Bouchez-vous le nez, j’ai des nouvelles fraîches sur le marécage puant que Trump est en train de nettoyer
PUBLIÉ PAR JEAN-PATRICK GRUMBERG LE 27 AVRIL 2018
La chambre des Représentants du Congrès américain a reçu 49 pages de nouveaux SMS compromettants échangés entre Peter Strzok, l’agent du FBI anti-Trump qui est au centre de l’exonération d’Hillary Clinton de toutes fautes, et qui a activement participé au piège tendu par le FBI à Donald Trump et ses collaborateurs, et sa maîtresse Lisa Page, avocate du FBI.
Ces messages font partie des 6 mois d’échanges de SMS durant la partie la plus sensible de l’enquête de contre-espionnage contre l’équipe de campagne de Donald Trump, et que le département de la Justice avait dit avoir perdu en raison d’un « problème technique ».
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On se souvient que dans les précédents SMS échangés entre Strzok et Page, où ils démolissent Donald Trump, le traitent d’idiot et d’incapable, les deux se sont activés pour constituer une « assurance » contre Trump pour le cas où il serait élu. Ils ont tenu des réunions dans le bureau et avec le numéro 2 du FBI Andrew McCabe, qui a été précipitamment expulsé du FBI le mois dernier, afin de trouver des solutions pour empêcher Trump d’être élu, ou le faire chuter s’il jamais il l’était.
Nous venons d’avoir connaissance du contenu de ces SMS. Clairement, le département de la Justice joue au plus fin avec les demandes du Congrès.
Dans un premier temps, il affirme que 6 mois de SMS ont disparu.
Puis des messages réapparaissent, après que la commission d’enquête du Congrès menace le directeur du FBI et le sous-directeur du département de la Justice de poursuites judiciaires.
Mais ces messages contiennent encore de nombreuses périodes manquantes, les messages sont fortement caviardés, et l’ensemble ressemble à une nouvelle tentative du département de la Justice de faire traîner les choses jusqu’aux élections de mi-mandat en espérant que les Démocrates reprendront le contrôle du Sénat et de la chambre des Représentants, au point qu’on se demande si le département de la Justice est bien l’administration d’un président Républicain.
James Comey, ex-directeur du FBI, dans la tourmente
Nous savons maintenant que James Comey a divulgué au moins quatre mémos contenant des informations confidentielles et top secrètes à plusieurs personnes. Comment le savons-nous ? Parce qu’il a reconnu lors d’une interview pour son livre que ses mémos sont arrivés entre les mains de son avocat, en plus de son ami Daniel Richman, professeur de droit à l’université de Columbia, à qui il a demandé de les faire fuiter au New York Times, et parce que ses mémos ont été rendus publics par le département de la Justice, et que s’ils ne contenaient aucune information sensible, ils ne seraient pas fortement expurgés.
Nous avons également appris qu’il a spécialement et secrètement recruté Daniel Richman au FBI afin de lui donner les autorisations nécessaires pour recevoir les fuites de documents, et se protéger si ses divulgations au NYT devenaient trop compromettantes. Cependant Comey n’a jamais révélé ce fait lors des auditions sous serment devant le Congrès.
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