mardi 24 avril 2018

ZAD - LA SOLIDARITÉ, LA NON VIOLENCE, FACE À L'IGNOMINIE DE L'ÉTAT.

ZAD - LA SOLIDARITÉ, LA NON VIOLENCE,  
FACE À L'IGNOMINIE DE L'ÉTAT. 


Les zadistes négocient et ils ont du mérite après ces violentes agressions à répétition. Il flotte comme un air de révolution! Des centaines de blessés chez les zadistes. Il n'y a pas de mort parce qu'ils ont des médecins, des infirmières et de l'expérience de cette situation de guerre. Ce sont nos résistants et cette fois nous ne devons pas les lâcher, mais leur emboîter le pas. Beaucoup l'ont déjà fait en France, en Europe, dans le monde. Les zadistes et le CNTF, c'est le bon côté de la Force.

Avenir de la ZAD : «Le gouvernement nous demande de mentir»
Avec Sarah, éleveuse de brebis et membre du collectif des Cent Noms,
Laurent Pinatel, porte-parole de la Confédération paysanne,
et José Bové*, député européen du Groupe des Verts/Alliance libre européenne.
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Voici comment fonctionne le "non-marché" de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes
https://www.youtube.com/watch?v=ImF7hM6tbnk
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Dévaster en feignant de protéger : les dégats de l’opération policière sur le bocage de NDDL.
lundi 23 avril 2018
Alors que le gouvernement se targue de vouloir protéger la vocation agricole du bocage de Notre Dame des Landes, une enquête filmée avec un Naturaliste en Lutte démontre à quel point l’opération militaire des deux dernières semaines s’est avérée dévastatrice sur le plan écologique.
Non seulement des habitats, des ateliers, des jardins ont été détruits mais le passage répété de blindés, d’engins de démolition et de déblaiement, ainsi que le déferlement de grenades lacrymogènes et assourdissantes ont détruit les talus et les haies, ravagé les champs et prairies (ornières, cratères, etc), et empoisonné la terre.
Par ailleurs, la présence constante des forces de l’ordre, et la menace permanente de nouvelles attaques empêchent la mise en place de travaux agricoles primordiaux à cette saison, les champs étant ravagés et inaccessibles. Les agriculteurs historiques ne peuvent ni épandre le fumier, ni récolter l’herbe nécessaire à l’alimentation du bétail. Les semis indispensables au démarrage des plantations potagères sont pratiquement impossibles. Les plus persévérant.e.s se sont vu.e.s obligé.e.s d’arroser les jardins en portant un masque à gaz à cause des gaz lacrymogènes, ou de passer de multiples barrages policiers avec des brouettes emplies de fumier pour les potagers.
Mardi 24 avril à 10h, le film d’enquête (d’environ 5mns) sera projeté à la Rolandière en présence d’un Naturaliste en Lutte et d’un.e paysan.ne de la zad.