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dimanche 3 juin 2018

BISMARCK ET LES RACINES AMÉRICAINES DE LA RÉVOLUTION INDUSTRIELLE ALLEMANDE.

BISMARCK ET LES RACINES AMÉRICAINES 
DE LA RÉVOLUTION INDUSTRIELLE ALLEMANDE. 

par Helga Zepp-LaRouche le 16 septembre 2008

A l’occasion d’un séminaire du LYM (Mouvement des jeunes larouchistes) allemand, le 4 juillet 2008, Helga Zepp-LaRouche a soulevé des aspects peu connus, quoique décisifs, de l’histoire américaine et européenne, en particulier le rôle du chancelier Bismarck et quelques réfutations percutantes du libre-échange britannique. Nous reprenons ici de larges extraits de son discours.

Je voudrais aborder ce soir le principal conflit qui domine la situation stratégique actuelle. Pourtant, vous n’en lirez pas un mot dans les médias, car ce n’est pas « politiquement correct » d’en parler. Ajoutez à cela le fait que l’histoire est très peu connue aujourd’hui, en particulier celle du XIXe siècle.
Le conflit principal, qui reste déterminant à ce jour, est celui qui oppose le système britannique et le système américain d’économie politique. Je vais en parler parce qu’il ne s’agit nullement d’un thème académique concernant le passé, il est tout à fait d’actualité.
Prenons par exemple la conférence de la FAO qui s’est tenue récemment à Rome [début juin 2008]. Il y avait là les défenseurs du libre-échange britannique qui espéraient conclure, enfin, le Cycle de Doha au sein de l’Organisation mondiale du Commerce, ce qui reviendrait à supprimer toutes les barrières douanières et les tarifs de protection.
Que signifie libre-échange, ou libéralisme ? Cela veut dire que les spéculateurs – ceux-là mêmes qui sont responsables de la hausse actuelle des prix du pétrole et des produits alimentaires – ont carte blanche. C’est la position défendue par les Etats-Unis, l’Union européenne, le FMI, la Banque mondiale, etc. Elle se heurte à la position de la plupart des pays en voie de développement qui disent :
Nous ne sommes pas d’accord, nous avons besoin de sécurité alimentaire. Chaque pays doit produire suffisamment pour se nourrir. C’est le contraire du libéralisme qu’il nous faut, c’est le protectionnisme et des tarifs douaniers pour protéger les économies plus faibles contre l’invasion de produits bon marché.

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