ILS AVAIENT POURTANT DEBUTÉ BIEN DANS LE VERT MAIS ILS SONT MAINTENANT BIEN DANS LE ROUGE ......

















PARIS (Reuters) - Wall Street est attendue en ordre dispersé vendredi à l'ouverture et les Bourses européennes sont orientées à la baisse à mi-séance dans d'importants volumes d'échanges et dans un contexte de volatilité nourrie par les "quatre sorcières" avec l'arrivée à échéance de plusieurs contrats à terme.
Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en baisse de 0,44% pour le Dow Jones, de 0,38% pour le Standard & Poor's 500, tandis que le Nasdaq pourrait grappiller 0,07%.
À Paris, le CAC 40 recule de 0,42% à 6.996,48 points vers 12h15 GMT, dans d'importants volumes avec un plus haut en séance à 7.104,75 points et un plus bas à 6.993,37 points. À Francfort, le Dax fléchit de 0,29% et à Londres, le FTSE abandonne 0,01%.
L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 recule de 0,08%, l'EuroStoxx 50 de la zone euro de 0,22% et le Stoxx 600 de 0,25%, après avoir navigué dans le vert une bonne partie de la matinée.
Sur l'ensemble de la semaine, le CAC 40 a perdu à ce stade 3,06% et le Stoxx 600 2,90%.
Le jour des "quatre sorcières", troisième vendredi de mars, correspond à l'expiration de quatre types de produits dérivés et est habituellement marqué par une certaine volatilité alors que le contexte de marché est déjà chahuté par une crise bancaire depuis la faillite de la banque américaine SVB et le risque d'insolvabilité de Credit Suisse.
Une accalmie précaire est néanmoins de retour sur les marchés depuis le soutien apporté par la Banque nationale suisse (BNS) à Credit Suisse, tandis qu'aux Etats-Unis, plusieurs grandes banques, soucieuses d'éviter un effet domino après la faillite de plusieurs banques régionales la semaine dernière, ont injecté 30 milliards de dollars dans First Republic Bank, victime d'une crise de confiance des investisseurs et clients.
Côté statistiques économiques, l'inflation en zone euro a été confirmée à 8,5% en février au lendemain de la décision de la Banque centrale européenne (BCE) de relever ses taux de 50 points de base malgré les turbulences bancaires.
Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a estimé vendredi que la hausse des taux de la BCE était un message de confiance sur les banques. Les superviseurs de la BCE, réunis vendredi, ont en outre déclaré ne pas voir de contagion des turbulences actuelles aux banques de la zone euro, selon une source.
Goldman Sachs a cependant abaissé sa prévision de hausse des taux de la BCE pour le mois de mai de 50 points de base à 25 points et prévoit un taux terminal à 3,5%, contre 3,0% actuellement, tandis que deux "faucons" de la BCE, Peter Kazimir et Gediminas Simkus, plaident vendredi pour de nouveaux relèvements du coût du crédit.
Le marché attend désormais les décisions la semaine prochaine de la Réserve fédérale américaine (Fed) et de la Banque d'Angleterre (BoE). Une pause sur les taux est anticipée pour cette dernière, tandis qu'un relèvement limité à 25 points de base est prévu aux Etats-Unis.
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