vendredi 29 juin 2018

Ca serait le noyau chaud de la Terre, et non le réchauffement climatique, qui est responsable de la fonte de la calotte glaciaire 25 juin 2018


Ca serait le noyau chaud de la Terre, et non le réchauffement climatique, qui est responsable de la fonte de la calotte glaciaire
25 juin 2018


La calotte glaciaire du Groenland fond, mais il s’avère que le responsable n’est pas le réchauffement climatique, comme certains voudraient vous le faire croire. Au lieu de cela, les chercheurs ont maintenant trouvé la preuve qu’une source de chaleur cachée au fond de la planète se trouve derrière cette fonte qui entraîne les glaciers dans l’océan.


Des chercheurs de l’Université d’Aarhus au Danemark ont utilisé une étude menée pendant dix ans sur le fjord Young Sound au Groenland pour tirer leurs conclusions. Tout au long de l’enquête, des mesures ont été prises sur les niveaux de salinité et les températures dans le fjord, où l’eau à des profondeurs variant entre 200 et 330 m s’est graduellement réchauffée.

Ils ont découvert qu’une grande partie de cette chaleur provenait de l’intérieur de la Terre. Selon leurs estimations, 100 mégawatts d’énergie par mètre carré ont été transférés de l’intérieur de la Terre vers le fjord, et on croit que des quantités de chaleur semblables ont été transférées vers le dessous des glaciers environnants. Cela équivaut à peu près à une éolienne de 2 mégawatts qui envoie de l’électricité à un gigantesque radiateur au fond du fjord tout au long de l’année. Leurs conclusions ont été publiées dans la revue Scientific Reports.


La perte en chaleur de l’intérieur de notre planète réchauffe essentiellement les températures de l’eau profonde où se trouvent les fjords, faisant fondre les glaciers. La chaleur, que l’on appelle flux de chaleur géothermique, se trouve un peu partout sur notre planète et remonte jusqu’à sa naissance. Comme les flux ne sont pas distribués uniformément, il peut être difficile de les mesurer. Cette étude est unique en ce qu’elle a réussi à identifier le flux de chaleur du réchauffement d’une masse d’eau presque stagnante qui dure depuis dix ans.