Par Anna Von Reitz
Tout le monde veut que je commente sur ce sujet, mais que dire ? C’est un peu comme des orphelins attendant le Père Noël. Toutes ces bonnes gens qui ont investi l’épargne de leur vie dans des obligations à haut risque sans se rendre compte qu’il s’agissait d’obligations à haut risque… attendent patiemment, jour après jour, semaine après semaine, mois après mois le Réamorçage Monétaire (RV).
Quand viendra le RV, la vie sera douce et tranquille. Quand viendra le RV des miracles se produiront partout. La paix règnera. Les humbles seront élevés et les méchants rabaissés. Nous danserons et chanterons tous. Ce sera un très, très grand jour quand viendra le RV… Bon, OK…
Toutes les fausses monnaiesi sont des obligations, et les obligations sont des promesses de payer émises par des gouvernements spécifiques. Si le gouvernement tombe, combien pensez-vous que ces obligations vaudront ?
Peut-être, peut-être bien, le gouvernement suivant honorera-t-il (ou sera-t-il CAPABLE d’honorer) les promesses de payer du gouvernement précédent. Je n’y crois pas. Ces promesses n’ont jamais été réalistes pour commencer, et rien ne les rendra réalistes maintenant. Du moins, rien que je sache. Zadok de la Planète Xeon-B pourrait pointer le bout de son nez et changer l’équilibre des choses, c’est vrai, mais je ne parirais pas dessus.
Rappelez-vous que je suis une petite fille du Midwest qui a les pieds sur terre ayant grandi à la campagne en évitant de marcher sur les bouses de vaches à chaque pas dans les pâturages derrière la maison, et à qui mes oncles posaient la drôle de question «qui passe la première ?». Je ne suis pas, il est vrai, une personne qui gobe facilement tout ; je prends du recul et j’attends les actes qui prouvent les paroles, et que les faits soient vérifiés. J’ai appris il y a longtemps que le diable utilise nos vertus de manière aussi experte qu’il joue avec nos vices, et cela a tendance à me faire garder la tête fermement vissée sur mes épaules à tout moment…
Et dans le cas du Dinar et du Zim, et de tout le reste, ce que je vois c’est le terrain du diable où il peut jouer le scénario d’une façon ou d’une autre – il peut en appeler aux instincts égalitaires des bons pour qu’ils désirent avoir de l’argent pour faire le bien, et en appeler aux bas instincts des mauvais qui n’en n’ont cure des autres dans des lieux tels que l’Irak et le Zimbabwe qui grâce aux ressources naturelles de leurs pays seraient ceux qui paieraient ces énormes dettes – les faire bouger dans les deux sens, vous voyez ? Les Bons et les Mauvais sont tous deux également motivés à acheter, acheter, acheter, créant ainsi une frénésie… et “donnant de la valeur” à des promesses qui sont essentiellement soit (a) immorales ou (b) sans valeur – et franchement, je ne vois rien de bien pouvant émaner d’aucune de ces options.
Mais pour différentes raisons, vous ne vous adressez pas à la bonne personne : premièrement, je ne crois pas en l’argent. Pour moi l’argent c’est tout simplement des jetons de casino d’un autre type et d’une autre couleur. Deuxièmement, si je crois en une “redistribution des richesses” réelle, véritable et honnête, je sais qu’elle devra se produire via un processus différent. Avant tout, elle doit se produire par l’annulation des dettes et par le réinvestissement.
Vous ne pouvez pas prendre un ban de requins dans différents pays, les mettre ensemble dans une petite piscine et vous attendre à l’harmonie, au consentement et à ce qu’un travail constructif soit accompli, et c’est vraiment ce que je pense de ce qui se passe au sein du Comité du Réamorçage Mondial (GCR). Tout le monde fait de beaux discours mais personne ne met rien en pratique. Pas vraiment.
L’éléphant dans le magasin de porcelaine c’est l’Amérique. L’Amérique réelle. Celle qui est révélée dans “America : Some Assembly Required” : les États-nations et les gens. Pourquoi ?
Nous sommes/étions la source principale (pas la seule source, mais la source principale) de toute cette richesse qui était supposée être distribuée. Vous savez, les détenteurs “manquants” de toute la dette mondiale, la valeur de tous les gouvernements territoriaux ou municipaux de la Terre, plus toute la richesse de leurs franchises… tout cela appartient, techniquement, au gouvernement actuel de ce pays parce que nous avons eu des escrocs très adroits qui ont travaillé ici et qui ont utilisé nos comptes “abandonnés” pour amasser leur butin pendant des décennies et qui ont établi toutes leurs franchises sous notre autorité déléguée, parce que tel est l’abus qu’il ont perpétré pour construire leur empire colossal.
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