"La spiritualité consiste à rendre conscients les gestes et les actes de la vie de tous les jours afin d’y introduire l’esprit.
Et pour introduire l’esprit dans notre vie de tous les jours, nous devons sans cesse nous demander quelle direction nous sommes en train de prendre ; est-ce que nous allons vers l’intérieur ou vers l’extérieur, vers le centre – l’esprit – ou vers la périphérie – la matière ?
Evidemment, l’existence est ainsi faite que l’être humain est continuellement poussé à sortir de lui-même.
Dès l’instant où il se réveille le matin, il se dirige vers la périphérie ; il sort du lit, fait sa toilette, prend son petit déjeuner ; il regarde, il écoute, il parle, il quitte sa maison pour aller au travail ou dans les magasins ; il va visiter des amis, se distraire, se promener, voyager.
C’est très bien, mais à la longue il se laisse prendre par toutes ces activités extérieures au point qu’il finit par perdre le contact avec son être profond, il ne sait plus véritablement qui il est.
Et à partir de ce moment-là, non seulement il n’y voit plus clair dans les situations, il commet des erreurs, mais s’affaiblit ; le moindre choc, la moindre contrariété lui fait perdre l’équilibre et il est happé par les forces du subconscient.
Il est normal que l’homme sorte de lui-même, chaque contact avec le monde extérieur l’oblige à sortir.
Mais pour ne pas finir par partir à la dérive, il doit sans cesse veiller à rétablir l’équilibre entre l’extérieur et l’intérieur, la périphérie et le centre.
Des philosophes ont défini dieu comme un géomètre, et des peintres l’ont représenté en train de tracer un cercle avec un compas.
Or, justement, il est très intéressant de voir comment on dessine un cercle : on commence par placer la pointe du compas sur le papier pour avoir le centre, car ce n’est qu’à partir du centre que l’on peut tracer la circonférence.
Il y a donc d’abord le centre, et si les initiés ont fait du cercle un symbole de la création, c’est pour souligner cette idée que tout ce qui existe a un lien avec le centre et ne peut subsister qu’en conservant et en entretenant ce lien.
Celui qui coupe le lien avec le centre, non seulement ne peut pas avoir une idée claire sur le monde ni sur les entités et les forces qui y travaillent, mais il se prive du courant de vie pure qui jaillit de ce centre, dieu lui-même."
-O.M.Aïvanhov
Peinture de William Blake
Et pour introduire l’esprit dans notre vie de tous les jours, nous devons sans cesse nous demander quelle direction nous sommes en train de prendre ; est-ce que nous allons vers l’intérieur ou vers l’extérieur, vers le centre – l’esprit – ou vers la périphérie – la matière ?
Evidemment, l’existence est ainsi faite que l’être humain est continuellement poussé à sortir de lui-même.
Dès l’instant où il se réveille le matin, il se dirige vers la périphérie ; il sort du lit, fait sa toilette, prend son petit déjeuner ; il regarde, il écoute, il parle, il quitte sa maison pour aller au travail ou dans les magasins ; il va visiter des amis, se distraire, se promener, voyager.
C’est très bien, mais à la longue il se laisse prendre par toutes ces activités extérieures au point qu’il finit par perdre le contact avec son être profond, il ne sait plus véritablement qui il est.
Et à partir de ce moment-là, non seulement il n’y voit plus clair dans les situations, il commet des erreurs, mais s’affaiblit ; le moindre choc, la moindre contrariété lui fait perdre l’équilibre et il est happé par les forces du subconscient.
Il est normal que l’homme sorte de lui-même, chaque contact avec le monde extérieur l’oblige à sortir.
Mais pour ne pas finir par partir à la dérive, il doit sans cesse veiller à rétablir l’équilibre entre l’extérieur et l’intérieur, la périphérie et le centre.
Des philosophes ont défini dieu comme un géomètre, et des peintres l’ont représenté en train de tracer un cercle avec un compas.
Or, justement, il est très intéressant de voir comment on dessine un cercle : on commence par placer la pointe du compas sur le papier pour avoir le centre, car ce n’est qu’à partir du centre que l’on peut tracer la circonférence.
Il y a donc d’abord le centre, et si les initiés ont fait du cercle un symbole de la création, c’est pour souligner cette idée que tout ce qui existe a un lien avec le centre et ne peut subsister qu’en conservant et en entretenant ce lien.
Celui qui coupe le lien avec le centre, non seulement ne peut pas avoir une idée claire sur le monde ni sur les entités et les forces qui y travaillent, mais il se prive du courant de vie pure qui jaillit de ce centre, dieu lui-même."
-O.M.Aïvanhov
Peinture de William Blake
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