les autorités se préparent pour une soirée sous haute tension à Paris et dans le reste de la France. De nombreux rassemblements sont prévus avec le risque de débordements.
Les résultats du second tour des élections législatives seront annoncés ce dimanche 7 juillet à 20h. Par la suite, la soirée pourrait être très tendue dans de nombreuses villes de France. Les renseignements ont recensé 49 appels à rassemblement au niveau national, a confié une source proche du dossier à CNEWS.
De nombreuses manifestations sont donc attendues dans toute la France. Près de 1.250 personnes sont attendues à Lille et à Lyon. La ville de Nantes devrait également voir environ 1.000 personnes se rassembler. D'autre part, différents actes d'incivilité sont craints par les autorités. Des troubles à l'ordre public qui cibleraient des symboles de l'état et du capitalisme ainsi que des affrontements entre des militants de droite et de gauche pourraient avoir lieu.
de nombreux affrontements attendus
À Paris, des cortèges sauvages et des actions contre des partis politiques menées par des individus radicaux sont redoutés. À Rennes, 80 à 100 «antifas» pourraient essayer de commettre des exactions, avec des actions contre les commerces, contre des symboles du capitalisme ou de l'extrême droite. À Angers, 150 radicaux pourraient commettre des dégradations de mobilier urbain mais aussi de lieux fréquentés par les partis politiques de droite. À Marseille, 400 à 500 «antifas» et anarchistes pourraient participer à une déambulation sauvage. À Strasbourg, des risques d'altercations entre la Jeune Garde Strasbourg et le groupuscule d'extrême droite «Strasbourg Offender» sont évoqués.
Des affrontements similaires pourraient se produire à Lille et à Nancy. Enfin, dans certains quartiers populaires, notamment à Lille et Chambéry, des jeunes ont annoncé vouloir réagir violemment en cas de victoire du Rassemblement national. Des actions spontanées sont également craintes au cours de la soirée.
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Outre Paris et ses 2.800 membres pour sécuriser en prévention des violences, contre 1.700 au premier tour toujours selon la même source policière, des dispositifs préventifs avec la présence de forces mobiles sont prévus dans toutes les grandes métropoles, et ce jusqu’au 16 juillet au moins.
Dans le détail, cela concerne : Lyon, Marseille, Lille, Rennes, Nantes, Rouen, Angers, Bordeaux, Toulouse, Montpellier, Marseille, Nîmes, Nice, Avignon, Grenoble, St-Etienne, Nancy, Strasbourg et Mulhouse, afin de prévenir les risques de troubles à l’ordre public et de violences urbaines.
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