Lors du deuxième week-end de manifestations contre la hausse des impôts du président Macron à Paris, des gaz lacrymogènes ont été dispersés à l'aide d'un canon à eau samedi.


Rien n'indique que les manifestations ont pris fin. En fait, elles s'étaient déjà propagées en Belgique . Les manifestants sont descendus sur la célèbre avenue des Champs-Élysées, où des policiers ont été déployés pour les empêcher de se rendre au palais présidentiel de l'Élysée.
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Les manifestations durent plus d'une semaine, les manifestants portant le gilet jaune fluorescent ou «Hi Vis», obligatoire pour tous les automobilistes en France.
Ils ont bloqué les autoroutes en France (et en Belgique) avec des barricades et des convois de camions lents entravant l'accès aux dépôts de carburant, aux centres commerciaux et aux usines.
Les manifestants ont chanté l'hymne national et porté des pancartes appelant à la démission du président Emanuel Macron, opposés aux taxes imposées par le gouvernement Macron sur le diesel, carburant de loin le plus utilisé en France, a prétendu faire partie d'un effort de lutte contre le climat. changement.
Les manifestations sont problématiques pour Macron, qui essaie de se positionner comme un champion du changement climatique. Les responsables municipaux ont déclaré qu'environ 3 000 policiers à Paris avaient été déployés samedi.
Outre les manifestations contre le «gilet jaune», une manifestation contre la violence à l'égard des femmes et un match de rugby au football ont tous été programmés pour samedi.
Plus de 36 000 personnes ont déclaré sur Facebook qu'elles participeraient à une manifestation sur la place de la Concorde, dans la capitale. Selon le ministère français de l'Intérieur, deux personnes sont mortes et 606 ont été blessées lors des manifestations.