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jeudi 5 avril 2018

« La cache d’armes de 5 000 fusils de la CGT et l’attaque du gouvernement contre le dernier bastion… » L’édito de Charles SANNAT

Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
L’histoire des relations sociales dans notre pays est très complexe, compliquée, et parfois, il fut très risqué aussi bien pour le patronat que pour nos différents gouvernements successifs de se battre contre la CGT, émanation syndicale en France du Parti Communiste et donc tête de pont ouvrière de l’ex-URSS.
Pour comprendre ce qu’il se passe aujourd’hui, il convient toujours de remettre les choses dans leurs perspectives historiques, et à la sortie de la Seconde Guerre mondiale, le parti communiste était très puissant dans notre pays et la guerre froide était là. Nous avions peur qu’elle devienne une guerre chaude, c’était l’époque du blocus de Berlin, ou de la crise de Cuba.


À l’origine, le syndicat du livre, les NMPP et aujourd’hui Presstalis !
« Laurent Joffrin (PDG de Libération) ou Nicolas Beytout (patron des Échos) dénoncent leurs méthodes – le premier a évoqué le jeudi 30 octobre 2008 sur France Inter des menaces physiques constantes, le second l’avait fait en juin lors d’une précédente grève.
Mais beaucoup d’autres se taisent : très susceptible, le livre peut bloquer la parution de leurs journaux et leur faire perdre des millions d’euros.
«Off the record» cependant, des patrons se répandent sur des méthodes qu’ils jugent «mafieuses», voire «terroristes» »… Rien que ça, et ce genre de propos n’est pas aussi outrancier que cela peut le sembler au premier abord.
Les NMPP, la plus grosse cache d’armes de France
Les NMPP c’étaient les nouvelles messageries de la presse parisienne. L’entreprise qui imprimait et distribuait les journaux, une entreprise aux mains de la CGT du livre. Devenue Presstalis aujourd’hui, pas grand-chose n’a changé ou presque à en croire les difficultés chroniques de cette entreprise.
Fin 1991, pas moins de 5 000 armes dormaient dans un entrepôt des NMPP à Saint-Ouen : fusils, carabines, armes de guerre et munitions ad hoc, toutes issues de la faillite de Manufrance dix ans plus tôt, et stockées là par des ouvriers CGT. Pourquoi ? Les ouvriers ont considéré les NMPP comme l’entreprise la plus sûre de France, car ils y ont entreposé des matériels d’un intérêt stratégique, voire révolutionnaire… Pour renverser le gouvernement et prendre le pouvoir, les communistes, la CGT et leur branche armée cachée sous le Syndicat du livre se préparait à la guerre civile, à l’insurrection armée, et cela ne choquait personne de stocker 5 000 fusils…
Finalement, le gouvernement négociera avec la CGT la remise de tout le stock d’armes contre l’impunité des auteurs. Discrètement transportées par des gendarmes, on les a retrouvées un beau matin dans un champ d’Eure-et-Loir… Gentils et bien aimables nos amis les gendarmes.
Un patron de presse demande une enquête parlementaire sur Presstalis
Rien n’arrive par hasard vous disais-je. Or on apprend, par un article du 4 avril du magazine Challenges, que le patron du journal Le Un et ex-directeur du Monde, Eric Fottorino, a demandé mercredi 4 avril l’ouverture d’une enquête parlementaire sur le naufrage de Presstalis, le principal distributeur de journaux en France. Presstalis (ex-NMPP) était (de nouveau) au bord du gouffre avant qu’un protocole d’accord ne soit signé en mars, impliquant de lourds versements des éditeurs de presse et de l’État, pour le sauver.

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