QUAND UN CYCLE S’ACHÈVE
Une des choses les plus difficiles à accepter pour bien des humains, c’est de reconnaître qu’un cycle vient de se conclure, qu’une boucle vient d’être bouclée.
Par exemple, tous les signes sont là pour que nous changions d’emploi : nous n’avons pas la promotion que nous espérions, la compagnie pour laquelle nous travaillons a été vendue, un nouveau patron avec lequel nous n’avons pas d’affinités vient d’entrer en poste, mais nous persistons à demeurer sur place, espérant sans doute que les choses redeviennent comme avant.
Ou alors, notre relation de couple s’étiole, la personne que nous aimions ne nous allume plus autant, nous nous sentons comme frère et sœur ou une tierce personne vient s’immiscer dans notre vie. Bien que nous ne nous sentions plus amoureux, nous ne voulons pas sortir de la relation même si nous n’y sommes plus heureux. Malgré des discussions franches avec notre partenaire, la situation inconfortable demeure, et aucun des deux n’est prêt à renoncer à ce qu’il est pour débloquer la situation.
Parfois, c’est un ami que nous avons depuis des dizaines d’années mais dont nos chemins se sont tellement écartés que ce qui nous unissait n’est plus qu’un petit point minuscule dans l’étendue de l’univers.
D’autres fois, c’est une passion que nous avions mais que nous maintenons artificiellement en vie car nous y avons tant investi, même cette passion ne nous rapporte plus rien, ni émotion, ni avantage quelconque.
La vie fonctionne par cycle : été, automne, hiver, printemps. Jour et nuit. Naissance, croissance, déclin, décès. Et même si nous voulons qu’il en soit autrement, lorsqu’un cycle est terminé, ce n’est pas la fin du monde, c’est le début d’un nouveau cycle.
Nous souffrons à vouloir maintenir coûte que coûte un cycle qui est déjà terminé, une boucle complètement bouclée. Nous voudrions que les choses redeviennent comme avant. Nous nous entêtons à perpétuer ce qui ne nous rend plus heureux. Et nous souffrons.
La nature ne revient jamais en arrière. Lorsqu’un cycle se termine, un nouveau cycle commence. Une nouvelle histoire naît. Une nouvelle relation apparaît. Un nouvel emploi se présente. De nouveaux amis font irruption dans notre vie. Vouloir mettre un frein à cela, c’est comme vouloir empêcher les vagues de se déposer sur la plage.
Quand un cycle se conclut, soyons heureux plutôt que de résister : cela signifie qu’un nouveau cycle porteur d’espoir débute afin que nous puissions poursuivre notre évolution. Car tout ce qui stagne régresse, tout ce qui suit le courant de la vie avance.
Diane Gagnon
Une des choses les plus difficiles à accepter pour bien des humains, c’est de reconnaître qu’un cycle vient de se conclure, qu’une boucle vient d’être bouclée.
Par exemple, tous les signes sont là pour que nous changions d’emploi : nous n’avons pas la promotion que nous espérions, la compagnie pour laquelle nous travaillons a été vendue, un nouveau patron avec lequel nous n’avons pas d’affinités vient d’entrer en poste, mais nous persistons à demeurer sur place, espérant sans doute que les choses redeviennent comme avant.
Ou alors, notre relation de couple s’étiole, la personne que nous aimions ne nous allume plus autant, nous nous sentons comme frère et sœur ou une tierce personne vient s’immiscer dans notre vie. Bien que nous ne nous sentions plus amoureux, nous ne voulons pas sortir de la relation même si nous n’y sommes plus heureux. Malgré des discussions franches avec notre partenaire, la situation inconfortable demeure, et aucun des deux n’est prêt à renoncer à ce qu’il est pour débloquer la situation.
Parfois, c’est un ami que nous avons depuis des dizaines d’années mais dont nos chemins se sont tellement écartés que ce qui nous unissait n’est plus qu’un petit point minuscule dans l’étendue de l’univers.
D’autres fois, c’est une passion que nous avions mais que nous maintenons artificiellement en vie car nous y avons tant investi, même cette passion ne nous rapporte plus rien, ni émotion, ni avantage quelconque.
La vie fonctionne par cycle : été, automne, hiver, printemps. Jour et nuit. Naissance, croissance, déclin, décès. Et même si nous voulons qu’il en soit autrement, lorsqu’un cycle est terminé, ce n’est pas la fin du monde, c’est le début d’un nouveau cycle.
Nous souffrons à vouloir maintenir coûte que coûte un cycle qui est déjà terminé, une boucle complètement bouclée. Nous voudrions que les choses redeviennent comme avant. Nous nous entêtons à perpétuer ce qui ne nous rend plus heureux. Et nous souffrons.
La nature ne revient jamais en arrière. Lorsqu’un cycle se termine, un nouveau cycle commence. Une nouvelle histoire naît. Une nouvelle relation apparaît. Un nouvel emploi se présente. De nouveaux amis font irruption dans notre vie. Vouloir mettre un frein à cela, c’est comme vouloir empêcher les vagues de se déposer sur la plage.
Quand un cycle se conclut, soyons heureux plutôt que de résister : cela signifie qu’un nouveau cycle porteur d’espoir débute afin que nous puissions poursuivre notre évolution. Car tout ce qui stagne régresse, tout ce qui suit le courant de la vie avance.
Diane Gagnon
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