Macron une nouvelle fois, s'en prend aux réseaux sociaux car ils font basculer l'opinion publique du bon côté de la barricade !
Emmanuel Macron joue très gros avec sa réforme des retraites fortement contestée dans tout le pays. Il pensait avoir fait le plus difficile avec la trahison de Berger qui au final sera cocu, si l'on suit bien la lettre du 1er ministre. Il devra s'avaler l'âge d'équilibre qui permet de faire travailler plus longtemps tout en gagnant moins !
Aussitôt la lettre de Philippe partie à ses destinataires, l'armada médiatique s'est mise en route. Omniprésence indécente des ministres sur les plateaux de télés, matraquage mensonger de la notion de compromis qui n'en n'est pas un, enfumage permanent sur le contenu de la lettre, des grévistes montrés du doigt et jetés en pâture à la vindicte populaire, insultes à l'égard des responsables de la CGT notamment Philippe Martinez et Laurent Brun, bref tout y passe au point d'en prendre une indigestion.
Personne n'est trop surpris quand on connait les propriétaires de ces médias dits les "chiens de garde" du néolibéralisme qui sont de grands groupes mondiaux espérant que cette réforme passera permettant aux gros de l'Assurance et aux fonds de pension de rafler les quelques 300 milliards de cotisations retraite.
Mais tout cela est toujours inopérant et fait flop.
Le sondage sorti le 14 janvier est clair et net : l'opinion publique ne se laisse pas enfumer, ni berner, ni rouler dans la farine! Elle a bien compris que Philippe et Macron avec la complicité de Berger tentaient de les arnaquer.
- 67% des français éprouve de l'inquiétude sur le régime à points.
- 45% des français font confiance aux organisations syndicales pour faire de bonnes propositions sur la réforme des retraites contre 28% au gouvernement.
- 60% des français continuent de soutenir les grèves et manifestations.
- 56% des français pensent qu'un accord sur l'âge pivot ne sera pas trouvé et qu'il reviendra dans la réforme.
En plus de ces chiffres, les trois journées de mobilisations unitaires, les 14, 15 et 16 janvier sont en tout point réussies avec des masses de salariés, de retraités et de citoyens qui manifestent, cessent le travail. Ils ne lâchent rien et pourtant certains en sont à leur 44ème jour de grève !
E. Macron doit continuer a très très mal dormir. Déjà fébrile, il est obligé de lâcher du lest bout par bout aux secteurs en lutte comme à l'Opéra de Paris, aux policiers ou aux avocats. En voulant éliminer les régimes particuliers, il multiplient les régimes spéciaux au point que sa réforme n'a vraiment plus rien d'universelle. Pis, il prend en boomerang le refus des salariés concernés de lâcher la proie pour l'ombre ! La lucidité grandit.
On peut comprendre sa colère manifestée publiquement hier en ciblant les réseaux sociaux libres, de vouloir créer les conditions de l'échec de sa réforme et pour cela de manipuler l'opinion publique. Il fallait le faire, il l'a fait !
Alors que l’année 2019 a été marquée par des tensions entre le pouvoir et la presse, caractérisées notamment par la convocation de journalistes à la DGSI après des révélations sur la France au Yémen, Macron a d’abord tenu à rappeler son attachement à la liberté de la presse. Mais sans dire laquelle, celle aux ordres de l'Elysée ou celle libre et indépendante qui l'égratigne, comme l'Humanité par exemple.
Il s’est attardé sur les réseaux sociaux et la diffusion de fake news via ces canaux. Dans sa ligne de mire: “la pression”, “les effets de foules” et “l’ordre moral”.
“Il y a une forme de paradoxe dans l’époque que nous vivons, où la liberté absolue sans aucun tabou conduit à ce qu’on puisse lapider du jour au lendemain ceux que l’on avait célébrés (à qui pense t-il ? à Benala, Carlos Gosn, à de Rugy, à Delevoye, à Berger ou à lui-même ?) que l’on puisse lapider celles et ceux avec qui on avait pu se monter conciliants” pointant un “ordre moral spontané qui émerge sur des questions ou des causes”. La vérité dérangerait donc ce point Monsieur !
Il a fait part de son inquiétude. “Quelque chose s’installe, collectivement, dans la sphère politique et médiatique, qui doit nous préoccuper et qui aussi doit devenir un sujet de réflexion pour votre liberté”, a poursuivi E. Macron.
Autre motif d’inquiétude, la multiplication des producteurs d’images dans les manifestations. Ciblant les “simili-journalistes” qui publient souvent en direct des séquences sur les réseaux sociaux, il a estimé que ces acteurs pouvaient nuire à la presse (on suppose qu'il pense à la presse officielle, celle des chiens de garde du néolibéralisme). A moins qu'ils nuisent aux forces de l'ordre prises en flagrant délit de violence policières?
“Si chacun dans la rue peut faire du journalisme avec son téléphone portable sans qu’on puisse savoir qui, comment et à quel moment ... alors il n’y aura plus de journaliste”, a déclaré Macron, qui a ajouté: “la société du commentaire permanent n’est pas la société de l’information”. Aussitôt on pense à Bourdin mais en réalité Il met le doigt sur l'échec de la propagande du pouvoir qui ne passe plus tant il y a overdose et il intime presque l'ordre aux médias de ne répéter que ce que leur dit la propagande officielle et sans commentaire.
Une référence indirecte aux journalistes spécialisés dans les mouvement sociaux, souvent en délicatesse avec les forces de l’ordre et qualifiés de “militants” par les macronistes qui les haïssent car ils montrent ce qui se passe réellement et que certains voudraient cacher ou taire !
Mais là encore, ce sont les réseaux sociaux qui en prennent plein la figure, qui, selon lui, avec leur apparition “a bousculé le rapport à la vérité”. En résumé : les réseaux sociaux mentent, le pouvoir dit la vérité mais cela est devenu vraiment invisible avec les réseaux sociaux !
A exploser de rire bien que les propos soient graves pour les libertés !
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