L'héritage inachevé d'Abe : diriger le Japon et son armée pour faire face aux menaces modernes
L'ancien Premier ministre assassiné travaillait toujours pour guider le Japon hors du pacifisme d'après-guerre et vers une position plus globale avec des capacités de contre-frappe pour dissuader la Chine.
PAR TARA COPP
REPORTER PRINCIPAL DU PENTAGONE, DEFENCE ONE
8 JUILLET 2022
ASIE-PACIFIQUE
POLICE ÉTRANGÈRE
En 2014, l'ancien Premier ministre Shinzo Abe a poussé à travers la pierre angulaire de ce que certains experts ont qualifié de son héritage le plus important : convaincre le Japon de se fondre dans l'idée que ses politiques militaires pacifistes de l'après-Seconde Guerre mondiale devaient évoluer pour mieux le protéger de une Chine montante.
Abe, 67 ans, a été assassiné vendredi, abattu alors qu'il prononçait un discours de campagne pour les candidats aux élections locales à Nara, au Japon. Avec sa mort, l'Occident perd l'un de ses défenseurs les plus influents en Asie pour des politiques anti-chinoises plus fortes dans la région indo-pacifique, et la principale voix du Japon pour transformer son industrie militaire et de défense afin de mieux répondre aux menaces de sécurité modernes. Dans un communiqué, le président Joe Biden a qualifié Abe de "champion de l'Alliance entre nos nations".
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