Ndla: Regardez bien la date et comprenez vous pourquoi la France à voulu garder Mayotte et en faire un département.
Les Comoriens bientôt rois du pétrole?
Mardi 5 Juin 2018 - 10:58
L'archipel des Comores dort sur un lit d'or noir, pas moins de 7 milliards de barils de pétrole, selon le résultat de recherches dans les sous-sols sous-marins de la Zone Economique Exclusive comorienne. L'immense nappe de pétrole et de gaz se trouve dans la zone des 12 miles nautiques fixée par la convention de l'ONU, et son exploitation revient donc aux Comores.
Une découverte qui va vite changer la donne, l'argent du pétrole va considérablement augmenter le PIB du pays, actuellement parmi les plus pauvres du globe. La France peut demander sa part du gâteau, grâce à la possession de Mayotte, mais celle-ci sera minime, l'essentiel du pétrole se trouvant au Nord/Ouest de La Grande Comore.
Les pétroliers vont se battre pour exploiter la réserve, qui serait supérieure à celle du Qatar. Reste à savoir si les citoyens comoriens bénéficieront de cette manne financière. Rien n'est moins sûr : une grande puissance mondiale - la France - et trois puissances régionales (l'Iran, l'Arabie saoudite et l'Afrique du Sud) pèsent d'un poids démesuré sur les destinées du petit pays, lui-même confronté au séparatisme latent des îles d'Ajouan et de Mohéli, régulièrement attisé depuis Paris.
Le pétrole va-t-il permettre l'émancipation de l'archipel, ou sera-t-il à l'origine d'un regain du néo-colonialisme qui gangrène la vie politique des Comores depuis leur indépendance ? Indirectement, la question du pétrole dans la zone pose aussi la question des forages en terre française et notamment au large de l'île de Juan de Nova. Sous l'impulsion de Nicolas Hulot, l'exploration des zones de forages a été interdite, sans provoquer de réaction notable à La Réunion.
Pour mémoire, les rédacteurs réunionnais du programme de la France insoumise recommandaient, eux, la mise en place d'une coopération pétrolière entre La Réunion et les pays de la zone et la mutualisation des moyens pour l'exploitation de la ressource et la construction d'une raffinerie, qui eut respecté les plus hauts standards écologiques.
Une découverte qui va vite changer la donne, l'argent du pétrole va considérablement augmenter le PIB du pays, actuellement parmi les plus pauvres du globe. La France peut demander sa part du gâteau, grâce à la possession de Mayotte, mais celle-ci sera minime, l'essentiel du pétrole se trouvant au Nord/Ouest de La Grande Comore.
Les pétroliers vont se battre pour exploiter la réserve, qui serait supérieure à celle du Qatar. Reste à savoir si les citoyens comoriens bénéficieront de cette manne financière. Rien n'est moins sûr : une grande puissance mondiale - la France - et trois puissances régionales (l'Iran, l'Arabie saoudite et l'Afrique du Sud) pèsent d'un poids démesuré sur les destinées du petit pays, lui-même confronté au séparatisme latent des îles d'Ajouan et de Mohéli, régulièrement attisé depuis Paris.
Le pétrole va-t-il permettre l'émancipation de l'archipel, ou sera-t-il à l'origine d'un regain du néo-colonialisme qui gangrène la vie politique des Comores depuis leur indépendance ? Indirectement, la question du pétrole dans la zone pose aussi la question des forages en terre française et notamment au large de l'île de Juan de Nova. Sous l'impulsion de Nicolas Hulot, l'exploration des zones de forages a été interdite, sans provoquer de réaction notable à La Réunion.
Pour mémoire, les rédacteurs réunionnais du programme de la France insoumise recommandaient, eux, la mise en place d'une coopération pétrolière entre La Réunion et les pays de la zone et la mutualisation des moyens pour l'exploitation de la ressource et la construction d'une raffinerie, qui eut respecté les plus hauts standards écologiques.
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