Theresa May, premier ministre britannique, a franchi une étape supplémentaire hier 28 mars en menaçant la Russie de «ripostes militaires»:
Alors que le gouvernement britannique annonçait qu’un rapport sur la sécurité nationale serait publié le lendemain pour faire face à la fois au terrorisme islamiste et au «comportement inacceptable et dangereux de la Russie», placés au même rang de menaces pour le pays, le porte-parole de Theresa May a déclaré: «Cette nouvelle doctrine de fusion assurera que nous faisions meilleur usage de toutes nos capacités pour assurer la défense de notre sécurité intérieure: depuis les leviers économiques jusqu’aux ripostes militaires, en passant par notre influence diplomatique et culturelle.»
Le porte-parole de la Première ministre expliquait ensuite que Londres comptait bien associer plusieurs autres pays à ce durcissement de ton, alors qu’une première réponse de la Russie aux expulsions devrait être donnée dans quelques heures.
Il est intéressant de noter que dans le même temps plusieurs généraux américains ont exprimé leurs craintes concernant la supériorité militaire de la Russie… On est d’ailleurs en droit de se demander si Theresa May prend bien conscience de ses déclarations belliqueuses: La superficie de la Grande Bretagne rend le pays entier susceptible d’être détruit par un seul missile balistique Russe…
