de 1 000 entreprises chinoises sur des listes de sanctions.
Et que dire des cyberattaques et des mises sur écoute de leurs « alliés » ? Tout le monde peut être la cible de la surveillance, rivaux ou alliés.
Et bien entendu, l’hégémonie culturelle n’est pas en reste. Mensonges et propagande sont les deux piliers de la diplomatie américaine.
Grâce à Hollywood, les États-Unis ont réussi à voler aux Russes leur victoire sur le nazisme. Toute la jeunesse occidentale connaît le débarquement du 6 juin 1944, mais combien connaissent la bataille de Stalingrad, le tournant de la guerre ?
Alors que les Américains ont subi 80 fois moins de pertes que les Russes et n’ont pu débarquer en Normandie que parce que l’Armée rouge avait anéanti la Wehrmacht, c’est l’aura du débarquement libérateur qui prévaut, par la magie du cinéma.
Pour ce qui est des mensonges, les guerres d’Irak et de Serbie en sont les meilleurs exemples. Deux énormes mensonges d’État pour déclencher des guerres injustes.
C’est d’ailleurs le narratif mensonger de Washington sur l’Ukraine qui permet d’obtenir l’adhésion des peuples occidentaux à l’aide de l’Otan pour Kiev.
Si les médias occidentaux, appartenant tous à des milliardaires qui tremblent devant l’Oncle Sam, disaient la vérité sur les véritables causes de cette guerre qui remontent à 1990, l’Ukraine et son régime mafieux et corrompu seraient lâchés par les Européens.
Tout ce qui déplaît à l’Amérique doit être prohibé. Les États-Unis et l’Europe interdisent l’accès à leurs pays aux principaux médias russes, tels que Russia Today et Sputnik. La liberté de la presse se décrète à Washington.
La désinformation est une arme aussi redoutable que le tapis de bombes. Elle est seulement plus sournoise et trompeuse.
Vérité, loyauté, intégrité, franchise et justice sont des valeurs inconnues des États-Unis. Seuls le mensonge, la tromperie, la ruse, la trahison et le subterfuge les guident pour parvenir à leurs fins et perpétuer leur domination sur le monde.
On comprend, dans ces conditions, pourquoi ils enragent d’être talonnés par la Chine de plus en plus puissante et d’être contestés par une Russie plus avancée militairement, grâce à la difficile maîtrise de l’hyper-vélocité.
La hantise de l’Otan est que Pékin se décide à aider Moscou en Ukraine. On voit mal pourquoi 50 pays aident Kiev, dont 25 militairement, tandis que Pékin ou Téhéran n’auraient pas le droit de soutenir leur allié et partenaire commercial. Mais il va bien falloir que Washington et les fous furieux du Pentagone se résignent.
Ni Moscou ni Pékin ne sont des larbins qu’on peut dominer et humilier impunément, comme c’est le cas avec les larves européennes, qui se bousculent pour faire allégeance à Biden.
Le règne sans partage des États-Unis, ainsi que l’insupportable domination du roi dollar sont sur la pente du déclin. La fin de ce siècle ne sera pas américaine comme ce fut le cas après 1945. La roue tourne et le grand basculement vers un monde multipolaire va se jouer en Ukraine.
La victoire russe en sera le détonateur.
Et dans ce monde du futur en train d’émerger, l’Europe désarmée et ruinée, dirigée par des misérables petits politiciens, ne pèsera plus rien. Le mondialisme aura eu raison du berceau de la civilisation occidentale. On ne peut pas sauver contré leur gré les peuples avachis et décadents qui veulent disparaître.
Jacques Guillemain
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