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jeudi 20 février 2020

MÊME AVEC LE BREXIT, L’UE SOUHAITE QUE RIEN NE CHANGE. ÇA NE VA PAS MARCHER COMME ÇA ! Jacques Nikonoff: «Tout est pourri dans le système financier».

MÊME AVEC LE BREXIT, 
L’UE SOUHAITE QUE RIEN NE CHANGE. 
ÇA NE VA PAS MARCHER COMME ÇA ! 
Jacques Nikonoff: «Tout est pourri dans le système financier».

La France Libre
Suite à la sortie officielle du Royaume-Uni de l’Union Européenne le 31 janvier dernier, une nouvelle période de négociations s’est ouverte. Selon l’accord conclu pour le Brexit, Londres va continuer à appliquer en 2020 les directives européennes, « comme avant », et ce, jusqu’au 31 décembre prochain. Outre-Manche, on a déjà annoncé que cette période de transition ne s’étendra pas au-delà de cette date. L’objectif étant ces prochains mois, de fixer les futures règles et de définir les prochains accords commerciaux pour 2021. Par la voix de son négociateur David Frost, le Royaume-Uni a d’ores et déjà prévenu qu’il entendait négocier avec Bruxelles un accord de libre-échange « d’égal à égal » et n’acceptera pas que l’Union Européenne contrevienne à sa liberté de fixer ses propres règles.
Le Royaume-Uni est entré depuis son départ de l’UE, le 1er février, dans une période de transition où il continue d’appliquer les règles européennes jusqu’à la fin de l’année. C’est pendant ces quelques mois que Londres et Bruxelles ont prévu de négocier leur future relation. « Il est essentiel pour nous, de pouvoir établir des lois qui nous conviennent, de revendiquer le droit que possède tout autre pays non membre de l’UE dans le monde », a affirmé David Frost lors d’une intervention lundi soir à l’Université libre de Bruxelles (ULB). « Il ne s’agit pas d’une simple position de négociation qui pourrait changer sous la pression. C’est l’objectif même de l’ensemble du projet », a insisté le négociateur britannique.
« Nous recouvrons pleinement notre indépendance politique et économique » David Frost, négociateur britannique


Même avec le Brexit, l’UE souhaite que rien ne change
Côté UE, les états membres vont faire du français Michel Barnier, ancien ministre des Affaires Étrangères sous Chirac et ancien commissaire européen, leur négociateur, en lui fixant des objectifs et des « lignes rouges » sur lesquels il devra être inflexible. Les Européens souhaitent justement que le Royaume-Uni s’engage dans la future relation à respecter les mêmes règles que l’UE, voire à s’y adapter « au fil du temps », dans plusieurs domaines (environnement, concurrence, fiscalité, droit du travail…) afin d’éviter les distorsions de concurrence, en échange d’un accès privilégié au marché européen.
En quelque sorte, pour l’Union, il s’agit d’éviter que le Royaume-Uni ne fixe des conditions plus favorables d’accès au marché européen pour des entreprises internationales ou d’autres pays dans le monde. Ces garanties semblent indispensables pour l’UE étant donné la proximité géographique et économique du Royaume-Uni. Les états membres aimeraient également que la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) garde le dernier mot pour interpréter le droit de l’Union, en cas de différend entre Londres et Bruxelles.

Le discours de David Frost était très attendu, et ce dernier s’est montré particulièrement ferme
« Penser que nous pourrions accepter une supervision de l’UE sur des questions dites d’égalité des conditions de concurrence, c’est ne pas comprendre l’intérêt de ce que nous faisons », a-t-il commenté. Avant de poursuivre : « comment réagiriez-vous si le Royaume-Uni exigeait que, pour se protéger, l’UE s’harmonise de manière dynamique avec nos lois nationales décidées à Westminster et les décisions de nos propres régulateurs et tribunaux ? » De plus, David Frost estime « parfaitement possible d’avoir des normes élevées, et même des normes similaires ou meilleures que celles qui prévalent dans l’UE ». Il considère enfin que « la seule façon de progresser est de s’appuyer sur cette approche d’une relation d’égal à égal ».

Tu m'étonnes, c'est leur réforme...
C’est au micro d’Europe 1, lundi 9 décembre, que le nouveau commissaire européen au marché unique et au numérique Thierry Breton, a créé la surprise : la réforme des retraites est soutenue par Bruxelles !
«Vous savez, ici, tout le monde comprend la nécessité de cette réforme, évidement.»
Évidemment….
Alors que la seconde mobilisation du mouvement de grève contre la retraite à points, toujours soutenue par la majorité des Français, a rassemblé hier environ 800.000 personnes, les hautes autorités de Bruxelles et les médias de masse montrent du doigt la perturbation dans les transports et le ras le bol des usagers.

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