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jeudi 25 octobre 2018

Les Armes Électromagnétiques ne sont pas de la Science Fiction


Les Armes Électromagnétiques ne sont pas de la Science Fiction


Cet article va traiter de quelques brevets d’armes dites « non létales » destinées à modifier le comportement humain. Cela fait plus de 50 ans que différentes armées travaillent sur des technologies militaires utilisant des ondes magnétiques pour influer sur le comportement d’une foule, d’une ville, voir d’un État entier.


Les technologies de contrôle des masses et des individus sont déjà au point depuis des dizaines d’années, depuis l’époque de Nicola Tesla, déjà.

Ces armes ont déjà été utilisées à de nombreuses reprises, dans le cadre de guerres ou de conflits internes.

Il faut aussi savoir qu’on a cartographié les réactions du cerveau en fonction des fréquences des différentes émotions, pensées, comportements. On sait ainsi quelles ondes il faut envoyer, à quelle fréquence et quelle amplitude, pour obtenir une réaction précise chez une personne cible ou chez un groupe d’individus. En 1961, on savait déjà, par exemple, qu’il était possible de provoquer de la tachycardie en envoyant des micro ondes à un sujet. Depuis, les armes à énergie dirigée sont le nec plus ultra du contrôle mental.

Voici quelques uns des brevets qui ont été signalés ces dernières années :
USP# 5,507,291 : Brevet d’avril 1996

Procédé et dispositif associées à la détermination à distance des informations quant à l’état émotionnel de la personne, en faisant une comparaison des émissions d’ondes électromagnétiques de cette personne.

Il s’agit de détecter à distance les états émotionnels d’une personne en détectant les ondes électromagnétiques émises par cette personne. On peut aussi surveiller la position d’une personne, transmettre des ondes électromagnétiques (et donc des comportements précis) à cette personne. On peut aussi agir sur le métabolisme de la cible, ou savoir si la personne va faire une attaque cardiaque.

On notera que ce système n’est toujours pas utilisé dans nos hôpitaux, mais que les brevets sont bien déclarés.

Ce système permet aussi de tester l’état d’une personne qui entre dans une certaine zone : par exemple on verra si la personne a des intentions criminelles (car la plupart du temps, ces personnes ont un pouls qui bat plus vite, davantage de transpiration et une pression artérielle plus importante).:
USP# 5,552,386 : Brevet de juin 1996

Procédé et méthode pour déterminer à distance l’état émotionnel d’une personne.

Après avoir déterminé les fréquences des différentes émotions du sujet, un détecteur capte les changements de fréquence émises par le sujet et traduit ces informations pour décrire quel est l’état émotionnel de la personne visée. Ce système peut être très efficace dans le cadre d’un interrogatoire, d’autant que le système prend aussi en compte la pulsation du cœur, le débit sanguin, la dimension des pupilles, la respiration etc.
USP# 6,506,148 : Brevet de janvier 2003

Manipulation par des champs éléctromagnétiquesémis par des moniteurs.

« Des effets physiologiques ont été observés chez un sujet humain en réponse à la stimulation de la peau avec de faibles champs électromagnétiques qui sont pulsés à des fréquences proches de 1/2 Hz ou 2,4 Hz, comme pour exciter une résonance sensorielle. De nombreux moniteurs d’ordinateur et les tubes de télévision, lors de l’affichage des images pulsées, émettent des champs électromagnétiques pulsés des amplitudes suffisantes pour provoquer une telle excitation. Il est donc possible de manipuler le système nerveux d’un sujet en pulsant images affichées sur un écran d’ordinateur ou à proximité du téléviseur », explique la fiche de ce brevet.

On utilise donc des écrans d’ordinateur ou de TV pour émettre des très basses fréquences électromagnétiques en modifiant l’intensité des images.

« Pour un écran d’ordinateur, les impulsions de l’image peuvent être produites par un programme informatique adapté. La fréquence des impulsions peut être commandée par l’entrée de clavier, de sorte que le sujet peut accorder à une fréquence individuelle de résonance sensorielle. L’amplitude des impulsions peut aussi être commandée de cette manière. Un programme écrit en Visual Basic (R) est particulièrement adapté pour une utilisation sur les ordinateurs équipés de Windows 95 (R) ou Windows 98 (R). La structure d’un tel programme est décrit. La production d’impulsions périodiques nécessite une procédure de synchronisation précise. Une telle procédure est élaborée à partir de la fonction GetTimeCount disponible dans l’interface de programmation d’application (API) du système d’exploitation Windows, avec une procédure d’extrapolation qui améliore la précision de la synchronisation ». Cela peut aussi se faire à distance, bien sûr.
USP# 6,488,617 : Brevet de décembre 2002

Une méthode et un dispositif pour produire l’état désiré sur le cerveau.

Ce système permet d’agir sur le cerveau d’une personne, après avoir identifié les différents états cérébraux de la cible, en déterminant la différence entre l’état du cerveau de la personne, et l’état désiré. On applique un champ magnétique précis au cerveau de la cible, via des aimants puissants, jusqu’à ce que le cerveau fonctionne comme voulu.
USP# 6,091,994 : Brevet de juillet 2000

Manipulation du système nerveux par pulsations.

On créé un refroidissement pulsatoire subliminal à la cible via des ondes envoyées à certaines fréquences. Le cerveau a ainsi l’information que le corps a refroidi, et passe dans une phase de ralentissement.

À l’heure actuelle , deux grandes résonances sensorielles sont connues, avec des fréquences proches de 1/2 Hz qui provoque la relaxation, la somnolence, ou même une excitation sexuelle suivant la fréquence, et 2,4 Hz qui provoque le ralentissement de l’activité du cerveau. On peut même endormir quelqu’un à distance.

D’ailleurs, un brevet déposé en janvier 1973 (USP # 3,712,292) permet d’endormir quelqu’un en lui projetant des sons.
USP# 6,052,336 : Brevet d’avril 2000

Appareil et méthode de radiodiffusion sonore utilisant des ultrasons comme un transporteur.

On émet des ultrasons avec une amplitude et/ou une fréquence modulée, on les amplifie et on le diffuse pour atteindre un individu ou un groupe d’individus dans une zone précise. Les gens entendent ainsi un son dans leur tête, comme s’il venait d’à côté.

Il est clair que cette invention est destinée à neutraliser une foule récalcitrante en lui envoyant des sons neutralisants. Une méthode qui existe depuis la deuxième guerre mondiale au moins.

On sait qu’une foule exposée à des sons agressifs, comme le bruit d’une craie sur un tableau, ou des cris de bébé, peut avoir des comportements irrationnels.

On peut aussi, par exemple, imiter des crissements de pneus ou des bruits de freins pour une personne en fuite.

Avec des vibrations de basse fréquence (moins de 20Hz), on produit des effets sur le corps, comme des nausées et un sentiment général de malaise. Cela augmenterait aussi la suggestibilité de la foule.

« Les effets sur l’humeur d’une personne semblent être causés par l’impact de fréquences proches de la fréquence alpha des ondes cérébrales. Un phénomène appelé «entraînement» se produit lorsque le cerveau est stimulé à des fréquences proches de 10 Hz. Cela signifie que la fréquence naturelle du cerveau est amenée au plus près et parfois égale à la fréquence de stimulation. Un cerveau normal affiche un premier plan « alpha » (de 8 à 12 Hz) lors d’une vigilance détendue. La vigilance tendue, telle que celle provoquée par la conduite autoroute, conduit à un motif «bêta» avec une fréquence de 13 Hz ou plus. Un état détendu proche du rêve provoque un motif « thêta » de fréquences 4-8 Hz », précise la notice de ce brevet.

On peut aussi empêcher une foule d’entendre ce que dit un orateur, par exemple en diffusant ce qu’il dit par haut parleur avec un léger décalage.
USP# 5,539,705 : Brevet de juillet 1996.

Traducteur vocal d’ultrasons et système de communication pour la conversion des fréquences radio et des signaux audio vers l’esprit humain.

Ce système n’est pas détectable par des systèmes radio.

Il permet de convertir des signaux audio, y compris la voix humaine, en signaux électroniques de type ultrasons. Ces ondes pourront passer par des milieux solides, gazeux ou liquides. Les sous-marins utilisent ce type de système pour communiquer.
USP# 5,017,143 : Brevet de mai 1991

Un procédé et un appareil pour produire des communications subliminales visuelles plus efficaces. Des images graphiques et / ou texte, présenté de manière subliminale, à des intervalles rythmiques organisés, destinés à influer sur la réceptivité de l’utilisateur, l’humeur ou le comportement.

Evidement, ces images ne sont pas perceptibles consciemment. On sait que ce système peut permettre d’arrêter de fumer, par exemple.

On sait aussi que les « Rythmes visuels, tels que ceux créés par des lumières stroboscopiques ou le changement rapide de scènes de films ont une forte influence sur la réceptivité de l’homme, l’humeur et le comportement ».
USP# 4,877,027 : Brevet d’octobre 1989

Système auditif à distance.

On induit des sons dans la tête d’une personne en l’irradiant au niveau de la tête avec des micro ondes d’une gamme de 100MHz à 10.000MHz, modulées d’une manière précise, par rafales modulées. Chaque salve est constituée de 10 à 20 impulsions uniformément espacées et groupées étroitement ensemble. La longueur de la salve est comprise entre 500 nanosecondes et 100 microsecondes. La cible aura ainsi l’impression d‘entendre clairement un son.

En 1971 déjà, on a pu implanter des paroles dans la tête de quelqu’un en lui posant des électrodes. Un signal pulsé à une fréquence d’environ 1.000 MHz créé un son intelligible dans la tête s’il est dirigé vers la tête de la personne.
3.393.279 : Ce brevet est ancien, 1962.

Il avait pour but d’exciter le système nerveux d’un sujet via des ondes électromagnétiques. On pouvait même communiquer des paroles à ce sujet, via des ondes émises à des fréquences non audibles en direction du système nerveux de la cible.
Les candidats assassins

L’un des buts recherchés par ces programmes de contrôle mental, dont Bluebird dans les années 50, était de former le soldat parfait : un soldat qu’on peut envoyer chez l’ennemi pour faire les pires missions, mais qui ne se souviendra de rien et qui ne dira donc rien à l’ennemi s’il se fait prendre. Ce soldat pourra assassiner, avoir des relations sexuelles pour recueillir des informations, transporter des objets ou des dossiers… Sans jamais être conscient de ce qu’il fait.

Des documents de la CIA datant des années 50 et 60 mentionnent ces programmes, qui ont toujours cours aujourd’hui. On parle de Manchurian Candidate, du nom d’un film de 1959 avec Frank Sinatra.

Dans les années précédant la deuxième guerre, un savant fou, Walter Hess, était capable, avec des électrodes connectées à l’hypothalamus, de faire changer de comportement à des chats, qui devenaient soudain très féroces. Hess a obtenu a obtenu un prix nobel pour sa superbe invention en 1940. Il a aussi travaillé sur les humains, en leur implantant des électrodes dans le cerveau.

Dans les années 50, un certain José Delgado a fait la même chose, mais sans les électrodes : via des implants dans le cerveau. Il a ainsi pu stopper un taureau en pleine course, ou manipuler des chats et des chiens comme des robots télécommandés, après leur avoir implanté un système dans le cerveau. Après on n’entend plus parler de cette technologie pendant des années. Comme si un domaine aussi prometteur allait être laissé en friche.

Ainsi, en 1951, on a testé l’hypnose sur deux cobayes âgées de 19 ans, et on a vu qu’on pouvait les endormir par un simple coup de téléphone, grâce à un signal, un code discret et indétectable. Et que n’importe qui pouvait émettre ce signal. On a aussi vu qu’on pouvait utiliser ces cobayes pour transmettre des messages de manière inconsciente. En 1954, la CIA est parvenue à faire tirer un cobaye avec une arme à feu, sous hypnose. On pouvait aussi pousser les gens à se suicider sous hypnose.

A cette époque, la CIA travaille sur le projet Artichoke[1]. Dans un mémo de la CIA daté de janvier 1952, la ligne directrice de ce programme de recherche est donnée : « Nous est-il possible de contrôler une personne au point où celle-ci fera ce que nous lui demandons, même contre sa propre volonté, et y compris contre les lois fondamentales de la nature, comme celle de l’auto-préservation ? »

D’autres documents montrent que la CIA a aussi utilisé les drogues et les électrochocs pour obtenir les mêmes résultats.

En 1952, un hypnotiseur connu a expliqué qu’il travaillait pour la CIA deux jours par semaine de manière ultra confidentielle. Il explique que si un sujet refuse de coopérer pour être hypnotisé, on lui fait prendre du sodium amytal ou du penthotal[2], des barbituriques.

En 1954, Morris Allen dit qu’il veut créer l’assassin parfait par l’hypnose. Mais à ce moment, il fallait quelqu’un de très suggestible (une personne sur cinq) et qui ait une tendance à la dissociation. On a cherché en Europe un agent des renseignements qu’il a transformé en gauchiste, membre du parti communiste. Il était hypnotisé en pensant qu’il s’agissait d’un traitement médical. Une fois que l’agent a été bien préparé, on l’a fait travailler comme espion pour la CIA.

En 1954, Allen Dulles, chef de la CIA, confie les recherches sur la modification du comportement à Sidney Gottlieb et à l’équipe qui travaillait sur MK Ultra[3]. Gottlieb a mené des recherches sur les effets du LSD, y compris avec des cobayes non volontaires. En 1973, quand le congrès US a cherché à savoir ce que manigançait la CIA, c’est lui qui a détruit la quasi-totalité des fichiers de concernant MK Ultra.

Il était appelé « le sorcier noir » par certaines de ses victimes. On peut encore ajouter que Gottlieb, mais aussi Richard Helms, alors patron de la CIA, George White[4] et Morris Allen ont été accusés par une certaine Claudia S. Mullen [5] de l’avoir obligée à des relations sexuelles dès ses 9 ans, dans le cadre de sa programmation comme esclave sexuelle, en 1959 (mais apparemment, on lui a seulement dit qu’elle était acceptée dans un programme destiné à stopper le communisme). Mullen était là pour apprendre « comment plaire sexuellement aux hommes » afin de les faire parler d’eux. Ensuite, les types visés (politiciens, hauts fonctionnaires…) étaient filmés dans des chambres d’hôtel à la Nouvelle Orléans, équipées par la CIA, pendant les actes pédophiles, dans le but de les faire chanter.

Mullen a aussi expliqué que le Dr Greene, qui programmait les enfantssous contrôle mental, était en réalité le fameux Dr Mengele, celui qui a été exfiltré d’Allemagne via l’Amérique Latine, avant de venir aux Etats-Unis travailler pour la CIA.

Un certain Alden Sears a repris les recherches sur l’hypnose sur des sujets non consentants à l’université de Denver, pour créer cet assassin parfait. Il est aussi parvenu à faire retenir des textes complexes à ces cobayes, ou à leur faire mémoriser des lieux, des scènes en détail, et à les retranscrire sous hypnose, tout en oubliant avoir été programmés.

Gottlieb était l’incarnation du scientifique destructeur. Il a par exemple contribué à répandre le LSD, découvert par Hoffman en 1953, parmi les jeunes contestataires. Gottlieb a été le chef de la division chimie de la CIA à la fin des années 50, et il a lancé pas moins de 149 expériences de contrôle mental, dont au moins 25 impliquaient des sujets non consentants[6] auxquels on a fait prendre du LSD. La CIA a ainsi développé l’usage de LSD et de cocaïne, en forçant les prostituées des bordels à en proposer à leurs « clients », qu’on observait ensuite en plein délire.

Le très décrié Ewen Cameron, dont on a aussi déjà parlé (et qui a été désigné par Claudia Mullen comme le n°1 des laveurs de cerveau de la CIA), était le président de l’American Psychiatric Association et de la World Psychiatric Association. Ce qui ne l’a pas empêché de travailler pour le programme MK Ultra, avec des fonds de la CIA[7], dans son hôpital canadien. Il va sans dire que les patients, qui ont subi des électrochocs combinés à des privations sensorielles et à des cocktails de drogues, n’étaient pas volontaires. Ses recherches visaient surtout à re modeler l’esprit des sujets.




Mk-Ultra au Canada – Dr Ewen Cameron par Jane Burgermeister

En 1971, un certain Goerge Estabrooks, psychologue et hypnotiseur proche de la CIA et du MI5 depuis les années 20, expliquait avoir « programmé » plusieurs espions US durant la 2e guerre mondiale. Un capitaine a ainsi été programmé pour qu’il oublie avoir été hypnotisé, et Estabrooks a permis à un autre militaire d’agir sur le capitaine par hypnose, via la phrase « la lune est claire ».

Dans les années 20, on savait déjà créer des personnalités multiples par hypnose. Estabrooks a ainsi créé deux personnalités chez un soldat, l’un des deux étant devenu communiste, et ayant même pris sa carte du parti. La deuxième personnalité était plus profonde, et savait tout ce que pensait la première personnalité. Elle était anticommuniste, et avait pour ordre de ne pas agir durant les phases de conscience. Pour Estabrooks, « l’hypnose est une arme dangereuse qui rend impératif d’éviter la guerre de demain ».

Depuis, on a eu Sirhan Sirhan, qui passe pour l’assassin de Bob Kennedy, et plein d’autres comme James Holmes, cet étudiant en médecine qui a massacré plusieurs personnes lors de la Première de Batman il y a quelque temps.

De fait, la liste des médecins corrompus qui ont travaillé à détruire l’homme plutôt qu’à le guérir est extrêmement longue, rien que pour les États-Unis.
Les armes électromagnétiques

Ça, c’était un peu la préhistoire du contrôle mental. Aujourd’hui, on est passé aux armes électromagnétiques, qui permettent d’obtenir les mêmes résultats, et même mieux, puisqu’elles peuvent être dirigées contre des populations entières. On les appelle des « armes non létales » car elles sont censées ne pas tuer les cibles. Mais, il y a toujours des « dommages collatéraux ».

Dans les années 50 déjà, les russes ont utilisé ces armes contre l’ambassade US à Moscou, et beaucoup d’employés ont déclaré des cancers dans les années suivantes. Cela a servi de prétexte aux USA pour développer ces armes. Alors qu’en réalité, ils y travaillaient déjà depuis le début du siècle.

Dès 1952, le programme MK Naomi est lancé, afin de développer des substances mortelles. Par exemple, des aérosols toxiques ont été testés dans des grandes villles américaines dans le cadre de ce programme. L’année suivante, MK ULTRA était sur les rails.

En mars 1976, la CIA a publié un document sur les effets biologiques des armes électromagnétiques. Evidemment, il ne s’agit en l’occurrence que des expériences menées par l’URSS[8]. On nous y explique, par exemple : Que « des sons et probablement même des mots qui semblent provenir de l’intérieur du crâne peuvent être induits par la modulation d’un signal à une intensité de pouvoir de moyenne basse ».
Qu’on est parvenu à tuer des animaux par attaque cardiaque ou une rupture d’anévrisme en utilisant des micro ondes de basse intensité.
A cette époque, on classifiait les effets de ces armes à micro ondes en deux catégories : effets thermiques et non thermiques.
Les effets sur des « systèmes biologiques » on a noté qu’ils variaient suivant la modulation de ces ondes.
On a noté des effets sur le sang au bout de quelques jours d’irradiation : variations biochimiques, modification de la coagulation, altération du système de formation du sang. L’exposition à long terme à de Ultra Hautes Fréquences (UHF) modifie la composition du sang et des muscles en réduisant la présence de fer. Chez des poulets, on a observé l’augmentation des protéines et d’autres éléments, avec une baisse du taux de plasma et d’albumine. Il y a aussi des changements de la structure nucléaire du système lymphatique. Et plein d’autres choses inquiétantes. Chez l’homme, on peut augmenter la coagulation du sang avec ces micro ondes, si bien qu’on peut aussi créer un AVC ou une attaque.
Il y a aussi (chez l’homme) des changements du système cardio vasculaire, dus notamment à des changements du système nerveux central. Problèmes coronariens, hypertension, perturbation des lipides dans le métabolisme…
Modification au niveau des cellules et problèmes pour les structures de synthétisation des protéines.
Suite aux modifications du système nerveux central, les sujets ont constaté : des maux de tête, de la fatigue, des désordres au niveau des menstruations, de l’agitation, de la tension, des insomnies, des manques d’attention, de la dépression, de l’irritabilité.
Il y a aussi des dommages neurologiques: « l’exposition de lapins à de bas niveau de radiations par micro ondes a résulté en une altération de l’activité électrique du cerveau ». Suivant l’exposition du lapin, les altérations physiques du cerveau seront plus ou moins importantes, jusque dans les cellules.
Altération du système digestif.
Altération du système visuel.
Problèmes de reproduction : baisse de la fonction reproductive des ovaires, baisse de 20% de la fertilité des femelles, augmentation des bébés morts nés, poids plus faible.
Effets sur les gènes également dès la deuxième génération.
Modification des flux sanguins.
Interactions avec le système immunitaire

L’armée US mène toujours des programmes de recherche sur les « armes à énergie dirigée« , avec des tests, des « entrainements » et tout le reste.

Applications



Les armes à micro ondes sont utilisées contre les populations depuis des dizaines d’années. En Angleterre, il se dit que dans les années 80, lors des grèves de mineurs, Thatcher avait installé des émetteurs dans les quartiers populaires où ils vivaient, afin de les rendre apathiques. Il se dit aussi que ce système a tellement bien fonctionné que Thatcher en a ensuite équipé toutes les grandes villes.

Il s’agit en l’occurrence d’armes qui émettent des extrêmement basses fréquences (ELF pour « extremely low frequency ») ou à l’inverse des ultra hautes fréquences (UHF), dont le but est d’interférer sur le cerveau pour transformer les gens en zombies. D’après certains, on peut utiliser des téléphones portables pour relayer ces ondes, car ils ont été conçus dans ce but également.

C’est l’Institut Tavistock [9], spécialisé dans la modification du comportement humain, qui aurait développé ce système à partir des années 50. Dans les années 60, le Dr Ross Adey a travaillé sur le Pandora Project pour la CIA et le MI5, dans le domaine du contrôle mental à distance (RMCT, « remote mind control technology »). Il a exploité les ondes ELF (1 à 20 Hz) qui avaient des effets psychologiques et biologiques sur l’homme. Ils ont trouvé que les fréquences de 6 à 16Hz avaient des effets importants sur le cerveau et les systèmes nerveux et endocrinien. Plus tard, il s’est avéré que ces ondes peuvent aussi endommager l’ADN. Il a combiné des ondes ELF avec des ondes UHF notamment, pour en amplifier les effets.

On a aussi utilisé ces armes, par exemple, à la base US de Greenham Common en Angleterre, autour de laquelle des pacifistes (dont une grande majorité de femmes) manifestaient depuis des mois[10]. Fin 1984, ces femmes ont été visées par de hauts niveaux de radiations par micro ondes, et un certain nombre d’entre elles sont mortes du cancer. Apparemment, on peut coller un cancer à quelqu’un à distance en modifiant l’ADN via les ELF.



Au même moment, une quarantaine de femmes qui se trouvaient à des endroits différents autour de la base ont ressenti exactement les mêmes symptômes. Ou elles remarquaient qu’elles étaient soudain extrêmement fatiguées juste avant des événements importants, comme le départ d’un missile de croisière ou quand une grosse manifestation était prévue. Quand ces armes ont commencé à être utilisées suite à l’installation d’une nouvelle antenne dans la base, la présence policière s’est fortement réduite.

Très vite, certaines de ces femmes ont compris qu’elles ne pouvaient pas rester près de la base plus que quelques heures. D’après elles, on a utilisé différentes fréquences contre elles, afin d’obtenir un cocktail d’effets indésirables, à la fois physiques et psychologiques, allant de paralysies temporaires à de la désorientation, en passant par des brûlures, des vertiges, des pertes de mémoire. Apparemment, des scientifiques ont constaté de hauts niveaux de radiations électromagnétiques autour de Greenham Common, et surtout dans les endroits où les victimes ont noté des effets indésirables. On sait également que les flics et militaires chargés de surveiller la base ne travaillaient que par tranches de deux heures, et seulement pendant 2 semaines.






On aurait aussi testé ce système à Brighton pour faire partir les vagabonds du centre ville.

Suivant la fréquence utilisée, les effets sont différents, allant de la dépression (6,66Hz) au cancer, en passant par de la schizophrénie, de la paranoïa (4,5Hz) des attaques cardiaques etc.

Les anglais les utiliseraient aussi à Chypre, afin d’exciter la population des Chypriotes grecs pour qu’ils virent les turcs et laissent les anglo US faire ce qu’ils veulent à Chypre[11]. Les catholiques d’Irlande du Nord ont aussi subi des cancers mortels en masse dans les années 80, selon le Dr Damien Burn et la militante Mary Allen. Des cancers qui n’existaient quasiment pas sont soudain apparus très fréquemment, dans des rues entières.

Une fois qu’on a fait la liste de tous les états du cerveau possibles, avec les fréquences émises par le cerveau pour chacun d’entre eux, il est très simple de manipuler quelqu’un à distance. On peut ainsi viser une personne précise dans une maison de plusieurs personnes, sans que les autres ne sentent rien.

On peut aussi créer une paralysie à un sujet, toujours en émettant des ondes qui entraînent une réaction physique de la personne. On peut effacer la mémoire récente de la même manière.

Avec un système spécial qui envoie des micro ondes, appelé MASER, on peut même faire de la « télépathie synthétique ». D’ailleurs, récemment des expériences ont montré qu’un ordinateur pouvait déchiffrer des pensées humaines. On peut aussi lire les pensées de quelqu’un à distance après avoir scanné les ondes électromagnétiques émises par le sujet dans différentes situations[12].

On sait aussi, semble-t-il, manipuler le système nerveux d’une cible en diffusant des images pulsées. D’après Tim Rifat, l’Angleterre utiliserait ce système contre des citoyens récalcitrants au moins depuis la fin des années 80.

Aux États-Unis, un certain nombre de gens se disent victimes de harcèlement électromagnétique et désignent souvent le gouvernement comme responsable. Mais, d’autres expliquent par exemple qu’ils ont commencé à avoir des problèmes après avoir porté plainte, par exemple contre un cabinet d’avocats ou un politique. En fait, on peut fabriquer soi-même de quoi harceler son voisin avec des ondes électromagnétiques dirigées. Plusieurs procès ont déjà eu lieu à ce sujet.

L’une d’elles, Vicki Casagrande, une ingénieure, a expliqué devant une commission sur les victimes d’harcèlement électro magnétique que les victimes pouvaient être totalement contrôlées à distance : « les muscles peuvent être relâchés ou contractés, que ce soit légèrement ou violemment. Mais, ces effets peuvent aussi être placés dans le cerveau juste comme une sensation (…) Les victimes peuvent avoir froid par 40°C dehors, et on a déjà eu très chaud en étant en short dans la neige ».

Casagrande explique que certaines personnes auraient des implants dans le cerveau, afin de capter et d’émettre les ondes du cerveau, depuis les années 60 et 70.

Plus récemment, un assistant professeur à l’université des sciences et de technologie de Hong Kong a réclamé 100 millions de dollars au gouvernement US, qu’il accusait de lui avoir implanté des puces dans les dents en 1991, quand il étudiait à l’université de l’Iowa. Suite à cela, il a dit souffrir de problèmes de mémoire proches d’Alzheimer. Il disait aussi que ces puces étaient capables de lire dans ses pensées, de lui parler quand il dormait et de modifier son comportement.

L’affaire James Walbert, jugée en 2008, a vu la reconnaissance par le tribunal d’un « harcèlement électronique » sur la victime, à qui une puce RFID avait été implantée (ainsi, la cible reçoit encore mieux toutes les ondes qu’on lui envoie). Cet ingénieur dénonçait son associé comme étant le responsable des attaques.

A cette époque, dans le Missouri, un élu avait recensé 300 plaintes concernant du harcèlement électromagnétique. Certaines des victimes sont simplement harcelées dans le cadre d’expérimentations. Du coup, un certain nombre d’associations (comme l’International Committee on Offensive Microwave Weapons) se sont montées pour aider les victimes, ou pour tenter d’alerter l’opion et les décideurs politiques.
En Angleterre également, quelques victimes se sont regroupées et militent contre l’utilisation des armes à énergie dirigée.


Notes et sources :



[1] Artichoke a duré de 1951 à 1963. Il a succédé au programme Bluebird (1951-1953) où on testait déjà le LSD dans le but de faire parler les témoins. Dans Artichoke, les anglais et les canadiens étaient partie prenante au projet. Sous Artichoke, on a travaillé sur l’hypnose, les drogues, les personnalités multiples.

[2] Le Penthotal, qui fait partie des « sérums de vérité » a servi aussi pour les interrogatoires pendant la guerre d’Algérie, ou en Argentine contre les opposants à Pinochet.

[3] MK Ultra, qui a regroupé près de 150 projets différents, n’a démarré officiellement qu’en 1953 et aurait cessé en 1963, mais c’est faux même si le programme a changé de nom pour MKSEARCH. MK ULTRA se penchait aussi sur l’utilisation d‘armes chimiques et biologiques et électromagnétiques afin de contrôler le comportement humain. MK ULTRA visait à manipuler le comportement humain via des armes chimiques, biologiques et électromagnétiques.

[4] Un agent du bureau des narcotiques à qui Gottlieb avait demandé de travailler sur les possibilités du LSD sur des personnes non consentantes.

[5] Mullen a témoigné en mars 1995 devant la commission sur les expériences de radiations sur l’homme (President’s Advisory Commission on Human Radiation Experiments). Elle a estimé (malgré de troubles de la mémoire) avoir été victime de programmation entre 1959 et 1984, dans le cadre des recherches pour trouver l’espion parfait. Son but à elle était de coincer des personnalités politiques, militaires ou du renseignement afin de les faire chanter ensuite. « Le pire est que je sais très bien que je n’étais pas seule. Il y avait énormément d’autres enfants dans la même situation que moi », a-t-elle expliqué. Elle avait été adoptée à l’âge de deux ans par une femme qui abusait d’elle et était amie avec le président de l’Université de Tulane qui lui a conseillé un psy, un certain Heath, qui l’a envoyée dans ce programme.

[6] L’affaire Frank Olson, un agent de la CIA à qui on a fait prendre du LSD et qui s’est défenestré en 1953, est symptomatique. Pendant des dizaines d’années la CIA a nié toute implication dans ce décès. D’après la famille d’Olson, il a été assassiné par la CIA après avoir découvert que ses recherches à Fort Detrick servaient à torturer et tuer des gens. Il travaillait sur les armes biologiques qu’on pouvait diffuser par l’air. On notera que pour ses « recherches », Olson venait jusqu’en France, en Angleterre, en Norvège et en Allemagne de l’Ouest. Durant ses voyages en Europe, il a assisté à des interrogatoires dans lesquels la CIA commettait des meurtres en utilisant les agents biologiques trouvés par Olson. En rentrant il a voulu démissionner. C’est là qu’on l’a invité à une réunion où on lui a fait prendre du LSD. Les jours suivants il a été admis pour un traitement psychiatrique, et c’est là qu’il aurait sauté par la fenêtre de son hôtel. La justice a refusé toute poursuite contre la CIA par la famille Olson.

[7] Évidemment, l’argent transitait par une officine de la CIA qui distribuait de l’argent à des travaux intéressant la dite CIA, en l’occurrence, la « Society for the Investigation of Human Ecology », à la Cornell University de Montreal.

[8] Car bien sûr, les premiers articles US qui parlaient de contrôlemental désignaient les chinois ou les russes comme les utilisateurs de cet affreux système. Et cela, dès les années 50 semble-t-il. Évidemment, après une telle campagne de propagande, il a été facile de justifier les recherches de l’armée dans ce domaine.

[9] Créé en 1946 sous le nom de Tavistock Institute of Human Relations,avec de l’argent de la fondation Rockefeller et de la famille royale anglaise, puis également des Rothschild. Il est basé à Londres mais collabore avec de nombreuses fondations US, pour un budget de 6 milliards de dollars par an. A l’origine, le but était de contrôler l’opinion publique. En réalité, l’Institut aurait commencé à fonctionner juste avant la première guerre.

[10] En réalité, les manifestations ont commencé en 1981 pour se terminer seulement 10 ans plus tard, quand les missiles nucléaires américains ont été enlevés de la base. Fin 1984, 70.000 personnes étaient présentes autour de la base. En 1982, il a été décidé que seules des femmes iraient manifester. Elles ont formé là-bas une véritable société alternative. On comprend donc que l’enjeu était important pour Thatcher et qu’il fallait absolument les neutraliser.

[11] C’est-à-dire avoir un accès facilité à Israël, mais aussi protéger leur invention géniale : un système HAARP ultra sophistiqué destiné à contrôler le temps, mais aussi les individus.

[12] Apparemment, un certain major général Schaknow a évoqué ce système à Fort Bragg en Caroline du Nord en 1992. Chaque signal électromagnétique du cerveau associé à des pensées sous vocalisées est connecté à un ordinateur via des électrodes ou une puce. Des ordinateurs permettent de lire les pensées sous vocalisées en donnant un mot à chaque type d’émission. Car, il y a une fréquence spécifique pour chaque mot dans une langue. Mais, si le sujet s’amuse à penser dans une langue différente de la sienne, l’ordinateur ne peut plus rien déchiffrer.

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