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dimanche 1 avril 2018

RADOUANE LADKIM. PROPOS GLAÇANT DE SA COMPAGNE CONVERTIE ET RADICALISÉE.

RADOUANE LADKIM. PROPOS GLAÇANT DE SA COMPAGNE 
CONVERTIE ET RADICALISÉE. 


Il faut utiliser la méthode Marine le Pen pour gérer ces problèmes.

«Revenantes»: petite-amie de Radouane Ladkim, le terroriste de l'Aude, un avant-goût de ce qui attend les Français?
Au moment où la question des revenants, notamment des femmes ainsi que de leurs enfants, se pose de plus en plus en France, le comportement de la compagne du terroriste de l’Aude donne-t-elle un aperçu de la dangerosité que représente l’entourage des radicalisés qui sont passés à l’acte?
La compagne de Radouane Lakdim, le terroriste de l'Aude, «Marine P.» a été mise en examen mardi soir pour «association de malfaiteurs terroriste». Une petite amie, dont le profil et les propos ont choqué de nombreux Français. En effet, lors de son arrestation, cette jeune fille de 18 ans «aux yeux bleus», fraîchement convertie à l'Islam aurait hurlé aux policiers «Allahu Akbar».
Par la suite, dans les locaux de la DGSI, cette jeune fille —fichée S pour radicalisation islamique- «sans antécédent judiciaire» et vivant chez ses parents non croyants dans un HLM «aux confins» de Carcassonne, aurait tenue des propos «glaçants» aux enquêteurs.

La jeune fille décrite par ses proches comme «jolie, souriante, discrète», aurait regretté que Radouane Lakdimn'ait pas fait plus de victimes, ajoutant qu'elle n'aurait pas dénoncé son compagnon à la police si elle avait été au courant de ses projets d'attentat et même qu'elle aurait participé à son action s'il lui avait demandé, le tout afin de venger les «frères qui sont tués en Syrie». Le matin même du passage à l'acte de son compagnon, elle publiait sur les réseaux sociaux une sourate promettant «l'enfer aux mécréants» et se déclarait d'ailleurs «sympathisante»de Daech.
Pour François Molins, procureur de la République de Paris, le diagnostic est sans appel, Marine «présente tous les signes d'une radicalisation», a-t-il déclaré à la presse lundi soir. «Il n'y a pas de quoi écrire une thèse!» réagit pourtant le criminologue Xavier Raufer, directeur des études au Département de recherches sur les menaces criminelles contemporaines à l'Université Paris II. Renvoyant au travail de Sigmund Freud, il évoque plutôt une «démarche morbide et masochiste» manifestée par l'adulescente qui défendrait de la manière la plus provocatrice qui soit sa relation et son petit copain, dès lors qu'elle perçoit une persécution.
«Il serait souhaitable, naturellement, que cela prenne une autre allure que celle d'un soutien sans faille à l'État islamique, mais c'est- pour parler un peu vulgairement —de la déconnade adolescente et rien de plus donc ce n'est pas ça qui est inquiétant.»
Au-delà du désir de faire «frémir les adultes», ce qui inquiète néanmoins le criminologue est chez ces jeunes gens la recherche d'un modèle auquel se conformer et qui en dans le cas de Marine fut un islamiste. Une situation dramatique dans laquelle la jeune fille s'est embarquée, en partie à cause de ses parents, estime Xavier Raufer, qui auraient dû reprendre les choses en main et couper court à la relation de leur fille avec l'islamiste.
Cependant, comment ne pas s'inquiéter du comportement de cette jeune fille radicalisée, qui approuve les attentats commis dans l'Aude, alors même que d'autres individus aguerris rentrent de Syrie et d'Irak? Parmi ces centaines de Français, partis au Levant, pas moins de 300 femmes et 500 enfants avaient été dénombrés fin 2017. Si les hommes sont emprisonnés à leur retour, le traitement judiciaire réservé aux «revenantes» et à leurs enfants reste flou. Là encore, Xavier Raufer appelle à raison garder, tout particulièrement concernant les chiffres «fantaisistes» mis en avant par les autorités. Pour lui, beaucoup ne rentreront pas…
«Pris dans la nasse de Mossoul, il y avait une centaine de "Français" quand le siège s'est terminé, l'armée irakienne a laissé place à des milices chiites- qui, par hypothèse, ont des comptes à régler avec les salafistes —et depuis on n'a plus trop entendu parler des militants et combattants de l'État islamique qui étaient restés… d'après moi, ils n'ont pas du bien finir, mais ils sont toujours comptés comme vivants et dangereux.»
Mais aussi minimes soient ces retours, peut-on croire ces femmes de retour de zone de guerre, où elles ont rejoint des criminels rompus à l'art du mensonge, de la dissimulation? Des femmes qui aujourd'hui plaident la naïveté, comme Margaux Dubreuil, une Nantaise arrêtée avec ses trois jeunes enfants par les forces kurdes à Raqqa, en octobre 2017.
Interviewée par une équipe de France Télévision, elle déclarait qu'avec les autres musulmanes elle ne souhaitait qu'assouvir «un rêve de jeunes converties», ne voyant dans le califat de Daech qu'un espace où elles «seraient libres de pouvoir vivre notre religion à notre aise».
Margaux Dubreuil avait quitté la France pour rejoindre Daech en Syrie dès 2013, quelques mois à peine après Émilie König, une autre Française, recruteuse effrénée de 200 Françaises dans les rangs de Daech, passionnée par les armes, repérée tant par les services français pour sa violence et sa «haine du monde occidental» que par la CIA, qui l'a ajouté tableau de ses cibles prioritaires. Emilie König, également capturée par les Kurdes, demande aujourd'hui son rapatriement en France, les autorités françaises ayant «l'obligation de la juger» selon son avocat.

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