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  Christine Rousseau Aujourd'hui à 9:27 Vous vous êtes abonné John Fitzgerald Kahlooni Jr. Aujourd'hui, j'attends que l'huma...

jeudi 19 avril 2018


Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
Hier, dans mon article « L’épargne est devenue totalement inutile », je vous parlais du rôle économique ancestral de l’épargne des uns finançant les besoins des autres !
Je vous ai démontré que si les taux étaient négatifs c’était parce que l’épargne ne servait plus à rien tellement elle était devenue abondante en raison de l’impression monétaire de nos banques centrales, à commencer par la BCE, la Banque centrale européenne.


Je vous avais également dit à plusieurs reprises que quand on dit que c’est la BCE qui achète des « actifs » (dans la sémantique actuelle on considère une reconnaissance de dette comme un actif), c’est-à-dire une obligation souveraine, ou plus précisément une dette d’un pays européen, c’est techniquement chaque banque centrale nationale qui rachète les dettes de son propre pays !
L’euro a déjà éclaté !
Ce n’est pas moi qui le dis.
Je ne dis d’ailleurs jamais rien.
Je n’invente jamais rien.
Un jour, l’un de mes profs qui m’a le plus marqué m’a expliqué : « Charles, 95 % des informations sont dans le domaine publique et font partie de ce que l’on appelle des sources ouvertes. Charles, lis, encore, et encore, et analyse ! » C’était avant Internet, et pour les sources ouvertes, il fallait lire les journaux et se déplacer physiquement dans les lieux abritant les « sources » d’information.
Je ne vous affirme donc pas gratuitement que l’euro a déjà éclaté, et c’est une excellente nouvelle pour le souverainiste que je suis et qui, à 17 ans, n’a pas pu voter lors du référendum de Maastricht.
Si l’euro a déjà éclaté, c’est parce que chaque pays via sa banque centrale nationale rachète sa propre dette, ce qui veut dire que dans les faits, tout est organisé pour tenir des comptes bien clairs… les bons comptes faisant les bons amis.
En clair, la dette française n’est pas chez les Allemands, ni la dette italienne, ni aucune autre d’ailleurs.
Alors Macron pourra raconter ce qu’il veut avec la Merkel en nous expliquant qu’ils font des trucs super géniaux pour l’Europe… La réalité c’est…
Chacun sa dette, « chacun sa merde » !

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