dimanche 13 juin 2021

Le général Lecointre, chef d’état-major des Armées, quitte ses fonctions, annonce l’Elysée




Le général Lecointre, chef d’état-major des Armées, quitte ses fonctions, annonce l’Elysée
Il va être remplacé par l’actuel chef d’état-major de l’armée de Terre, le général Thierry Burkhard, a annoncé dimanche l’Elysée.Je m'abonne 3 mois pour 1€ | Sans engagement


Par L'Obs avec AFPPublié le 13 juin 2021 à 12h11 Mis à jour le 13 juin 2021 à 12h18
Temps de lecture 1 min
Emmanuel Macron avec le General Francois Lecointre passant en revue les troupes françaises avant le défilé militaire du 14 juillet. (LIONEL BONAVENTURE / AFP)
En fonction depuis quatre ans, le chef d’état-major des armées, le général François Lecointre, va quitter ses fonctions et être remplacé par l’actuel chef d’état-major de l’armée de Terre, le général Thierry Burkhard, a annoncé dimanche l’Elysée.


« Le général François Lecointre a soumis il y a plusieurs mois au président de la République sa demande de quitter le service actif après le 14 juillet 2021. Le président de la République tient à saluer en lui le grand soldat, le chef militaire et le serviteur de l’État », a-t-on précisé de même source.
Les militaires signataires de la tribune dans « Valeurs actuelles » vont être sanctionnés

Il passera « dans quelques semaines le commandement des armées de la France au général d’armée Thierry Burkhard ».

Le général Lecointre avait succédé en juillet 2017 à Pierre de Villiers, qui avait démissionné avec fracas sur fond de coupes budgétaires abruptes et de réformes au pas de charge.

Emmanuel Macron « remercie tout particulièrement le général Lecointre pour son action inlassable à ses côtés dans la direction des opérations militaires durant quatre années et lui adresse ses voeux les plus chaleureux pour l’avenir », a complété l’Elysée.

Ce départ intervient alors que le chef de l’Etat vient d’annoncer, après plus de huit ans d’engagement massif, une réduction de la présence militaire française du Sahel, marquée par la fermeture de bases et une réarticulation de la lutte antijihadiste autour d’une « alliance internationale » associant des Européens.