mardi 19 mars 2019

Le rapport annuel du Défenseur des droits Jacques Toubon n’est pas tendre avec l’administration française.


Recul des services publics et des libertés !

Rapport du défenseur des Droits : Recul des services publics et des libertés !

Services publics éloignés du citoyen, atteinte aux libertés, renforcement de la répression.
Le rapport annuel du Défenseur des droits Jacques Toubon n’est pas tendre avec l’administration française. 

Le Défenseur des droits a rendu son rapport annuel.
Il est accablant pour la manière dont l’État français est censé rendre service à ses citoyens.
Les termes utilisés sont sans équivoque : renforcement de la répression, nombre jamais vu d’interpellations et de gardes à vue intervenues de manière préventive, affaissement des droits et libertés fondamentales, repli des services publics.

En 2015 déjà, Jacques Toubon fustigeait dans son rapport les dérivesde l’état d’urgence récemment instauré.
Rien n’a changé aujourd’hui.
Bien au contraire.
En reconnaissant aujourd’hui son impuissance à traiter, avec humanité et proximité, les attentes et besoins des Français, l’État semble valider le combat que livrent depuis des mois les Gilets jaunes.






Les Français de plus en plus mécontents de leurs serviteurs !
95.836 dossiers ont été entrés l’an passé, soit une augmentation de 6,1 % sur un an.
En 2017, 84% des réclamations adressées aux délégués concernaient des difficultés rencontrées avec le service public.
En 2018, cette proportion atteint 93 %.
Les plaintes pour discrimination constituent le deuxième motif de saisines, loin devant la déontologie des forces de sécurité.

Fixation sur le phénomène des Gilets jaunes ?
Face aux critiques du ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, Jacques Toubon a ré-insisté sur l’usage des armes LBD : "Comment font-ils dans les autres pays ?".
Le régime d’exception instauré dans la foulée des attentats du 13 novembre 2015 a joué, pour lui, le rôle d’une "pilule empoisonnée" qui "contamine progressivement le droit commun".
Une dérive autoritaire que le Conseil de l’Europe avait également dénoncée il y a deux semaines.



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